LA ZONE -

Serial edit 15 : entretien d'embauche

Le 13/03/2006
par Lapinchien
[illustration] Textes précédents :

- Extrait de l'Apocalypse

- Apocatrip par Nounourz
- Sainte-morphine par nihil
- Le fils spirituel par Glaüx
- Sous terre par Aka
- Lambda par Lapinchien

- Timebomb par Nounourz
- La grande peste par nihil
- Le grand soir par Glaüx
- Moi et les cons par Aka
- L'émissaire par Lapinchien

- Lycanthrope par Nounourz
- La fin de l'hiver par nihil
- Immaculée contre un mur par Glaüx
- Le travail c'est la santé par Aka
«Monsieur Gabriel Morand, s’il vous plait ? » Çà fait deux putains d’heures que j’poirote sur cette saloperie de pseudo chaise molletonnée de mes deux… A quoi qu’ çà sert qu’ils te la molletonnent cette putain de chaise ? J’ai le cul fendu en diagonale ! C’est à s’ demander si ce sont des designers ou des bourreaux qu’ont pondu les plans de c’ t’objet de torture… Quelle idée de foutre des petits coussinets par en dessus d’un tapis de fakir… Deux heures que je glande pour ce foutu entretien… J’ décrocherais pas l’ boulot comme d’ hab… j’ m’en branle… En tous cas j’ partirai avec un lot d’ consolation c’ te fois : une seconde raie au fion… une belle raie en traviole… çà s’ ra déjà un p’tit quequ’chose… « Oui, m’dame, je vous suis… », Que j’ réponds à la pouffiasse d’assistante qui s’excite devant la porte de la DRH…

J’en ai vu défiler des blaireaux depuis deux heures… Y en a plus beaucoup dans la salle… Ils m’ont filé la gerbe tous ces cons à aller et venir… Ils entrent avec un beau sourire, le costume de rigueur, la veste bien cintrée qu’ils n’osent surtout pas enlever même par cette chaleur étouffante. Comme si ce putain d’uniforme allait leur apporter le boulot tant espéré. Jamais bien saisi comment qu’ pensait cette horde de pingouins… Ce sont les copies les uns des autres… pire encore, de putains d’ parodies d’ leurs semblables… c’est fort çà ! les mêmes tics, les mêmes réflexes, les mêmes espérances… saloperies de caricatures de natural born loosers ! Ils te la passent plein d’enthousiasme, cette putain d’ porte de la DRH, mais sans faillir, tous ces minables endimanchés repartent avec la queue entre les jambes et la tête basse… Sans faillir, çà c’est certain… Le poste à pourvoir, c’est comme un ovule convoité par des millions de spermatozoïdes… Y à qu’un élu au meilleur des cas. « Nous vous contacterons ultérieurement… », Que çà résonne dans leur tronche de gamètes à flagelle quand ils ressortent dépités. J’ai rien à voir avec tous ces merdeux ! J’vais leur en foutre plein les mirettes là dedans !

«Monsieur Gabriel Morand, s’il vous plait ?», La grognasse insiste… « Y en à d’autres qu’attendent, dépêchez-vous », Qu’elle me sermonne… « Minute bouffonne ! », Que çà m’ titille de lui balancer en travers de sa gueule, « J’arrive… écarte le cul, j’ vais t’ labourer tes hémorroïdes avec amour, salope ! » J’ferais mieux de moins me la raconter… En fait, c’est moi qui boîte comme si on venait de m’enculer… Saloperie de chaise de merde !

Je passe le seuil de la porte… Je contiens comme je peux une furieuse envie de faire claquer ma main sur le gros popotin de l’assistante… Quelle indécence ! La nature est d’une vulgarité ! Un vrai appel au viol, ce cul… C’est bon j’ me retiens… Je jute juste un peu dans mon froc, je mouille du bout du gland… « Let the show begin ! », Qu’ je m’ frotte les mains.

Je suis appelé par le serpent à lunettes de service, un de ces chargés de recrutement, qui m’exprime avec véhémence son mécontentement. Çà me coupe toutes mes ardeurs… C’est vrai que j’ suis pas là pour reluquer de la pute… « Dépêchez-vous, Monsieur… Monsieur… Monsieur Morand », Qu’il lâche sur un ton désinvolte, juste pour me faire comprendre à quel point il me méprise déjà, à quel point il m’est supérieur… La pétasse se taille et ferme la porte. « Pauv’ con ! Depuis l’ temps que j’en passe des entretiens, j’en ai vu des centaines de tes clones… Ils sont tout comme toi… Ils planquent leur médiocrité derrière leur posture de merde… Leur jeu d’acteur est pitoyable… On n’y croit pas une seconde à ton assurance de façade, bouffon !… A qui qu’ tu veux faire croire que t’ai à l’aise, Blaise ?», J’’ai envie d’ lui balancer çà d’entrée d’ jeu mais je me contiens pour préserver mon plaisir… Et dire qu’il trouve son p’tit numéro original…

Je m’assois à peine qu’il me tape le speech habituel. Je ne l’écoute pas, je sais bien de quoi qu’il en retourne. Ces petits branleurs de suce-boules d’agents du recrutement sont les pires feignasses qu’il soit. Elles sortent toutes de la même école et pratiquent les mêmes rituels… pas l’ moins du monde inventifs… Le bonhomme parcourt mon CV en fermant les yeux, lit ma lettre de motivation en diagonale… Elles sont un peu froissées quand il les prend de la pile. Il va me foutre ça sur le dos et me sortir une remarque à la con avec un peu d’ chance… bon… Il note déjà des trucs sur son petit cahier… J’ crois qu’ y va m’ chercher des poux. Il me fixe soudain et en faisant des ronds avec son stylo plume, me lance, fin psychologue : « Vous avez un cursus atypique, Monsieur Morand… Qu’est ce qui vous fait penser que vous êtes fait pour le poste ? »

« Je suis là ! Vous aviez mon CV et ma lettre de motivation… Vous les avez reçu par courrier. Donc si vous m’avez convoqué, c’est que mon profil vous convient… », Que j’ lui laisse même pas le temps d’ respirer.

Il à l’air un peu contrarié, il réajuste ses binocles et tout en se caressant le menton : « J’ en ai convoqué d’autres, vous savez… Qu’est ce qui vous fait croire que vous êtes si particulier ? »

« C’est p’ tête bien le fait que vous trouviez mon cursus atypique… », Que j’enquille sec.

Mon vis-à-vis toussote, puis reprend : « En effet… çà se tient… » il réfléchit deux, trois secondes, « Effectivement, votre parcours est original… Les autres candidats ont des formations et des diplômes plus classiques… Mais donnez moi une bonne raison de vous donner le poste… »

« Je demande le salaire maximal… », Que j’ lui avoue franco.
L’ahuri replonge dans sa transe méditative, glousse quelques rires, réajuste sa cravate et me cuisine : « Vous pensez que vos aspirations ont un quelconque rapport avec tout çà ? » Il laisse courir un blanc puis reprend narquois : « Surtout si vous demandez le salaire maximal… »

Sur le champs, je développe : «Tout à fait car en réalité, je prendrai le salaire minimal et la différence ira dans votre poche… »

Il m’interrompt offusqué et haussant maladroitement le ton : « Mais vous ne tenteriez pas de me corrompre par hasard ? »

Je lui souris : « C’est mon avenir professionnel qui est en jeu … Pas le votre. Je vous fais la proposition une seule et unique fois… Ne vous sentez pas insulté… Je fais cela en tenant compte des intérêts des trois parties… Vous, moi et la holding… Tout le monde a à y gagner… Considérez plutôt cela comme une commission sur un choix primordial pour la compagnie… Si vous doutez de moi, voyez y plutôt une assurance pécuniaire sur les retombées de mon embauche… »

Il se lève abasourdit, tape des paumes sur son bureau : « Mais c’est moi qui fait une proposition d’abord ! C’est vous qui postulez pour notre offre d’emplois ! N’inversez pas les rôles ! »

Je croise les jambes, je me dandine en pivotant mon siège très lentement dans un mouvement de balancier lancinant : « Je vous trouve passablement énervé : je ne tiens pas à perdre mon temps. On ne parle que de deux petits milliers d’Euros… Faites la part des choses. Nous ne sommes pas là pour nous juger mais pour trouver la meilleure des solutions… »

« Vous êtes un inspecteur, n’est ce pas ? Vous venez évaluer mon travail, pas vrai ? », Que l’ahuri grelotte de peur… Je hoche les épaules et secoue la tête avec assez de conviction pour le convaincre du contraire. Il se terre alors dans le mutisme et commence à faire les cents pas.

Le silence est pesant, et il a sûrement l’impression d’être entré dans un autre monde. Il doit maudire la salope qui m’a fait passé sa porte. Il est indécis, il se tâte, tout en pensant qu’apparemment quelqu’un aura décidé qu’il passerait une journée de merde…

« Il en faudra plus pour me convaincre, Monsieur Morand ! », Il a retenu mon nom, c’est presque trop facile… « Monsieur Morand », Qu’il se répète, signe que son choix est déjà pris, « Je ne suis pas sûr que vous conveniez pour le poste… »

Peu à peu, mon oreille se fait au néant de son intégrité, je jubile, j’écoute ses murmures avec attention pour mieux repérer le moment où il va me concéder par maladresse qu’il n’est plus maître du jeu. Je décide de m’allumer une clope pour le pousser dans ses derniers retranchements, le tester de nouveau… Comme je m’en doute, il me laisse faire, il ne m’ fait pas remarquer que pendant l’entretien, je n’ai pas l’ droit de fumer.

« On va pouvoir trouver un terrain d’entente… », Qu’il me concède enfin, wahaa j’ai des guilis le long du zgueg «Vous êtes sûr que çà ira pour les impôts, pour le job… Quand est ce que vous êtes disponible pour commencer ? », Qu’il me ménage maintenant.

Non sans avoir soigneusement éteint ma cigarette sur mon putain de CV, je pose mes grolles sur son bureau… « Charmant, ça c’est du boulot d’avenir ! » Je viens de renverser un gobelet de café abandonné là sur la pile des lettres de motivations restantes. « Non, je ne pense pas que nous nous reverrons Monsieur… Monsieur… J’ai oublié votre nom…», Je fais même pas çà pour l’enquiquiner… C’est signe, je pense, que je commence à en avoir plus que raz le cul de ce minable, j’écourte donc l’entrevue… « J’fais passer clandestinement des mecs dans l’espace Schengen… J’me suis spécialisé dans les grosses têtes qui veulent goûter à la liberté de nos démocraties… Des niakoués, des bamboulas… L’un d’eux prendra l’ poste lundi et m’ reversera la presque totalité de son salaire contre ma protection… Moins votre com, bien entendu… un deal est un deal…»

L’autre con tire soudain une tronche de déterré… Il s’arrête et retient sa respiration. Ca n’a duré qu’une seconde, mais je suis bien sûr qu’il a vu l’arme dépasser de la poche intérieure de ma veste… Voilà qui est une bonne nouvelle et j’aime bien les bonnes nouvelles… Le recruteur se décompose littéralement devant mes yeux, éberlué.

Je me lance dans quelques explications de circonstance alors que mon interlocuteur prend ses aises en s’affalant comme une merde sur son fauteuil : « J’suis une sorte de mac… Vous savez de quoi j’ parle pas vrai ? Les salariés sont des filles faciles à qui vous faites le cul jusqu’à ce qu’elles deviennent imbaisables… Ben moi, j’ les fous sur le trottoir à mon compte… Grâce à moi, vous vous tapez de la bombasse que jamais vous auriez pu vous faire à des prix défiant toute concurrence… C’est pas plus compliqué… Mieux que l’intérim ! Que du bizness entre affranchis, tout çà ! Des mecs comme toi et moi qu’avons tout capté au système… » Je fais un mouvement de va et vient de l’index de mes yeux vers les siens, « J’fais dans la délocalisation d’ main d’œuvre… C’est une niche ! Pourquoi foutre ses locaux dans les pays pauvres si les pays pauvres peuvent venir jusque dans tes locaux ? Car dans la vie, y a ceux qui pinent et ceux qui se font piner, y a juste à choisir à quel bout de la teub on se trouve… Y a pas d’autre alternative, mec… »

Après avoir frôlé la crise cardiaque, le type se lève en hurlant. « Vous savez où je vais vous les mettre vos Curriculum Vitae, si vous vous calmez pas ? », Que je lui lance pour l’exciter d’avantage… et çà ne manque pas.

Une espèce de gloussement de pute s’élève, repris après quelques secondes par quelques autres. « Les enculés ! Je suis cerné par des putains d’enculés, je voulais pas de ce poste moaaaaa ! Je veux quitter la DRH mamaaan ! Je veux r’tourner au service de réception de colis moaaaa, c’était ma vocationnn ! » Le recruteur se met à courir sans retenue, en zigzaguant entre les sièges en cuir.

Après quelques minutes, hors d’haleine, il s’arrête.

« Que... ? Que signifie ? » Il commence à rassembler rageusement ses affaires, et s’approche de moi, « je, je, Seigneur, viens-moi en aide, je ne sais plus quoi faire ! » Son ton s’est chargé d’une sorte de douce frénésie, ses yeux sont ceux d’un fou. Je ne peux plus bouger et je le laisse s’avancer jusqu’à moi, subjugué par mon chef-d’œuvre…

Je me sens emporté dans un tourbillon d’émotion. Je jouis ! oh oui ! Je pousse un râle orgasmique et je lâche la purée dans mon callebute ! Alors que le plaisir s’éteint doucement en moi, satisfait et repus de jouissance, je me dirige vers la porte et je quitte les lieux abandonnant mon jouet. Je fais claquer ma main sur le cul de l’assistante qui en reste bouche bée et je jette à la gueule d’un des candidats restant le flingue en plastoc que je planquais dans la poche intérieure de ma veste…



Cette étrange journée est passée. J’émerge d’un sommeil paisible et mes yeux s’ouvrent sur un ciel bleu sans nuages. Je suis de retour au domaine… Encore une journée où je vais me faire chier comme un rat mort… Rentier multimilliardaire c’est bien, mais faut se creuser le ciboulot pour pas se faire bouffer par la monotonie… tiens, aujourd’hui je braque ma banque pour changer…

= commentaires =

nihil

Pute : 1
void
    le 13/03/2006 à 17:09:54
Fin du troisième tour d'edit, mais on s'est arrêté en si bon chemin. On a inserré Narak dans la danse et c'est lui qui prend le prochain tour en éditant ce texte (après nous avoir fait poireauter trois semaines).
Le quatrième tour d'edit est actuellement en cours, ça sera publié prochainement.
Aesahaettr-
    le 13/03/2006 à 18:16:25
Putain mais y'a que du bon, et c'est soit la génèse soit la CSP des employés, en brochette. Le style oral c'est super, on rentre vraiment dans la peau du rentier qui s'emmerde... c'est youi quoi.
Lapinchien

tw
Pute : 7
à mort
    le 13/03/2006 à 18:56:33
çà doit être le texte où j'ai fait le plus de twists à la suite, enchaînés les uns à la suite des autres, espacés par quelques secondes d'intervalle. Je suis une vraie patineuse artistique en jupette.
Ange Verhell

Pute : 0
    le 13/03/2006 à 21:53:38
dès le premier paragraphe ça embraye. ça c'est du rentre dedans !
J'ai adoré, jusqu'au coup du pistolet en plastoque, ça troue le fion!
Lapinchien

tw
Pute : 7
à mort
    le 14/03/2006 à 02:07:07
En même temps c'est un vrai appel à la jeunesse, soyez originaux lors de vos entretiens d'embauche, y a des CPE à la clef.
Pouet DTC
    le 14/03/2006 à 08:24:35
Mouais, dommage, ça partait bien...
    le 14/03/2006 à 16:38:18
C'est du Lapinchien. Final twist, survoltage type mario bros sur cassette mais passé dans un pentium XII à 5789995412 mégahertz, résultat ça va tellement vite que tu vois dieu.

Le langage parlé caricaturé, moi, ça m'a gêné. Un peu trop poussé pour être honnête, et à vrai dire ça m'a même gêné à la lecture. Ca rend le texte moins fluide à mon goût.

Morale de l'histoire : faut pas trop donner des trucs un peu dingues à Lapinchien, sinon c'est l'escalade, le drame, et on se retrouve avec un truc absolument pas éditable.

Erreur numéro deux à ne pas faire : injecter dans le groupe un nouvel auteur, et lui dire alors "tiens, tu prends ton tour après Lc". Grossière erreur. Grossière.
Aesahaettr-
    le 14/03/2006 à 16:54:55
C'est pas toi qui l'édite le texte, qu'est-ce que tu t'en fous ?
    le 14/03/2006 à 17:38:03
Sale individualiste.

T'as pas d'esprit de meute.
Lapinchien

tw
Pute : 7
à mort
    le 15/03/2006 à 14:13:49
vous pouvez me donner des tickets restaurant aussi à la place des commentaires si vous n'en avez pas sur vous.
Narak

Pute : 2
    le 15/03/2006 à 15:26:33
Moi j'ai vraiment adoré ce texte, super chiant à éditer (D'ou ces putains de 3semaines d'attente) Mais franchement rien à dire, c'est dur pur Lapinchien complètement déjanté, je me suis vraiment marré.
Lapinchien

tw
Pute : 7
à mort
    le 15/03/2006 à 15:32:00
merci au moins toi tu postes un commentaire pour dire qu'y à rien à dire... d'autres se contentent de l'acte.
    le 15/03/2006 à 17:10:14
Lapinchien, j'ai le droit de t'envoyer te faire mettre ?

Ou bien je t'envoie d'abord relire la liste des commentaires ?
Lapinchien

tw
Pute : 7
à mort
    le 15/03/2006 à 18:09:16
tant que tu te contenteras de me le dire tu n'auras pas de probleme avec le piege à ours que j'ai dans le cul
Aesahaettr-
    le 15/03/2006 à 22:44:04
*prend des notes*

Bien, ça, très bien...
nourz
    le 15/03/2006 à 22:46:00
un piège à ours dtc ???
putain heureusement que j'ai une capote en béton.
Aesahaettr-
    le 15/03/2006 à 22:50:24
*voix off*

Ca, par contre, c'était naze.
nihil

Pute : 1
void
    le 15/03/2006 à 22:53:05
On pourrait avoir quelques rires enregistrés aussi, si possible ?
nourz
    le 15/03/2006 à 22:54:32
putain, un qui sait pas encore combien je suis fan de l'humour naze.

expliquez-lui, vous autres, moi je suis fatigué...
Abbé Pierre

Pute : 1
    le 15/03/2006 à 22:59:09
J'ose pas expliquer. En fait, Aesahahahahaha, nourz est fan de l'humour naze.
Ah merde, je l'ai fait quand même.
Aesahaettr-
    le 15/03/2006 à 23:02:11
Tu peux reformuler par un "un qui est nouveau et qui connait pas forcément le besoin de nourz de se justifier (ah mais non, c'est nul mais c'est fait espré ! donc c'est cool en fait) à chaque fois qu'il sort une blague indigne du responsable du stage rafia longue durée de la maison de la culture de Saint-Jérôme-Deschamps bourré au shnaps rance"
Aesahaettr-
    le 15/03/2006 à 23:04:01
A ce point ? Du style à écouter François Pérusse 10h d'affilée contorsioné de façon à contempler son anus ?
Lol
    le 06/08/2011 à 22:45:35
"y a juste à choisir à quel bout de la teub on se trouve". Je peux émettre un mdr, ou loller?
Lapinchien

tw
Pute : 7
à mort
    le 06/08/2011 à 22:47:02
ouais le narrateur est un gros con.
Lapinchien

tw
Pute : 7
à mort
    le 04/12/2014 à 11:53:36
maintenant ton réveil matin te raconte aussi des histoires pour t'endormir et entretient l'ambigüité des relations sadomaso qui existent entre vous : https://www.youtube.com/watch?v=l7CEIJWIWWE

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