Turpitudes

Le 01/07/2011
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par Chevin
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Thèmes / Débile / Infos
Ce texte est bien écrit par rapport à ma capacité mentale de compréhension des choses complètement sérieuses. Ici on sent bien la volonté de l'auteur de faire de belles phrases, des beaux mots, mais cet élan semble avoir été abatu en plein vol, un peu comme le Tupolev de feu le président de ma chère pologne d'adoption. D'ailleurs s'il plane un doute il est vite dissipé par le commentaire qu'a laissé l'auteur en introduction qui ne laisse aucune ambiguité. On dirait une sorte de polaroïd du quotidien d'une famille de consanguins transfusés en boucle.
Un texte qui doit avoir un peu plus d'un an, totalement dénué de sens, donc inutile de réfléchir ! Ah oui, et pas terminé, de surcroît... (ndlr: no comment)
Encore une nuit passée à errer dans les méandres de mon inconscient torturé. Sans doute le ragoût infâme de tante Yvette. Si seulement elle n'avait pas la fâcheuse manie d'y rajouter sans cesse un demi-litre d'huile... J'avais rêvé de folles escapades champêtres à dos de rhinocéros scintillants, d'épiques batailles médiévales déguisé en strip-teaseuse, de scènes de torture épouvantables à coups de branches de céléri sur des prêtres hérétiques.
Au salon, Gudule se complaisait à narrer à un régiment de spectateurs subjugués les récits pittoresques de ses amours d'antan. Je tentai furtivement de gagner la cuisine en frôlant les murs dans mes pantoufles molletonnées, tel une anguille espiègle en quête de mystère, mais Philomène, la bonniche crut bon de devoir signaler ma présence à l'assemblée en éructant une incantation confuse et tonitruante , qui, je le compris plus tard, n'était en réalité que mon prénom qu'elle peinait à prononcer depuis que j'étais lardon. Résigné, je rejoignit les rangs tête baissée, condamné à ingurgiter pendant le dîner les affabulations indigestes de ma tante, qui de sucroît, gueulait inlassablement car elle était sourde comme un vol-au-vent.
La tante Gudule était un vautour de mauvaise augure, un spécimen rare de ces rapaces hargneux que l'inexorable flot du temps ne rendait que plus vorace, toute en longueur, les cheveux huileux de nature, et la voix douce comme une caresse de papier de verre.
Depuis quelques minutes maintenant, et sans que je n'y fisse auparavant attention, Médor, le bichon de ma tante, se faisait un festin de mes chaussons, et je décidai de le congédier délicatement d'un habile coup de pied latéral. [...]