Le clown qui ne faisait pas rire

Le 23/05/2012
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par Yothar_Ace
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Thèmes / Semaines Textes De Merde / Semaine 'textes de merde' 06
Bon. C'est la semaine texte de merde mais en fait on est pas sûr que ce soit spécialement à marquer d'une pierre blanche, parce que c'est un peu toujours la fête au caca, ici. Que les zombies du site se réveillent donc, les publications reprennent (feignasses).
Il était une fois, l’histoire d’un clown dénommé Claude, vivant dans un chapiteau enchanté au dessus des nuages. Il vivait aux côtés d’Edward, son meilleur ami, un cyclope alcoolique, ainsi que de sa petite-amie, Rosana, une naine unijambiste.
Le clown, n’avait que très peu de succès auprès de son public, qu’il aimait malgrès tout, mais quand ce dernier criait à tue-tête « Une tarte pour le clown ! Une tarte pour le clown ! », Claude se sentait alors si triste qu’il avait alors des pensées suicidaires. Heureusement, Edward, aussi sage était-il, savait le consoler et lui donnait quelques astuces, pour se faire aimer de son public, mais hélas, ce clown n’était décidemment pas drôle. Pourtant, il faisait beaucoup rire ses amis, notamment quand il prétendait sur un ton ironique, à qui voulait l’entendre, qu’Edward lui apportait le mauvais œil lors de ses représentations sur scène. Sa situation amoureuse amusait, elle aussi, beaucoup la galerie. Mais Rosana n’en avait que faire, et même si elle avait une petite taille, ses qualités étaient cependant nombreuses. Elle était conciente que son handicap n’en était pas pour son copain, qui lui affirmait qu’elle était « petite à l’extérieure, mais grande à l’intérieure ; comme une Mini. ». Il disait aussi que la taille ne comptait pas, sauf en centimètres. Claude aimait beaucoup Rosana, et voulait lui faire un enfant. Mais Rosana ne pouvait pas à cause de son handicap physique. Claude s'enfonça alors dans la déprime, il faillit même, un jour, tromper Rosana avec Juliette, la femme-tronc, mais comprennant son erreur, il se dit qu'il ne commettrait plus la même erreur.

Pourtant vint un jour, ou le clown craqua. Il venait de rentrer des courses et avait surpris Rosane et Edward, en plein ébats amoureux. Edward se justifia de façon assez ironique, en prétextant qu'elle lui avait "tapé dans l'oeil", tant qu'à la naine, elle "avait pris son pied comme jamais", mais Claude devint comme fou. Il s'emparra d'une fourchette, et se rua sur le cyclope, et lui creva l'oeil. La naine, affolée hurla, mais il prit la fuite en trainant l'infidèle, lui broyant ces petites mimines. Il l'enferma dans sa cave, l'endroit ou il s'exercait quotidiennement pour affiner son talent d'humouriste. Il lui tendit un foulard, pour sécher ses larmes, en sortirent des dizaines, multicolores de sa poche, puis d'un rire machiavélique, lui dit qu'ils allaient jouer à un petit jeu macabre, pour la punir. Il sortit, en enfermant la naine derrière lui, puis revient une petite demie-heure plus tard d'un fil de barbelé d'un bon mètre de longueur. Il la força a jouer à "la corde à sauter piquante". La naine, tanta bien de le supplier d'arrêter, mais Claude n'écoutait plus. Il avait les yeux injectés de sang, uniforme à son nez rouge. Puis ils jouèrent. Rosana, épuisée par son handicap, finit bien vite, ensanglantée de son unique jambe. Le clown riait, riait, riait d'un rire dément et incontrôlable.

Depuis, cette aventure, il finit sa carrière en prison. Les détenus l'écoutent longuement, et, hilares, félicite le clown pour cette "bonne histoire". Claude est fier. Il séduit enfin son public. Son travail est reconnu à juste titre, il se sent comme un héros...une star.