La subversion pour les nuls : réflexions

Le 21/08/2005
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par Ventoline
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Dossiers / La subversion pour les nuls
Ventoline nous livre sa vision de la subversion avec cette mini-dissertation pas conne avec un peu d'humour distancié pour faire joli. Ceci dit sans une certaine forme de conclusion, ça mène nulle part.
Premier point: une attitude subversive même implicite est une incitation à rejeter les principes communément admis, en cédant -le plus souvent - à ses pulsions.
Par exemple ne pas essuyer ses pieds sales sur le paillasson en entrant peut être considéré comme une attitude subversive motivée par la flemme. Au delà de l'aspect négligé et jeanfoutre de la chose, cette attitude peut en fait se révéler comme étant un cri de révolte désespéré contre la tyrannie de la propreté, une démarche philosophique réfléchie à vocation libératrice (koi foutre de la propreté ? moi boire bière) ou punitive (pourriture humanoïde, tu ne mérite pas de fouler un sol immaculé).

Deuxième point: les points de vue pour/contre la subversion aboutirent à donner une définition quasi bicéphale de la subversion. Nonobstant (quel mot ridicule, ça devrait être interdit) volontairement l’analyse étymologique du mot, dont le préfixe ‘sub’ laisse à penser l’acte mesquin et emprunt de fourberie discrète, quasi sodomite, nous considèrerons plutôt l’image réfléchie par ses partisans et ses détracteurs. Du coté du pour on en fait l'éloge comme un acte libérateur (cf. susdite), l'apanage d'activistes flamboyants, du coté contre elle est couverte d'ignominie et considérée comme l'oeuvre machiavélique d'un homme rongé par la Bête. Ces deux aspect doivent êtres explorés ou il faut trancher une fois pour toute.