Cher Père Noël,
Après avoir travaillé avec joie à vos cotés depuis des années, je me dois de vous fais parvenir cette protestation.
Veuillez bien croire que ceci n’est en rien de gaîté de cœur, mais qu’en tant que représentant du syndicat des rennes de Noël, il est de mon devoir de vous informer des revendications de vos salariés.
L’équipe ne supporte plus les horaires intolérables des simulations, 364 jours par an. Il devient indispensable de prendre soit une équipe de relève, soit de revoir le plan d’entraînement. Certains d’entre nous ne sont plus tout jeunes et former la relève nécessite un investissement en temps, que nous ne sommes pas en mesure de fournir à l’heure actuelle.
De plus, les délais de livraison sont à revoir. Le parcourt de la Terre entière et de ses quelques 5.000.000 de foyers en moins de 24 heures n’est plus gérable dans la configuration actuelle.
Enfin, pour des raisons essentiellement familiales que vous comprendrez (vous avez déjà eu affaire à ma femme il y a un an), je ne peux plus assumer la charge de renne de tête. Les heures supplémentaires immodérées sont un sujet de discussion récurrent en ma défaveur, et les bénéfices que je tire de cette fonction ne justifient en rien les souffrances domestiques que je dois subir.
Je vous prie d’agréer mes plus sincères salutations,
Flonflon.
Veuillez bien croire que ceci n’est en rien de gaîté de cœur, mais qu’en tant que représentant du syndicat des rennes de Noël, il est de mon devoir de vous informer des revendications de vos salariés.
L’équipe ne supporte plus les horaires intolérables des simulations, 364 jours par an. Il devient indispensable de prendre soit une équipe de relève, soit de revoir le plan d’entraînement. Certains d’entre nous ne sont plus tout jeunes et former la relève nécessite un investissement en temps, que nous ne sommes pas en mesure de fournir à l’heure actuelle.
De plus, les délais de livraison sont à revoir. Le parcourt de la Terre entière et de ses quelques 5.000.000 de foyers en moins de 24 heures n’est plus gérable dans la configuration actuelle.
Enfin, pour des raisons essentiellement familiales que vous comprendrez (vous avez déjà eu affaire à ma femme il y a un an), je ne peux plus assumer la charge de renne de tête. Les heures supplémentaires immodérées sont un sujet de discussion récurrent en ma défaveur, et les bénéfices que je tire de cette fonction ne justifient en rien les souffrances domestiques que je dois subir.
Je vous prie d’agréer mes plus sincères salutations,
Flonflon.