LA ZONE -

Jusqu'à la lie

Le 01/07/2008
par Contre-paix
[illustration] 5h38.    Depuis combien de temps je suis là? Des heures, au moins... plus personne ne viendra, maintenant.

Ce soir, je me suis préparé à consommer ma revanche.
    23h15 : Face à mon miroir, chemise ouverte. Je m'habille d'un parfum puissant, celui que j'avais quand elle m'a quitté. Puis, la chaîne discrète en argent. Enfin, les derniers boutons, une correction d'une mèche qui se faisait la malle - pas comme je voulais. Je suis prêt à satisfaire mon appétit, je souris à ma moustache fine, à mes yeux noirs dont je sais qu'ils ferrent le poisson plus vite encore que mon portefeuille rempli à craquer.

    23h39 :    Dans la file d'attente, rien que des petits enfants bourgeois, et leurs mochetés bouffies de leurs habits jusqu'à la moëlle. Je les hais - ils essaient d'être comme moi, ils n'arrivent qu'à être grotesques et méprisables.
    
    Je repère deux cibles. La première est de taille moyenne, frôle l'obésité, et se tortille à chaque fois qu'un mec ouvre la bouche ; ses lèvres charnues sont légèrement surmaquillées, elle arbore des fringues une taille en-dessous de la sienne, qui laissent déborder de larges replis. Elle est laide, et elle le sait - ses mèches violacées détonant avec des cheveux blonds qui auraient pu être beaux me le crient. Quasiment parfaite - une proie de rêve pour se mettre en appétit.

    L'autre est quasiment son antithèse, superbe brune qui semble flotter un peu au-dessus de la mêlée, l'air réservé, un léger sourire vient plisser sa fossette gauche. Elle a l'air timide, je sais à quel point c'est trompeur - je la connais par coeur maintenant. Ses cheveux ondulés rejoignent un haut presque strict, bleu nuit, qui par sa sobriété n'en laisse que plus à imaginer.

    Le sort de chacune est scellé. Pour la première, depuis dix secondes, et pour l'autre depuis trois ans. Et, bien que ce soit par des chemins différents, elles finiront toutes les deux de la même manière.

    00h34 : Enfin, mon laideron se retrouve tout seul, après que le dernier mâle de sa bande a réussi à s'en débarasser - apparemment en prétextant un déplacement au bar. Je préfère attaquer quand elles sont isolées, on n'est jamais à l'abri d'une intervention d'un ami resté dans les parages.

    Je m'approche doucement d'elle, qui ne me voit pas encore, et d'un coup je suis dans son champ de vison. Ma tête pivote, je feins de l'apercevoir, et laisse passer une lueur d'amusement dans mes yeux - à laquelle j'ajoute un peu de surprise savamment dosée. Elle me regarde d'un air ahuri, celui d'une vieille fille à qui on n'a jamais fait d'avances. Pourtant, elle a l'air d'avoir la vingtaine bien entamée. J'attends une fraction de seconde durant son inévitable réaction, elle rentre la tête dans les épaules très légèrement, interloquée, et regarde autour d'elle s'il n'y aurait pas une beauté solaire qui éclipserait son visage de lune - paradoxe physique qu'évidemment elle ne saisirait pas.

    Quelques petits pas dansés me rapprochent d'elle. Je lui souris et danse - en veillant à ne pas l'approcher trop pour ne pas l'effaroucher - je suis sans doute le premier à l'aborder depuis des années. Puis, de plus en plus près, de plus en plus hardi et en mouvement, je finis par l'envelopper de mes gestes souples, la frôler à la cadence de la basse ; je la vois fermer les yeux, ses joues flasques tremblotent de plaisir, sa timidité évanescente est tombée avec une rapidité surprenante. Ça y est, elle est dans mes filets.

    Elle ose même quelques pas ridicules, je me mords les lèvres pour ne pas éclater de rire. Pas tout de suite, ne rien gâcher, attendre qu'elle s'abandonne totalement. Je me retiens en mordant mes lèvres ; bonne occasion pour enchaîner, après ce semblant d'hésitation, je m'approche de son oreille et lui murmure de très près les premiers mots, ceux qu'il ne faut pas manquer.

    -"Stan. Triste de te voir seule - j'ai eu envie de te tendre les bras."
    -"C'est ... très gentil, bafouille-t-elle en beuglant pour se faire entendre. Moi, c'est Elsa, euh..."

    Je lui fais un signe discret pour la rassurer, pour qu'elle ne s'affole pas, qu'elle entre en confiance. Puis je passe derrière elle à la faveur d'un changement de rythme, en un instant elle ne me voit plus mais me sent contre elle. C'est délicieusement répugnant, d'être contre son dos et son énorme cul, mes bras se referment sur sa taille, quelques secondes après je dépose un baiser dans son cou parfumé à l'extrême et trempé de sueur. Elle est en transe - et je déteste qu'on fasse preuve de mauvais goût olfactif juste sous mon nez.

    C'est le moment tant attendu, la musique est si forte et les lumières si basses que ça va pouvoir durer.
    -"Elsa... ta façon de danser... ton regard... toi...
Elle frémit. Elle a entendu ça dans tous les sitcoms dont elle se gave le soir, et cette pauvre frustrée est inquiète en attendant confirmation de ce qu'elle croit entendre. Elle attendra longtemps.
    -"C'est grotesque. Ridicule. Immonde. Risible...
Incrédulité. Deux secondes de flottement, puis elle essaye de se retourner ; peine perdue, je la maintiens fermement. Mes tendres bras sont devenus des menottes d'acier, je fais passer ses mains derrière son dos et lui fais une clé douloureuse, en serrant ses chairs graisseuses à les broyer.
-" Tu es laide, laide tu resteras, toute ta vie tu seras une grosse conne qui se déguise en dinosaure et se maquille comme une pute, pour plaire à n'importe qui - alors que tu ne mériterais même pas d'exister."
    Une secousse pour se dégager, son visage doit se tordre de douleur car son épaule a encaissé tout l'effort. Je serre les mâchoires, savourant ma victoire, jouissant à fond de la démolition totale :
-"Jamais personne ne t'aimera. Tu es définitivement ridicule et inutile. La seule chose comme toi qui a essayé de me fréquenter a fini pendue. Et tu sais quoi? Elle a sauté d'une pile de bouquins sur le régime amaigrissant. Enormes, les bouquins, comme ton cul qui n'en finit pas de vibrer de toute sa gélatine immonde."
    Elle gémit, elle commence à paniquer, c'est encore mieux, la saveur de la revanche éclot et s'épanouit en moi, submerge et balaie tout. Je ponctue mes phrases d'à-coups brefs qui ajoutent à sa panique et lui broient les bras. Elle tressaille à chaque coup que j'assène.
-"Je vais te donner un conseil. Disparais pour toujours, crève. N'essaye pas de te noyer, tu n'y arrives même pas dans ta propre graisse. Crève. Que ce soit discret. N'ose même pas déranger quiconque pourrait te trouver, que ton nom n'apparaisse nulle part ou je viendrai moi même pisser sur ta tombe. Crève!"

    Brusquement, je la relâche et la pousse au milieu de la foule, où elle s'écroule en sanglots. Je suis déjà loin, tremblant légèrement, les veines gorgées de sang bouillant et chargé d'adrénaline.
Mon poing dans le mur laisse une trace sanglante au milieu d'un trou béant - signature barbare du triomphe à l'état pur. Ce n'est qu'une mise en bouche, pourtant.

1h10 : Je suis parti me rafraîchir. L'eau glacée glisse sur mon visage et me calme. J'ai besoin de toute ma concentration pour la suite. Le miroir me renvoie des yeux brillants, un sourire mince sur des lèvres qui tremblent encore un peu.

1h13 : Me voilà de retour. Depuis des mois, j'attends que l'occasion se manifeste - et j'ai manqué de ne pas voir celle-ci. La voici au calme, ma brune, dans un recoin sombre d'où elle doit guetter sa prochaine victime. Ne t'inquiète pas ma belle, ta proie sera ton bourreau.

    Je m'aventure, l'air de rien, sur le bord de la piste où elle se trouve, et entame une démonstration de danse discrète - mieux vaut ne pas être trop remarqué - mais de manière à ce qu'elle ne puisse rien en manquer. C'est trop facile : à l'affût, elle esquisse déjà ses pas de parade, ceux qui ressortent en prélude à chacune de ses sorties dévastatrices.

    Tout a tellement changé... elle ne me reconnaîtra pas, seulement au dernier moment. Je ne suis plus le pâle barbu un peu timide et dodu qui était sous la coupe de son charme, et qu'elle a tué elle-même en un rire aussi cruel que cristallin.

    "Merci pour le slow..." avait-elle fait avec un sourire moqueur, pendant que ses amies venaient l'emporter loin de moi en riant aux éclats. Et moi, j'y avais cru. L'espace de quelques secondes furtives.

    Mon coeur blindé de haine ne souffre plus à l'évocation de cet instant à partir duquel il s'est durci et gelé. Tant mieux, il n'est plus fait de la guimauve inconsistante qui fait des gens ce qu'ils sont, ce que je ne veux jamais plus être : des loques, laides, faibles, inutiles, qui ne comprennent rien de ce qui leur arrive. Parce qu'ils croient agir pour le bien de tous alors qu'ils sont incapables d'être forts, de résister une seconde au flux puissant de la vie. Il n'y a que moi que j'aime, vous comprenez, tas d'handicapés? Toutes les filles sont à moi, et essayez de me frapper...

    Je suis Jérôme, destructeur des misérables salopes qui veulent me faire croire qu'elles me méritent. Je suis Jérôme, exterminateur des faibles. Et ce soir, personne d'entre vous ne m'arrêtera.

    Je feins une réserve de circonstance et baisse les yeux afin qu'elle ne me reconnaisse pas - et passe rapidement derrière son dos envoûté, pour m'en assurer un peu mieux. Mêmes frôlements, mêmes mains qui se posent sur les hanches et les emmènent alternativement du désir au toucher, à droite, à gauche, le balancement est osmotique. Ses bras dessinent autour d'elle des arcs de rêve, son bassin reconnaît le mien, je la sens tressaillir et sa respiration s'accélère, ça y est...

    La musique ralentit bientôt - un geste souple et ferme, et nous voilà l'un contre l'autre, face à face... Je m'approche, si près, fais le clin d'oeil particulier que je laissai échapper il y a trois ans... et je sens en elle un subit mélange de frayeur, de panique - je suis reconnu. D'un coin de lèvre, je la rassure, son malaise monte en moi - je m'en nourris, l'adrénaline explose en moi, un frisson d'excitation me fait vibrer tout entier - ma tête explose de milliers d'images. Elle ne tiendra pas longtemps, je l'embrasse subitement. Baiser rendu - elle s'est jeté sur ma bouche.

    Encore un baiser. Il n'y a plus que nous deux, le noir, et le monde dont le seul témoin est le sol sous nos pieds.

    Souvenirs fragmentaires, tout est allé si vite... je lui mords la lèvre de toute ma mâchoire, je lui arrache d'une brutale torsion du cou, recrache sa lèvre ensanglantée sur sa figure horrifiée - mon front pulvérise son nez qui, dans un craquement, laisse échapper une bruine rouge dont je me délecte. Mon poing pulvérise son arcade sourcilière, et je sens son oeil s'écraser sous mes phalanges d'acier.

    DÉFIGURÉE!!!!!! À VIE!!!!!!!

    Encore un crochet, la peau de sa pommette gauche se fend en deux - une large cicatrice pour tes soixante prochaines années, ma belle!

    Deux secondes se sont évaporées, pendant lesquelles elle a à peine eu le temps de se plier en deux de douleur et de hurler - avant qu'un direct dans le plexus ne lui passe l'envie de beugler.

    2h49 : Dans les toilettes, je récupère mon souffle - personne ne m'a poursuivi? Quoi? Merde, j'ai l'impression que tout le monde m'a vu - mais pourquoi personne n'a rien fait?
-"Putain, putain, mais c'est quoi ce bordel, je déteste, j'ai pas le contrôle! Putain j'ai pas le contrôle"

    Une dose - vite. Du sang - mais je me suis pas encore piqué? Oh merde c'est pas le mien - le mec qui me regarde a compris, il me cherche, il va m'exploser, et moi je tremble comme un camé qui a pas eu sa dose depuis quinze jours mais merde j'ai eu la mienne j'ai pas déconné j'ai assuré putain non mais arrête de trembler merde t'as eu ta dose MERDE

    2h55 : Je serre les dents - PUTAIN ça fait MAL!!! J'en crache quelques-unes en riant. Ah ma conne, je t'ai bien éclaté! Je me suis bien éclaté aussi, je m'en fous, je vais crever - mais toi tu vas vivre, et tu n'auras plus jamais ta belle gueule, tu seras condamnée à être laide, je me suis entraîné sur un paquet de filles avant toi et je peux te garantir que tu t'en remettras pas.

    Je vomis un mélange de bile et de sang, le visage écrasé contre terre, je ne peux plus bouger - une douleur atroce me scie le dos, mes jambes ne répondent plus. L'enfoiré qui servait de mac à cette pute m'a vraiment défoncé - l'enculé, il me laissait ma dose, je le défonçais avec une seule main!

    Je ris aux éclats, secoué de hoquets qui ne me font plus rien vomir.

-----
6h04 : Une forme blanche - du bleu - putain je bouge AAAH - du bleu, encore. Merde je pige ma cervelle tourne à vide mais pas assez j'ai mal, j'arrive pas à respirer, mais ce truc c'est un docteur ou je sais pas quoi en tout cas c'est blanc et ...

NOOOOOOOON! Laissez moi crever! Je veux plus vivre, pas comme ça - je les hais! Laisse moi crever!!


FILS DE PUTE!!!!

= commentaires =

Konsstrukt

Pute : 0
    le 01/07/2008 à 17:59:19
heu, j'ai pas tenu jusqu'à la fin, alors je sais pas si je suis bien placé pour les commentaires. l'histoire est pas intéressante, et le traitement très phallocrate. la meuf qu'il serre comme un étau, il y a toutes les chances qu'elle lui prête un bon coup de genou dans les burnes, au type. on voit bien que l'auteur n'a jamais essayé d'emmerder la gueuze.

sinon, sur la forme : le nombre aberrant de virgules tue le rythme des phrases longues, qui pourraient être élégantes sans ça, je trouve.
Hag

Pute : 2
    le 01/07/2008 à 19:21:50
Parce que tu crois que nous on les lit, les textes ?
Konsstrukt

Pute : 0
    le 01/07/2008 à 20:11:47
ouais mais moi, je suis moins doué en impro.
Zaroff

Pute : 0
    le 01/07/2008 à 21:03:12
Comme mes chers confrères, j'ai décroché...
Contre-paix

Pute : -2
    le 01/07/2008 à 22:36:24


Commentaire édité par Contre-paix le 2016-10-20 00:30:05.
EvG

Pute : 0
    le 01/07/2008 à 23:11:36
J'ai pas encore lu le texte... Tout ça parce que j'ai vu qu'il était maculé de CAP LOCKs MUUUUUUUUULTIIIIIIIIIVOOOOOYYYYYEEEEEEEEELIIIIIIIIIQUEEEEEEEES, et que je trouve ça ridicule. Un texte, que je sache, c'est pas un comic marvel, chier !
Aesahaettr

Pute : 1
    le 02/07/2008 à 00:39:05
Rien compris l'histoire du mac/dealer, le mec c'est censé être un emo qui a lu "The Game", ok, mais cette histoire de drogue ? Et puis le réveil avec les paupières qui clignent et le filtre flou sur l'image avec un mec en blanc qui s'affaire au dessus, ha ha ha que c'est original.
Gratuit, mal foutu, lourdingue.
Poubelle.
Konsstrukt

Pute : 0
    le 02/07/2008 à 09:25:44
contre-paix : je persiste à dire que ça n'est pas le narrateur qui est phallocrate (sauf à considérer qu'il ment pour enjoliver sa narration, mais aucun indice ne le donne à penser), mais bien le récit, qui considère les femelles comme incapables de se défendre contre les crétins dans son genre. d'autant plus absurde, vu le contexte.

et, je persiste. tu n'as sûrement jamais aggressé personne, sinon tu aurais d'autres anecdotes que ça à nous mettre sous la dents.

(la fin, il faut juste lire "fils de pute", ou on doit commencer avant ?)
Contre-paix

Pute : -2
    le 02/07/2008 à 21:34:54


Commentaire édité par Contre-paix le 2016-10-20 00:30:25.
nihil

Pute : 1
void
    le 02/07/2008 à 21:48:51
Le séducteur à moustache en night-club me fait beaucoup penser à Günther (http://www.gunthernet.com/)
Ca donne un coté intéressant au texte (oui il fallait bien ça).
Hag

Pute : 2
    le 02/07/2008 à 22:03:10
J'ai pas aimé. L'histoire de la revanche est simple, peu originale et mal faite (faut dire que je ressort de Transmetropolitan, alors niveau pétage de gueule je suis devenu difficile).
Quand à la fin... Ça part en vrille, mais ça reste trop gentillet, trop plat pour vraiment relever le niveau.

Je me suis fait assez chier.
nihil

Pute : 1
void
    le 02/07/2008 à 22:23:48
Putain j'ai raté le coche, au niveau de l'illustration :

http://www.solarnavigator.net/music/music_images/gunther_and_sunshine_girls.jpg
Contre-paix

Pute : -2
    le 02/07/2008 à 22:26:58


Commentaire édité par Contre-paix le 2016-10-20 00:30:35.
nihil

Pute : 1
void
    le 02/07/2008 à 22:34:13
Toi t'aimes un peu trop parler de toi. Con égotique.
Contre-paix

Pute : -2
    le 02/07/2008 à 22:48:27


Commentaire édité par Contre-paix le 2016-10-25 21:51:06.
Strange

Pute : 0
    le 03/07/2008 à 03:14:56
Le choix d'imposer Günther, avec petite moustache, chemise ouverte sur un torse rrrrhhh velu et bronzé, est une erreur. Le texte ne *pouvait* pas prétendre à une quelconque crédibilité avec une image pareille.

Hormis cette pénible impression d'être dans un téléfilm des années 80, ça m'a fait bof, comme texte. Le mec qui perd du poids, prend la décision DÉTERMINANTE, que dis-je, CAPITALE, de devenir un mâle irrésistible pour assouvir ses fantasmes de vengeances prépubères ne me touche tout simplement pas.

Toutefois, et ce sera le cadeau-bonux du texte pour moi :
"DÉFIGURÉE!!!!!! À VIE!!!!!!!"
On sent poindre dans cette exclamation un enthousiasme vigoureux, une énergie débordante, une fougue fringante. Il y a quelque chose, peut être dans la ponctuation, qui me fait penser au commentateur de basket à l'accent américain, mais qui commenterait un tournoi de bowling.

Bref, avis très mitigé pour ma part, je trouve que ça aurait gagné à être moins... anecdotique, et plus psycho-patho-mentalo-plouf.

EvG

Pute : 0
    le 03/07/2008 à 03:36:01
grenadine
Konsstrukt

Pute : 0
    le 03/07/2008 à 07:22:07
contre-paix : non, c'est une incitation à causer de choses qu'on maîtrise.
nihil

Pute : 1
void
    le 03/07/2008 à 09:59:32
Ah non là par contre je suis plus d'accord : si on se met à parler que de ce qu'on connait, on va devenir un site sur la masturbation et ça, ce serait... Ce serait ptêtre une bonne idée ouais.
Konsstrukt

Pute : 0
    le 03/07/2008 à 10:23:35
oui, en même temps, il n'y a pas que l'expérience vécue pour connaître quelque chose, hein.
(c'est pas déjà un site sur la masturbation ?)
Contre-paix

Pute : -2
    le 03/07/2008 à 14:09:57


Commentaire édité par Contre-paix le 2016-10-20 00:30:54.
Konsstrukt

Pute : 0
    le 03/07/2008 à 14:54:39
non, je ne suis toujours pas d'accord. ça n'est pas le personnage que je conteste, c'est les faits. les faits ne sont pas crédibles. un type qui aggripe une nana de la sorte, et lui parle de la sorte, il y a un certain nombre de chances qu'il se prenne un pain dans les couilles. si ça n'arrive pas, c'est qu'il y a une raison.
ce que je trouve phallocrate, c'est de considérer (et là je m'adresse à l'auteur, et pas au narrateur - à moins que dans le récit, encore une fois, le narrateur mente, mais il n'y aucun indice permettant de le penser) que la nana est une victime sans défense.

tous les serial-killers te le diront : les victimes sont des gens chiants, qui ne se laissent pas faire.

dans mon premier bouquin, je mettais en scène un violeur. pour rendre crédible les viols, j'ai usé d'un artifice bête mais efficace : ses premières tentatives étaient navrantes. mon héros se faisait défoncer par ses victimes. mais il a persévéré et, par le classique processus d'essais-et-erreurs, il est devenu un violeur acceptable.

dans ton texte, je n'arrive pas à croire à la scène. donc je sors du récit. donc je cesse de m'intéresser au narrateur, pour m'intéresser à l'auteur.
Aesahaettr

Pute : 1
    le 03/07/2008 à 16:07:10
C'est marrant comme concept, le violeur D&D.
Konsstrukt

Pute : 0
    le 03/07/2008 à 16:08:34
hein ?
donjons et dragons ?
Aesahaettr

Pute : 1
    le 03/07/2008 à 16:52:28
Bah ouais. Plus tu creep plus tu gain XP. C'est le même principe. C'est rigolo.
Konsstrukt

Pute : 0
    le 03/07/2008 à 18:46:23
aah, tiens, oui, j'avais pas fait le rapprochement.
on pourrait carrément créer une nouvelle classe de perso (interdite aux elfes, évidemment).
Aesahaettr

Pute : 1
    le 03/07/2008 à 18:59:34
Moi j'y pense sérieusement.
L'été, les jdr improvisés autour d'une bonne binouze.

commentaire édité par Aesahaettr le 2008-7-3 18:59:48
Contre-paix

Pute : -2
    le 03/07/2008 à 19:17:03


Commentaire édité par Contre-paix le 2016-10-20 00:31:08.
Konsstrukt

Pute : 0
    le 03/07/2008 à 19:55:26
certes, je l'ai peu relu.

(je suggère, comme habilité spéciale, le dick-stab)
Aesahaettr

Pute : 1
    le 03/07/2008 à 20:57:17
(ça serait un mélange hybride avec le voleur, pour ouvrir des coffres il devrait insérer son pénis dans les cadenas et s'injecter un fortifiant physique pour les faire éclater)
Carcque
    le 09/07/2008 à 12:23:20
Purée que je me suis fait chier. Et je ne sais pas ce que j'ai trouvé pire, la fin, le début ou tout le texte. Le personnage de dragueur-justicier de la mort balanceant des boules de feu à tout va est profondément ridicule. Les filles sont pas mieux. Le récit est, en effet, phallocrate : le mec a une réaction de mec, et la fille a une réaction de fille. Les blagues n'en sont pas. a un moment, y'a de la drogue, tellement bien placée qu'on sent littéralement l'auteur se dire "tiens, si j'y mets une petite dose ça sera encore trois fois plus cool". etc etc etc etc. Ce texte est un bouse. Mais alors une bouse tellement merdique qu'elle me rappelle celle de SAOC, surtout vu le temps que l'auteur passe après dans les commentaires à se trouver intelligent.

Aesah: tu m'invites pour un petit JDR? en me payant le train?
Carcque
    le 09/07/2008 à 12:25:03
Et nihil, faut respecter Günther. Günther, c'est mon pote.
Contre-paix

Pute : -2
    le 09/07/2008 à 16:51:08


Commentaire édité par Contre-paix le 2016-10-25 21:51:27.
nihil

Pute : 1
void
    le 09/07/2008 à 17:13:09
Ca y est la sitcom recommence. C'est fou, dès que tu fourres quelques humains dans un même secteur, ils se mettent tous à se croire suffisemment intéressants pour mériter un rôle dans Hélène et les garçons.
Hé mec, t'es transparent. Alors tu restes figurant, stp.
Mano

Pute : 0
    le 09/07/2008 à 17:47:06
Putain, avec des rolistes comme vous je sens que je vais pas m'emmerder. Iron fist comme arme de poing, évidemment.

Le texte ? Ah, non, je ne l'ai pas lu... merde, je commence à devenir un vrai zonar.
Aesahaettr

Pute : 1
    le 09/07/2008 à 19:27:07
Pas encore, petit scaragnou. Il ne me semble pas qu'il t'ait été une seule fois demandé si tu suçais ou avalais, ou les trois. C'est d'ailleurs une honte.
Carcque
    le 09/07/2008 à 19:59:39
ET MON INVITATION ALORS, MERDE§§§§
Aesahaettr

Pute : 1
    le 09/07/2008 à 21:09:43
T4AS V2RIFI2 DTCS ,
Marquise de Sade

Pute : 0
    le 09/08/2008 à 02:48:14
Autant de commentaires pour un texte aussi peu intéressant, c'est terrible.

C'est quoi ces vengeances à la con ?
Sachez mon bon monsieur, que si la vengeance se mange froide, c'est parce que la viande n'en est que meilleure.

une vengeance, ça vient lentement, faut la faire monter doucement, comme une bonne pipe. On commence avec le bout des doigts, puis peu à peu, on y ajoute quelques petits coups de langue, de vipère bien sur, puis on va un peu plus loin, avec quelques succions et mesquineries subtiles bien placée pour faire monter la sauce, et ce n'est que sur la fin qu'on accélère, mais dans des mouvements contrôlés, on part pas en vrille là comme ça, après t'en fous partout, tu savoures rien et tu te retrouves avec une queue molle et ta mère qui entre à l'improviste dans ta chambre.
Strange

Pute : 0
    le 09/08/2008 à 13:47:43
"Autant de commentaires pour un texte aussi peu intéressant, c'est terrible."

Si tous les auteurs y allaient d'une petite dizaine d'auto-commentaires aussi...
Flemme de me logger
    le 07/09/2008 à 00:51:00
Ben, euh, moi j'l'ai trouvé potable ce textounet. J'veux dire, il est bien au dessus d'un tas de bouzes (oui, bouZes) immondes qui se font moins défoncer le fion.
Par contre c'est vrai que la drogue, ça sert..euh...j'sais même pas comment le dire. Disons "à rien". Tout juste un coup langue cinq minutes après une giclette.
Ah, et j'allais oublier : j'insulte Glaux au passage.

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