LA ZONE -

Insultes façon 16e siècle

Le 02/07/2002
par Zone Inc.
[illustration] Les zonards regorgent d'idées à la con en ce moment, c'en est presque pitoyable...
Paraissent aujourd'hui quelques insultes balancées à la gueule des uns ou des autres, mais attention : en rimes uniquement, à la Cyrano de Bergerac.
Extension du domaîne de l'insulte.

Par Lapinchien, Shirow, Etylhic, Gwen, nihil.
Ode à Shirow (par nihil) :

Oôôô toi busard de mes deux
T'es qu'un enfoiré de loqueteux
Et j'aimerais t'émietter la gueule
D'un revers de main : un seul.

Oôôô toi pauvre connard débile
Je souhaiterais t'enfermer sur une île
Puis y balancer une belle ogive
T'en prendrais plein tes sales gencives

Oôôô toi sans qui je serais heureux
je te aime pas pauvre merdeux
Je vais t'éventrer à coups de pied
Qu'on puisse vérifier ce que t'as bouffé

Oôôô sale babouin de bas-étage
Je vais te foutre dans une cage
Et puis jte vendrais à un cirque
Putain ce que tu m' fout la trique !

(le post fondateur. Un monument. On ne peut que rester béat d'admiration devant une telle perfection. Tout le reste n'est que pâle copie)



Réponse (par Shirow) :

Nihil,
espece de gros debile
toa ossi t kun povre enfoire
tu ne dois pô en douter

avec la sale tronche d enculé
tu fais peur aux bébés
avec ton dos bossu et ton crâne pelé
tu fais peur aux mémés

je vais te defoncer le fion
a grds coup de barre a mine
tout de maniere t tellement bourré
ke tu ressembles a Eltsine

moa ossi je te aime pas
mais je ne vais pô te foutre au cirque
car bien ke tu sois kun gros cancrelat
tu ne me fous pô la trik

(Mouarf, parodie ridicule et hargneuse, pleine de bassesse et de fautes d'orthographe. Mieux vaut ne pas s'y attarder. Poursuivons la visite, je vous prie.)



A M. Goret, déjà paru quelque part entre les pages crasseuses de la Zone (par Etylhic) :

Un goret un peu cochon, se conduisait comme un porc,
Avec les femmes, il ne lui restait plus que les belles de nuit,
Encore que, seules, dans sa race, on voulut bien encore de lui,
C'est ainsi, qu'un jour, ou il puait encore plus fort,
Il en avisa une, pour savoir quel était son prix.,
S'il y avait des conditions, s'il serait reçu en ami.
Devant sa mine pitoyable; la belle lui dit en ces mots :
- Ce sera sous le porche, si tu n'as qu'un écu en poche.
- Et si je détiens plus, que m'offres-tu en gros ?
Tu serais fortuné ? sais-tu que tu n'est pas si moche ?

Pour huit écus en tout, je puis t'offrir le rêve,
Là haut, sous les faîtières, je te ferais mille douceurs,
Tout ce qui est interdit, je le ferais sans trêve,
Toute la nuit durant, tu connaîtras le bonheur.

Notre verrat, sortit, quoi qu'on en dise, sonnant et trébuchant, dix écus !
Quoi ? Avait-elle bien compris ? A ce point, la truie lui avait-elle plût ?
- Ce sera alors la fête, vous saurez tout de mes charmes aréolaires !
Que devrais-je faire en plus, monsieur est connaisseur,
Pour ajouter encore au montant du bonheur ?
- Que nenni, dix fois sous le porche ferait mieux mon affaire.

Le remarquable à son prix, mais c'est affaire de curieux
Du délicieux sur terre, qui vivent en Epicurie.
Parfois, on dit : c'est trop cher, je n'en ai plus envie,
Alors que la goinfrerie, c'est souvent plus dispendieux.

(sous forme de fable, avec morale stupéfiante d'imbécilité et un style ridicule. Gaussons nous ensemble de cet ahuri : ah ah ah)



Pour Gwen, qui a eu le malheur de rappeler que le texte ci-dessus était déjà paru (par Etylhic) :

Gwen, petite femme à problèmes
la cochonne tu ne dois dénigrer
c'est ton humour qu'il faut renouveler
tant pis, je l'ai refourguée quand même

Ton Shirow tu devrai t'occuper
par Tulia il se fait sucer
dans ton dos il se fait draguer
ses bibines tu devrai planquer

Si Lapinchien à la gerbe aux babines
c'est bien lui qu'il faut complimenter
son éditorial, de rire m'a fait pisser
toi jamais ne m'as fait plaisir à la pine

je suis grossier, j'en conviens
et même si ça ne vous plaise
ses articles le disent bien
ceux qui n'y adhèrent pas sont de la baise

(texte plein de fiel et d'agressivité discourtoise, on sent la montée d'une certaine rancoeur qui poussera l'auteur à s'enfuire honteusement sous les sifflets de l'assemblée)



Réponse à Etylhic (par Gwen) :

Ainsi donc ce pauvre et triste sieur se permet
Sur mes plate-bandes de venir empiéter
Faire des mots d'esprit mais sans être grossier
Voilà exercice qui requiert dextérité

Le train de votre ironie à l'humour rance
Roule sur les rails de mon indifférence
Mais pour amuser la galerie captivée
Je répondrai tout de même à vos quolibets

Mes classiques ne sont point à revisiter
Pourtant bien les votres à vite renouveler
Quant à Shirow fi l'animal n'est pas dupe
Il reviendra bien assez tôt dans mes jupes

A la fin de toute histoire il y a une chute
Ainsi donc j'irai rapidement droit au but
Qui se sent trop pisseux prend ses dispositions
Vous vous sentirez bientôt morveux trublion

Faire plaisir au trois-pièces point l'intention
Je n'ai eu et n'aurai dans mes interventions
Bien au contraire à présent je vous l'assure
De votre cas je m'occuperai dans le futur

Pour achever ce pamphlet sans grande allure
Voici un fort bon conseil soyez en sûr
De votre coma ne sortez cher Etylhic
Que pour penser à écrire un bon article !

(on sent l'auteur vexée et proche de se taper la tête contre les murs. Heureusement que son rival n'est pas à portée de la main. On essaie ici de masquer une certaine forme de furie sous des airs d'ironie et de supériorité méprisante. Sans y parvenir, bien entendu.)



Pour quelques unes des auteuses de la Zone (par Lapinchien) :

Tulia est une grosse pute,
Qui tapine sur la Zone,
La salope connait la jutte,
De tous les gars du forum...

Amanite dans l'Antichambre,
A des plaisirs plus subtils,
Elle tire a donf sur le chanvre,
Tarpé diem est son idile.

Gwen est ma chef directe,
J'arrive en retard expres,
De Nihil, j'suis les préceptes,
et lui caresse la raie.

Djinny elle secretement,
S'amourache de Charles Ingalles,
Revant de l' prendre par devant,
Walnut Grove lui touze et valse.

Cep elle est une Quebequoise,
Une frigide du cul en sommes,
Il n'y a que son loup Ambroise,
qui lui ait croqué la pomme!

Voilà ces 5 drôles de dames,
Sont vos hotesses en ces lieux,
1 Euro c 'est pas une vanne,
Et toutes vont dans ton pieux!

(petite chansonnette de rue insultante, vulgaire et à peine digne de M. Goret, ce texte ne peut en aucun cas être qualifié d'oeuvre. Au mieux de refrain populaire)



A Lapinchien (par nihil) :

Mi-Lapin mi-chien mi-tanche
C'est un blaireau et un glaireux
Je suis sur qu'il fait la manche
Pour payer ses gags foireux :

"une ptite pièce Mesdames Messieurs
Ou bien peut-être un calembour
Daignez aider un miséreux
Actuellement en manque d'humour"

Mais les recettes de ce "métier"
Il les dépense dans la boutanche
Du coup ses vannes sont à chier
Mi-Lapin, mi-chien, mi-tanche.

(admirable ritournelle acide et hilarante. L'auteur se dresse ici contre l'un des pires ennemis de l'humanité et le tourne totalement en ridicule. Sommet du genre.)



Réponse (par Lapinchien) :

Moitié Homme, Moitié robot,
Le plus valeureux des héros,
Bioman, Bioman, héros de l'univers !

Comme un arc-en-ciel courageux,
rouge,rose,vert,jaune et bleu,
Bioman, Bioman, héros de l'avenir !

Les forces du mal,
du vide sidéral,
Bioman, Bioman, tu sauras les briser!

(complètement harassé par l'assaut encaissé plus tôt, Lapinchien perd tous ses repères et se met à bugger et à raconter n'importe quoi. Recrache telle quelle une mélodie de son enfance. Bon pour l'asile.)



A nihil (par Shirow) :

Shirow connard !!
ah nan merde

Nihil connard !!
oué c mieux la

(déstabilisé par la toute-puissance de son adversaire, Shirow ne sait plus où il en est. Ceci ne mérite même pas un commentaire.)



A nihil et Shirow (par Etylhic) :

Un Nainhill se cuvait Dans un tonneau de ricard pur
Un ripoux qui n'avait rien becté cherchait aventure
Et en ces lieux il aurait bien graillé.
«Qui t'as dit de boire mon breuvage?
Gueula ce Shirow plein de rage.
Je vais te choper et te faire regretter.
-Boss, répliqua l'Nihill, que ta majesté
Ne se prenne pas la tête,
Mais dis plutôt que j'étais à la buvette,
En train de descendre du nectar sans eau
Dans le ruisseau
Quelques mètres en dessous d'elle.
Je ne voulais en aucune façon
T'embêter pour ta boisson.
-Tu 1'as salie ! reprit ce brêle.
A ce qu'il paraît tu disais plein de conneries sur moi l'année
dernière?
-Tu rigoles, j'étais encore un petit têtard dans le bide de ma mère.
Je suce encore le sein.
-T'es grillé : si ce n'est pas toi, c'est ton frangin.
-J'en ai pas.
-C'est donc un des tiens.
Vous rigolez pas, toi, tes bergers, et tes chiens.
On m'a balancé la mèche, il faut que je te brise la tête"
En haut de la Colline des Blaireaux
Le bestiaux l'attrapa
Coup de tête, manchette et balayette,
L’Nihill , la tronche lui fracassa...
Moralité : pas faire chier la bête quand t'est qu'une mauviette...

(contre la grandeur toutes les petites vermines se mettent à japper lamentablement, comme c'est ici le cas d'Etylhic dans cette nouvelle fable à la "roman de Renart" complètement foireuse, où l'on mêle allègrement nihil à la populace incarnée par Shirow. Lafontaine en rigole encore...)



(les commentaires étaient, comme vous l'aurez compris, assurés par nihil dans toute sa gloire. Applaudissez.)


= commentaires =

Kirunaa

Pute : 1
    le 19/03/2004 à 10:48:44
Le parti pris, c'est mal.
Aesahaettr-
    le 09/03/2006 à 23:32:46
On ne peut pas, en tous cas, le taxer d'autodérision excessive.

Vous fûtes parfait, maître nihil, voulez-vous que je vous décline au neutre, au féminin, au masculin ? vouslez vous que je fasse langoureusement couler une fiole de laudanum sur votre auguste palais ? Une petite pipe, ô grand publicateur ?
Lola
Siecle    le 19/09/2007 à 19:15:37
Pauve Con
Biranavi
    le 02/06/2008 à 19:14:20
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Commentaire édité par Glaüx-le-Chouette.
    le 02/06/2008 à 19:20:16
J'ai édité ci-dessus pour des raison de page explosée, mais le sens profond de ce cri du cœur, même si c'est un cœur de macaque trisomique, semble valable.
Anonime
/    le 10/07/2009 à 20:44:04
pas mal trouver les premier poème ( si on peux appeler sa des poème)
    le 10/07/2009 à 21:00:40
Trouvons ensemble les mots bien graphiés.

J'en trouve sept, sur quatorze mots.

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