Mr Denis

Le 04/10/2008
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par Mr Denis
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Thèmes / Obscur / Nouvelles noires
Défoulez-vous, c'est un nouveau.
Monsieur Denis vivait seul. Enfant il avait grandit seul, au cours de sa scolarité il n'avait jamais vraiment eu d'amis. Certes il fréquentait des gens, il avait même connu des femmes mais jamais rencontré l'amour. Fils d'une famille moyenne, il avait fait quelques années d'études et était devenu comptable dans une entreprise quelconque comme il y en a des milliers. Lorsqu'il avait été embauché, il avait vingt trois ans et nourrissait l'espoir de remplacé Mr. Bourbon responsable du département comptabilité de son entreprise. Au bout de vingt neuf année sans vague, il repris se poste qu'il convoitait a l'époque suite au départ en retraite de Mr Bourbon. Il avait alors cinquante deux ans et vivait seul. Ses parents étaient décédés dans un terrible accident quelques années auparavant mais cela ne l'avait pas affecté plus qu'une disparition parmi tant d'autre.
Il habitait le même appartement depuis qu'il travaillait mais en était devenu propriétaire quelques années plus tôt car il aimait être a l'abris du souci que pourrai lui provoqué un déménagement. Son quotidien était rythmé comme une pendule. Lorsqu'il se levait, il faisait sa toilette, s'habillait face à la glace de son armoire pour ne négliger aucun détail de sa tenue. Ensuite il entrait dans la cuisine, allumait son poste de radio pour se tenir informé des nouvelles. Il mangeait toujours le même déjeuné: trois biscottes à la confiture d'abricot, une tasse de café sans sucre et le dimanche il s'accordait parfois un yaourt.
Chaque matin il partait lorsque son horloge sonnait sept heure et demie, il prenait un bus durant trente cinq minutes s'il n'y avait pas trop de monde et que les avenus n'étaient pas encore bouchées.
Depuis trente quatre ans déjà il entrait par cette petite porte banale, saluait la secrétaire et s'installait dans son office. Les murs étaient d'une couleur ocre passées, rien n'y était affiché et son bureau était toujours rangé de manière irréprochable. Il ne côtoyait guère ses collèges de travail et ne prenait pas le soin d'assisté au événement organisés comme les pots de départ ou les week end de l'entreprise en province.
Un soir, en sortant de son travail, il décida de se promené avant de rejoindre son logis. Sans doute avait il conscience que la solitude de son quotidien était pesante. Il descendit un premier boulevard sans même se soucier du chemin qu'il empruntait. C'était un soir de mai, la chaleur commençait à arrivée mais une légère brise demeurait présente pour lui rappelé que l'été n'était pas encore là. La nuit tombait déjà lorsqu'il se rendit compte que sa balade l'avait emmené sur les rives du fleuve qui scindait la ville en deux. Il sentait l'humidité froide qui remontait du cours d'eau et déclencha en lui un étrange frisson. Il remonta plus au centre de la ville et s'assit sur un banc. Il regardait passer les gens. Des adolescent en groupe, des jeunes parents souriants, des personnes âgées... Il scruta méthodiquement chaque individus mais ne parvint pas une seul fois à retrouvé en ces gens la moindre caractéristique de sa propre personne. Très vite il fut saisi par une étrange torpeur. Pourquoi était il si différent? Comment pouvait il se définir face au reste des être humains qu'il voyait là défiler sous ses yeux? Son mal-être grandissant de plus en plus il décida de reprendre la rue et de rentré dans son antre. Il marchait vite car il commençait à avoir peur. Un peur étrange, injustifiée mais viscérale. Il trébucha et heurta le sol. Lorsqu'il se releva il compris qu'il était perdu. Une forte douleur au genou l'empêcha de reprendre son chemin de suite. Il contemplât les alentour et fut totalement incapable de reconnaître les lieux. Jamais encore il n'était venu dans se quartier. Il voulut demander son chemins mais il ne rencontra personne. Il était seul. Aucun bruit ne hantait les lieux. Seul un étrange silence l'accompagnait. Il était terrorisé, il se mit a courir malgré la douleur grandissante à sa jambe. Il chuta à nouveau mais plus voilement. Il perdit connaissance.
Lorsqu'il reprit ses sens tout lui parut flou et brumeux. Il était en sueur et haletait. Il avait mal au crâne et se sentait fatigué. Il senti une immense douleur envahir son sexe et regarda entre ses jambe. Horrifier il tomba en arrière. Il observa au tour de lui et remarqua qu'il n'était plus au coeur de la ville mais dans un de ses jardins retiré a l'est. Il se rhabilla et découvrit qu'il était couver de sang, ses vêtements était déchirés. A ses côté gisait une femme dont il n'avait pas le souvenir du visage. Elle semblai inanimé et était elle aussi couverte de sang. Il se releva et passa sa main dans ses cheveux. Il senti une bosse sans doute hérité de sa chute. Il se frotta le corps et ne découvrit aucune plaie pouvant expliquer une telle profusion de sang. Il en était couvert du visage au sexe. C'était sans doute celui de la femme. Une violente douleur le rappela au niveau de son entrecuisse. Il se découvrit et vit enfin d'où pouvait venir toute cette sève. Il découvrit sur son membre une morsure profonde et encore ouverte. Il s'approchât de l'être inanimé, lui pris le pou. Elle était morte. Comment? Pourquoi? Mais qu'avait il fait? Il se tordait de frayeur en regardant cette dépouille. Très vite la panic le surpassa. Il pensa rapidement à se débarrasser de la dépouille qui lui vaudrai la peine de mort. Il tenta de la soulevée pour l'emmener au fleuve mais il n'y parvint pas, il n'avait plus la moindre force. Il se pliait sous la douleur de sa jambe. Il ne pu la soulevée que sur quelques mètres mais pas assez loin pour sortir du jardin. Enervé il frappait se corps inerte, il se frappait également, il était devenu un assassin. On le poursuivrai, on l'arrêterai, son jugement serai sans appel: si elle était une honnête dame il serai exécuter en place public, si elle était une prostituée comme il en traînait souvent en ces lieux, alors il mourrait sans que qui que se soit ne s'en souci. Il ne voyait qu'une seul issue. Il s'approcha d'un vielle arbre. Il enroula sa ceinture autour de la première branche qu'il pensa correcte pour accueillir son ignoble dépouille d'assassin. Il monta. Se sangla la nuque. Il vit sa vie défilé. Il se vit seul, toujours seul. Il sauta. La ceinture l'étranglait, il sentait son sang lui frapper les tempes. Il eu un doute quant à sa fin. La strangulation fit monté en lui une étrange sensation qu'il ignorait encore jusqu'à cette nuit. Il se sentait vivant, il se sentait libre, heureux, accomplie. Il parvint à se dégager et s'effondra sur le sol humide. Il repris sa ceinture, regarda une dernière fois cette inconnue qu'il avait tuée, celle par qui sa vie était enfin devenu excitante. Il se dépêchât de rentré avant que le jour soi levé.
Lorsqu'il se réveilla au quatrième coup des six du matin, il reprit son oeuvre matinal quotidienne comme s'il n'avait jamais vécu cet épisode de la veille. Il alluma son poste de radio, il recouvrait une biscotte de confiture lorsqu'il entendit l'atroce nouvelle. On avait fait à l'aube la découverte d'un corps inanimé,mutilé et violé dans un jardin de la ville . Il continuât de mangé, en pensant que se soir encore peut être, il retournerai se promené pour entendre au levé de pareille nouvelle en mangeant sa biscotte...