LA ZONE -

Probable autofiction dans une improbable dystopie - 04 - Emmerdes à fragmentation

Le 13/11/2016
par Lapinchien
[illustration] On ne peut pas impunément tenir tête à ces psychopathes de la haute finance sans méchamment s'en prendre plein la gueule en retour. Je l'ai fait car contrairement à eux j'ai une morale et des principes et puisqu'en réalité je me défendais comme ils m'avaient agressé les premiers. Je ne suis même pas un lanceur d'alerte, ni même un dissident subversif. J'ai juste réclamé ce qu'on me devait et une compensation pour les gênes occasionnées. Je ne regrette pas les assauts menés contre ces escrocs même si ça m'a coûté cher : j'ai perdu tout ce que j'avais construit de mes mains, le boulot que j'avais créé dans une entreprise que j'ai fait prospérer depuis ses débuts, deux fonds de commerce qui m'ont été spoliés, la totalité de mes soi-disant amis qui se sont évaporés, collatéralement aussi tous mes projets de futur, l'agrément d'adoption de mon gamin et ma santé physique et mentale. La tactique malsaine de ces dangereux dégénérés consiste à me black-lister, me voir sombrer lentement dans la folie et l'indigence car ils tiennent les dernières ficelles et espoirs auxquels je peux encore m'accrocher. Ils croient peut-être que parce que j'ai perdu quelques batailles truquées et que je suis à l'agonie je vais m'agenouiller, les implorer, leur tailler une pipe pour qu'ils m'achèvent par pitié d'une balle dans la tête pour mettre fin à mes calvaires ? Qu'ils n'y comptent pas trop ! Dès que je le pourrai, quand ils s'y attendront le moins, je leur sauterai à nouveau à la carotide, pratiquerai une trachéotomie improvisée à la seule force de ma mâchoire et leur cracherai à la tronche leur putain de glotte de fils reniés de gigolos.
Pour écarter de leur route, définitivement, un élément qu'ils jugent perturbateur, cette coalition reptilienne, atlante et lémurienne n'hésite pas à déployer tout son arsenal de coups bas. En réalité ces joueurs de casino obsessionnels et compulsifs fantasment totalement sur mes intentions et surévaluent lamentablement mon potentiel de nuisance à leur encontre. J'imagine que ces gars sont du genre à prendre des antibiotiques à la moindre quinte de toux. Certes, eux et leur pairs occupent dans l'ombre nos nations et continents, ils vampirisent toutes les forces vitales et créatrices, tout ce qui nous pousse à agir sur le monde, jusqu'à ce que nous sombrions dans la déprime, totalement dévitalisés. Ils font cela pour la simple et bonne raison qu'ils n'ont pas la moindre once de talent, pas le moindre don, oubliés des muses et des divinités lors de la grande distribution. Ils ne savent donc pas ce que c'est que de travailler dur et préfèrent plutôt spéculer avec l'argent des autres, via des fonds de pension, à l'innovation et la gestion d'actifs de tiers. Ceci leur confère un pouvoir usurpé aux foules dont ils prétendent mordicus être les représentants légitimes alors qu'ils les rançonnent sans mandat.

J'ai emprunté le vortex violet à plusieurs reprises afin d'établir la chronologie précise qui suit. Elle couvre deux des multiples affaires qui me sont tombées dessus comme par hasard. Probablement dans les courriers que j'ai échangé avec cette bande de bâtards finis au pipi, je suis tombé juste sur les montages obscurs de sociétés et autres malversations que j'ai mis en évidence. Ils m'en veulent à mort et déchaînent inexplicablement sur ma personne des attaques furieuses et pernicieuses, le nec plus ultra des tortures psychologiques. Autant vous dire qu'ils ont arrosé et/ou menacé mes avocats, mes conseils, mes médecins et psychiatres, tous ceux qui a un moment où l'autre ont tenté de m'aider à me relever. Vais-je évoquer la concussion dans le système judiciaire ? Mais non, ça n'existe pas, voyons ! Je parlerais plutôt de coïncidences intrigantes et dysfonctionnements à répétition tout à fait étranges.

Acte premier : l'argent est le nerf de la guerre, mais dans le feu de l'action, surtout si on est assiégé, on ne compte pas, on essaie juste de survivre à tout prix. Premier objectif de l'assaillant, engager une bataille d'usure jusqu'à ce que les ressources de l'assiégé soient réduites à néant. Quand on dispose de moyens, ce n'est même pas la peine de s'exposer, il suffit de louer les services de quelques mercenaires peu scrupuleux tout en supervisant les assauts du haut de sa tour d'ivoire.

30/04/12 Une plainte au pénal est rédigée par Maître AMSTERDAM contre Messieurs WHITE et LUXEMBOURG. Cette plainte ne me convient pas, remplie de multiples fautes, inexactitudes, de failles stratégiques concédées à l'adversaire, des brèches dans lesquelles il pourrait s'engouffrer facilement pour démolir mon argumentation. Je demande à l'avocat de ne pas la déposer.
30/06/12 J'adresse une lettre à Monsieur PINSON où je lui explique, schéma à l'appui, comment ses filiales financières ont complètement gangrené l'entreprise dont je suis actionnaire historique, en détaillant les mécanismes qui font qu'en réalité et comme la loi ne l'y autorise pas, il détient le pouvoir. Je lui expose sans y mettre les formes qu'il maquille le parachutage au conseil de surveillance d'un de ses vieux amis, Monsieur LUXEMBOURG, ce qui est interdit pour éviter les conflits d’intérêt. De surcroît, je dénonce le procédé fallacieux qu'il emploie lorsque, prétextant un effet levier, il ordonne la création d'une holding afin d'y transférer entre autres mes actions sans qu'on m'en explique les raisons véritables, en m'affublant (cerise sur le gâteau) d'un associé peu recommandable, Monsieur MALAN, un escroc notoire condamné à plusieurs millions d'euros par l'Autorité des Marchés Financiers. Cet associé fantôme via une société écran située dans un paradis fiscal pourra tout à loisir verrouiller toute décision émanant du directoire "officiel" qui ne conviendrait pas à Monsieur PINSON, en faisant jouer sa minorité de blocage, ce qui est à nouveau tout à fait illégal même si cela est acté sous seing privé.
02/08/12 En désespoir de cause je prends contact par email avec Maître OCEAN avec la lettre adressée à Monsieur PINSON en pièce jointe. J'indique chercher la conciliation avec la partie adverse. Je décris ma situation catastrophique (travail perdu, santé détruite, futur anéanti, noyé sous les crédits et les dettes au trésor public du fait de mon licenciement peu courtois et toutes les dépenses que j'ai dû engager pour me défendre face à la férocité du lynchage dont je fais l'objet à tous les niveaux).
07/08/12 Je relance par email Maître OCEAN pour constituer une plainte au pénal et reporter l'audience imminente de ma plainte au civil.
08/08/12 Par email, je confirme connaître le tarif horaire de Maître OCEAN soit 350€HT/heure.
21/08/12 Maître FLAUBERT, son associé, me confirme qu'il y aura un rendez-vous début septembre. Mon affaire l'intéresse même s'il est très select. J'avoue l'avoir contacté car il me semblait être une personne intègre puisqu'il était à l'origine de la condamnation de Monsieur MALAN dans une précédente affaire.
28/08/12 Je rencontre Maître OCEAN qui dit manquer de visibilité pour une convention d'honoraires. Remise de deux acomptes par chèque de 6.000€ soit 12.000€. Il connaît mes difficultés financières et ma forte déprime suite aux harcèlements et licenciement, au chômage, aux menaces d'être black-listé qui semblent déjà à cette époque très concrètes au quotidien. Je lui dis que la plainte au pénal doit être déposée à Paris. Je lui dis ainsi qu'à Maître FLAUBERT que je ne pourrai pas payer d'avantage. Je lui laisse un constat d'huissier original, un DVD contenant l'historique des affaires, mon argumentaire, annexes emails, courriers, documents, un dossier détaillant le volet santé et le projet de plainte rédigé par Maître AMSTERDAM. Le soir même, j'envoie un email à Maître OCEAN pour circonscrire le périmètre des deux affaires, soit au au pénal attaquer Messieurs WHITE, LUXEMBOURG, MALAN, PINSON, PABLON pour escroquerie en bande organisée, et au civil, étendre la plainte visant AKTUPU HOLDING à AKTUPLAIS puisque j'en étais le salarié au moment des harcèlements. Confirmation de réception de Maître OCEAN.
30/08/12 Je suis confronté à un improbable chantage à la conciliation de la part des avocats de la partie adverse. J'en fais part à Maître OCEAN qui rappelle à tout ce beau monde, la déontologie et les textes de loi, prévenant par courrier officiel que si cela ne cesse de suite, il en informera le bâtonnier.
31/08/12 Maître OCEAN informe la partie adverse que nous envisageons une éventuelle conciliation puis il m'explique que c'est une façon de gagner du temps pour constituer une plainte au pénal et peser dans la négociation. Je demande à avoir de la visibilité sur d'éventuels dépassements des précomptes pour qu'on me se retrouve pas bloqués par des honoraires que je ne serais pas en capacité de régler, poussé de fait à la conciliation avec la partie adverse. Je demande si un accord avec STARK SOCIETY est légal et peut me permettre d'aller au delà du précompte.
05/09/12 Maître FLAUBERT me rassure sur le caractère légal d'un accord avec STARK SOCIETY et je demande par email s'il est dans mon intérêt. Maître OCEAN me rassure sur cette possibilité mais dit devoir l'étudier, que le moment n'est pas venu. Le soir même, Maître OCEAN m'annonce par email à 19H54 : "Pour répondre à vos inquiétudes légitimes concernant mes honoraires, je tenais à vous indiquer que je vous informerai régulièrement de leur évolution. Tranquillisez-vous sur ce point, vous ne serez jamais obligé de négocier avec la partie adverse si vous ne le souhaitez pas et surtout pas pour une question d'honoraires ! Soyez-en assuré."
11/10/12 Je précise à nouveau le périmètre de la plainte au pénal, les personnes visées, j'indique l'envoi d'un second constat d'huissier.
17/10/12 Je reçois par email un projet de plainte au pénal qui ne respecte pas le périmètre que j'ai défini, soit les personnes visées, les méfaits reprochés et la ville de dépôt. Comble de la stupeur : c'est un copier/coller à peine remanié de la plainte rédigée par Maître AMSTERDAM présente dans le DVD remis à Maître OCEAN.
06/11/12 Suite à l’envoi d'un email j'ai confirmation téléphonique par Maître OCEAN de la réception de mon second constat d'huissier.
11/11/12 Sur 20 pages du projet de plainte je fais 78 retours importants dont le fait que les deux constats d'huissier constituent des preuves indispensables sur lesquelles il faut impérativement s'appuyer.
12/11/12 Un report de mon audience est obtenu au Conseil des Prud’hommes au 24/06/13 par Maître FROMAGER, que je ne connais pas, qui arrive au dernier moment et qui obtient gain de cause en quelques minutes d'intervention. Maître OCEAN m'avait demandé de ne pas me rendre à l'audience. Je commençais à me méfier du personnage alors je m'y étais tout de même rendu. Il était convenu que je serais représenté par Maître FLAUBERT mais il n'était pas là. Émission le même jour, d'une facture par Maître FROMAGER de 119,60€ que je réglerai comme on m'y contraindra. En comparaison des 24.000€ déjà versés pour me défendre, dont la moitié à Maître OCEAN, ce n'est certes qu'une goutte d'eau. Il est cependant amusant de constater que cette action peu onéreuse est la seule qui ait été réellement concrète et efficace pour me défendre. Comparez les deux montants et tirez les conclusions qui s'imposent.
16/11/12 Suite à une conversation téléphonique houleuse et inattendue, Maître OCEAN m'expédie par email, 2 notes de provision, datées du 05/09/12 que je découvre le jour même, pour un montant de 11.920€TTC au total alors qu'il sait que je n'ai pas ces sommes puisque je lui ai versé toutes mes économies et que d'autres pistes ont été envisagées pour ne pas être bloqué par les honoraires. Par ailleurs, cela doublerait les sommes que j'ai déjà versées. De plus, contrairement à ce qu'il a promis le 05/09/12 soit le même jour où ces prétendues factures ont été établies, je n'ai pas eu d'information sur la venue de dépassements des précomptes. Il est bien entendu impossible de tenir un discours et son antithèse à quelques heures d'intervalle. En effet, les factures sont datées du 05/09/12 soit 2 mois avant de me les expédier pour la première fois et du même jour où Maître OCEAN me rassure du non dépassement des précomptes à 19H54. Cela ne lui laisse que très peu d'heures de travail dans la journée pour justifier de tels dépassements soudains. Ce même jour de septembre de plus, il m'a promis de la visibilité, m'a assuré que je ne serai pas obligé de négocier avec la partie adverse pour des questions d'honoraires. Nous sommes confrontés à de multiples paradoxes de taille qui me font de suite comprendre qu'il est en train de m'escroquer et qu'il a pour cela antidaté ses factures. Je fais donc part de ma surprise à Maître OCEAN puisqu'il ne m'a pas alerté comme prévu. Je lui propose une entente sur le terrain de l'intéressement sur résultat ou la négociation avec la partie adverse.
17/11/12 Suite à une conversation téléphonique où Maître OCEAN me fait comprendre qu'il veut être payé et que mes propositions d'entente ne l'intéressent pas, j'acte par email et LRAR, la fin de la collaboration et lui demande de me retourner mes 2 pièces d'huissier, de m'envoyer le détail des honoraires sur les 2 affaires et de me restituer le solde de ce que j'ai payé qui n'a pu être consommé du fait du faible nombre d'actions menées, peu chronophages de surcroît. La fin de la collaboration est actée comme il le souhaite.

Acte second : Si l'assiégé n'a pas été formé aux arts martiaux et à la stratégie, une fois qu'il est sans ressource, l'isoler complètement, le priver de ravitaillement, de conseils, de tout soutien possible et imaginable, bien le dénigrer surtout aussi loin que puisse s'étendre votre influence, aliénez le pauvre hère, vous le condamnerez inexorablement à s'embourber dans sa propre ignorance et il démultipliera les fautes.

19/11/12 J'envoie une lettre recommandée au bâtonnier où j'explique le litige et ma demande à Maître OCEAN de me retourner mes constats d'huissier.
21/11/12 Le bâtonnier signe l'accusé de réception.
26/11/12 Le bâtonnier transmet ma contestation à Maître OCEAN en lui indiquant " A défaut de me remettre vos commentaires dans un délai d' un mois, je rendrai mon arbitrage en fonction des éléments en ma possession."
29/11/12 Le bâtonnier donne le numéro de répertoire à l'affaire et m'envoie un formulaire à compléter en évoquant l'article 174 et suivants du décret du 27/11/91 mais sans détailler les délais et les recours à respecter alors que dans l'article 175 du décret, il est bien mentionné :" Le bâtonnier accuse réception de la réclamation et informe l'intéressé que, faute de décision dans le délai de quatre mois, il lui appartiendra de saisir le premier président de la cour d'appel dans le délai d'un mois." Nul n'est sensé ignorer la loi. Il est cependant assez simple pour ses représentants de la détourner pour empêtrer le quidam dans d'impénétrables écrans de fumée.
03/12/12 J'envoie le dossier avec argumentaire, pièces, formulaire au bâtonnier et à Maître OCEAN avec le numéro du dossier.
20/12/12 Par email Maître OCEAN me dit m'avoir retourné mes constats d'huissier et m'envoie la facture de Maître FROMAGER.
28/12/12 Je relance par courrier Maître OCEAN pour qu'il me rende mes constats d'huissier comme je ne les ai toujours pas reçu et j'informe son bâtonnier de la chose pour compléter le dossier du différends puisque Maître OCEAN a repris contact avec moi.
02/01/13 Je règle la facture de Maître FROMAGER.
21/03/13 Le bâtonnier est dessaisi selon l'article 174 et suivants du décret du 27/11/91 d'après les conclusions de Maître OCEAN qui pourtant, à ce moment, ne lui a remis ni ne m'a remis ses observations et décomptes, perturbant de fait le bon traitement de ma requête dans les délais prévus.
06/04/13 Je reçois un courrier de Maître FLAUBERT qui me demande de le rappeler sur un numéro de portable fourni dans la lettre. Il conclut d'un menaçant "vous avez intérêt à me contacter".
18/04/13 C'est avec une grande appréhension que j'appelle Maître FLAUBERT sans trop savoir qui j'aurai au bout du fil et si je serai à nouveau menacé. J'enregistre la conversation avec ma caméra. Il m'avoue que Maître OCEAN avec qui il ne travaille plus, est un serial escroc qui utilise toujours le même modus operandi : agir en consultation d'honoraires, augmenter le nombre d'heures des traitements, en faisant travailler des stagiaires, amener le client au clash après l'avoir exsangue économiquement. En aucune façon, Maître FLAUBERT ne me fait comprendre qu'il ne me reste plus qu'un jour selon l'article 174 et suivants du décret du 27/11/91 pour faire appel puisque le bâtonnier, n'ayant pas pris de décision, a été dessaisi de facto. A posteriori, je ne comprends vraiment pas comment quelqu'un qui affirmait m'appeler pour me venir en aide, a pu faire, si ce n'est sciemment, une telle omission. Nous avons pourtant discuté plus d'une heure et l'avocat a insisté sur le fait que lui même avait saisit le bâtonnier et la commission déontologique tout en évoquant mon affaire. Je ne comprends toujours pas à ce jour pourquoi je n'ai pas été entendu dans ce contexte par la justice qui suivant trois canaux était au courant.
19/04/13 Date limite selon Maître OCEAN pour contacter la cour d'appel. Je ne respecte pas cette date qui me passe sous le nez puisque le bâtonnier ne l'a pas mise en évidence comme l'article 175 l'y oblige.
27/04/13 Maître OCEAN dans les conclusions qu'il daignera m'envoyer beaucoup plus tard, affirme à son bâtonnier, qu'il n'a pas encore remis ses observations et décompte.
29/04/13 Deux mises en demeure m'intimant de régler des montants que je découvre, pour un total coquet de 7.537€, me sont envoyées par Maître OCEAN. Ce même jour, ce dernier se décide à envoyer un faux décompte à son bâtonnier selon une des pièces de ses dernières conclusions, or l'article 175 indique : "Le bâtonnier, ou le rapporteur qu'il désigne, recueille préalablement les observations de l'avocat et de la partie. Il prend sa décision dans les quatre mois." Ici le travail du bâtonnier est entravé puisqu'il n'a jamais reçu les conclusions de l'avocat, cependant il est assez facile a posteriori de comprendre que les loups non seulement ne se mangent jamais entre eux, mais qu'ils ont de plus, un esprit de meute qu'aucune loi ne pourra jamais encadrer.
03/05/13 Je reçois une lettre prioritaire datée du 04/12/12 avec mes constats d'huissier réclamés depuis le 17/11/12 soit 6 mois plus tard. On comprend à présent que l'avocat les retenait en otage jusqu'au moment de la date limite légale de l'appel. Je contacte le bâtonnier qui confirme n'avoir émis aucune conclusion.
06/05/13 J'envoie un courrier au bâtonnier pour compléter le dossier du différends que j'adresse également à Maître OCEAN, qui traite du retour de mes constats d'huissier, des mises en demeure de Maître OCEAN avec la somme de 7.537€ que je découvre le 29/04/13 et que je conteste.
24/06/13 J'ai dû rédiger seul mes conclusions aux Prud’hommes. La partie adverse demande à juste titre un renvoi pour réception tardive de mes pièces et argumentaire. Elle obtiendra ce renvoi de l'audience au 03/12/14.
02/07/13 J'acte auprès du bâtonnier d'un appel téléphonique dans lequel son secrétariat me dit qu'une décision dans cette affaire a été prononcée par la cour d'appel et qu'un document allait m’être envoyé puisque je n'en n'avais pas connaissance, puis j'ai contacté le greffe du pôle 2 chambre 6 qui me dit ne pas avoir trace d'une telle décision et donc je signale le problème.
05/07/13 Par LRAR j'indique au bâtonnier et à Maître OCEAN mon intention de faire appel dans cette avalanche de dysfonctionnements et retards.

Troisième acte : L'assaut final est-il vraiment indispensable ? Prendre son temps. Laisser l’assiégé affaibli mariner dans son jus. Tous ses vivres sont coupés aussi sombrera-t-il rapidement dans la famine. La folie finira le boulot. Attendre simplement que le bougre clamse, se suicide ou ne se rende de lui-même en implorant pitié et pardon. Toute autre issue est impossible. L'achever quoi qu'il en soit.

09/07/13 Je fais appel suite à l'absence de prise de décision du bâtonnier.
22/04/15 Je reçois la convocation à l'appel en contestation d'honoraires dont l'audience est fixée au 10/12/15.
20/09/15 Je porte plainte près du procureur à Paris pour escroquerie, abus de confiance et entrave à la justice contre Maître OCEAN puisque entre temps une étrange affaire de plainte classée au pénal et d'usurpation d'identité est apparue et a clairement pour origine le moment de la prise d'otage de mes pièces d'huissier.
27/11/15 La cour d'appel a fixé cette date limite dans la convocation pour que Maître OCEAN me remette ses conclusions. Il ne le fera pas. Je ne les recevrai que le 27/05/16 soit 6 mois plus tard.
10/12/15 Première audience au Pôle 2 Chambre 6 : Je me traîne comme je peux jusqu'à Paris complètement déglingué, gavé d'antidépresseurs et anxiolytiques. J'arrive très tôt au palais de justice. Il fait froid et il faut longuement faire la queue au dehors avant de pouvoir passer les portiques puis être fouillé au corps. Il y a moins d'un mois de terribles attentats frappaient la capitale et les mesures de sécurité sont à leur paroxysme. Une fois dans le palais, il est assez difficile de trouver la salle de jugement perdue au beau milieu de dédales labyrinthesques semblant tout droit sortis de l'imaginaire de M.C.Escher. Tout près d'une immense statue représentant une allégorie de la justice, je trouve une salle avec plusieurs noms dont celui sur ma convocation. Je m'affale essoufflé dans un des multiples bancs en bois incrustés dans les murs jouxtant la salle. Je tente de réviser ma plaidoirie mais de nombreux prévenus défilent dans les couloirs, menottes aux poignets, escortés par toute une ribambelle de policiers. Il y a même un gars qu'on pousse encamisolé dans un fauteuil vers je ne sais quel prétoire ou chambre capitonnée. Le climat est assez oppressant et j'ai du mal à entrer dans mes notes. C'est alors que surgit Maître OCEAN par un couloir réservé aux avocats. Il se dirige tout de suite vers moi et je comprends très rapidement qu'il cherche un compromis. Il me demande de retirer ma contestation et jure qu'en contrepartie je ne lui devrai plus rien. Totalement dans les vapes, sentant sur mes épaules tout le poids de ces affaires sans queue ni tête qui s'accumulent et qui occasionnent de monumentaux ravages tant sur ma santé physique que mentale, je me dis que le moment est venu de me délester de ces fardeaux qui polluent de facto mon esprit quasiment à temps plein juste à peine pour me défendre. Il faudrait à présent me focaliser sur l'essentiel : une vie totalement annihilée à reconstruire. Nous entrons alors dans la salle avec plusieurs autres personnes, plaignants et avocats. Nous attendons un peu et Maître OCEAN étrangement s'installe tout près de moi comme si nous étions tous les deux dans le camp des victimes. Il semble lui aussi lessivé, catatonique. Les affaires s’enchaînent assez rapidement à la barre. Soudain c'est notre tour. Le représentant du premier président de la cour d'appel demande à ce que nous nous avancions. Maître OCEAN lui annonce que j'envisage un désistement d'instance et d'action mais n'évoque pas le compromis et le fait que lui même renonce aux sommes qu'il me réclame. Le représentant du premier président me demande alors de confirmer. Je lui déclare alors que je ne comprends pas exactement dans quoi je m'engage puisque je suis privé de conseil, que je ne sais pas exactement quelles seront les conséquences de mes choix. Le magistrat trouve cela intrigant et me répond que tous les choix ont forcément des conséquences. Il évalue rapidement du regard que je suis dépassé par les événements puis proclame que l'affaire est renvoyée contradictoirement au 10/03/16. Maître OCEAN est très irrité et me suis puisque je quitte le prétoire comme le greffier nous y invite. L'avocat me rattrape, argumente et veut que je signe à la sauvette un bout de papier sur une table près de l'immense statue allégorique de la justice. Je lui réponds tout d'abord qu'il est méconnaissable, qu'il a l'air d'une personne noyée sous une énorme pression, je conclus que je dois réfléchir comme me l'a conseillé le magistrat puis je le quitte poliment en lui souhaitant de bonnes fêtes de fin d'année. Je fuis le palais, attends quelques heures gare de Lyon, puis je regagne Montpellier en fin de journée.
25/01/16 Un vortex apparaît au beau milieu de mon appartement suite à l'impossibilité pour l'univers de digérer tous les paradoxes et dysfonctionnements systémiques qui sont spontanément apparus dans ma réalité. Il s'agit d'un vortex violet à chronotrons que j'emprunte à plusieurs reprises pour reconstituer entre autres la chronologie que je déplie actuellement. Je continuerai par la suite à utiliser cette méthodologie me permettant de restituer fidèlement les faits expurgés de tout sentiment d'affliction, de colère ou de soif de vengeance qui auraient pu tout humainement les polluer. En effet, la faille spatio-temporelle s'installera durablement dans ma salle à manger.
10/03/16 Seconde audience au Pôle 2 Chambre 6 : Je suis bien décidé à plaider sans me laisser influencer même si j'arrive à la capitale dans un état encore plus pitoyable que la première fois en plein milieu d'un mouvement de grève générale, toujours ensuqué par les médocs. Je m'attendais à ce que Maître OCEAN arrive en avance comme la fois dernière mais alors que plaignants et avocats sont priés d'entrer dans le prétoire, il n'est toujours pas là. Il ne viendra pas. C'est mon tour, je suis appelé à la barre par le représentant du premier président de la cour d'appel. L'absence de Maître OCEAN est constatée et je suis surpris qu'on m'invite tout de même à plaider, ce que je fais. J'explique les raisons de ma contestation d'honoraires. Concernant la procédure prud'homale, aucune conclusion n'a été rédigée par Maître OCEAN. Un report de mon audience du 12/11/2012 au 24/06/2013 a été obtenu. Cela dit c'est une formalité. Aucune négociation d'aucun type ne doit être menée pour obtenir un report pour une audience de procédure. Les reports aux Prud'hommes de ce type sont acquis d'avance. C'est ce que j'avais constaté d'ailleurs puisque même si Maître OCEAN m'invitait à ne pas me rendre à l'audience du 12/11/2012, intrigué je m'étais tout de même déplacé. J'ai constaté que son associé n'était pas là comme convenu (j'essayais désespérément de le joindre au téléphone) et au dernier moment un de ses confrères est venu le représenter. Maître FROMAGER du barreau de Montpellier en moins de 5 minutes d'intervention a obtenu le report. Maître OCEAN m'a fait parvenir la facture de son confrère que j'ai réglée par chèque le 02/01/13. Il y a une différence abyssale entre les 12.000€ réclamés pour cette procédure et les 119,60€ qu'elle a réellement coûtée. En cela, puisque je me suis acquitté de la facture de Maître FROMAGER, je demande que me soient restitués les 6.000€ du précompte qui n'ont pas pu être consommés. Pour ce qui est de la procédure au pénal, 6000€ ont été réglés en précompte, 6000€ supplémentaires me sont réclamés ensuite. Le 17/10/12 : Je reçois par email un projet de plainte qui ne correspond pas au périmètre que j'ai défini, en particulier les personnes visées ne sont pas les bonnes, les faits reprochés ne sont pas complets. Elle devait être adressée au Procureur de la République de Paris, celle de Maître OCEAN est adressée au Procureur de la République de Montpellier et surtout c'est un copier/coller remanié du projet de plainte que j'ai fourni à Maître OCEAN lorsque je l'ai rencontré, rédigé par Maître AMSTERDAM du barreau de Montpellier quelques mois plus tôt et dont la rédaction m'a coûtée 1992€. La différence entre ce que j'ai payé à Maître AMSTERDAM et ce qui m'est demandé par Maître OCEAN pour un copier/coller remanié est abyssal puisqu'il me réclame 12.000€. Un copier/coller remanié n'a selon moi aucune valeur cependant s'il faut rémunérer Maître OCEAN pour cela, j'estime que le coût de production ne peut dépasser celui de la production de l'original soit environs 2000€ aussi j'ai demandé la restitution à hauteur de 4000€ HT du montant de la provision versée. Le greffier note bien tout ce que je raconte puis on m'indique que la délibération aura lieu le 26/05/16 mais que je n'aurai pas à venir à Paris, que la décision me sera adressée par lettre recommandée. Je remercie le représentant du premier président de m'avoir écouté puis je quitte le palais, me rends gare de Lyon, attends toute la journée à la gare avant de pouvoir rentrer à Montpellier. Je me sens comme libéré d'un poids immense, j'ai plaidé, j'ai témoigné, j'ai été écouté, Maître OCEAN n'a même pas daigné se déplacer, ce que je trouve insultant et pour moi et pour la cour. Pendant des mois, je retrouve une pêche incroyable pensant avoir vaincu par forfait. Vous vous en doutez, d'autres paradoxes systémiques viendront contrecarrer cette projection dans le temps qui me semble alors couler de source.
26/05/16 J'apprends en appelant le greffe que le délibéré initial est prorogé au 23/06/16. Aucune explication ne m'est donnée.
27/05/16 Maître OCEAN m'envoie ses pièces et conclusions. soit un jour après la date de délibération initialement prévue avant qu'elle ne soit reportée. Je trouve le timing extrêmement étrange. Tout un volet dans ses conclusions traite de l'irrecevabilité de ma plainte puisque je n'ai pas fait appel dans le mois suivant le dessaisissement automatique du bâtonnier qui n'a pas rendu de conclusions au bout de 4 mois. Je ne comprends vraiment pas alors pourquoi ce qui me semble être une règle purement administrative n'a pas été vérifiée dès le début de ma procédure d'appel, comment ai-je pu être convoqué à deux reprises, pourquoi m'a-t-on demandé de m'acquitter de timbres fiscaux si ma contestation est irrecevable ? Dans le dossier fourni au greffe, toutes les dates étaient mises en évidence. Mon appel dans ce cas aurait pu être rejeté après quelques vérifications administratives. Je vérifie les textes de loi invoqués dans les conclusions de Maître OCEAN, je comprends que les délais et dates de recours ont habilement été occultés par son bâtonnier. Je sombre alors dans une horrible dépression alors que les mois passés m'avaient pratiquement vu renaître.
13/06/16 Le procureur de la république adjoint près le TGI de Créteil Monsieur CHAPICHAPO rédige une note en destination de la SRPJ de Montpellier suite à la réception de ma plainte contre Maître OCEAN pour escroquerie, abus de confiance et entrave que j'avais adressée au procureur de Paris qui a estimé qu'elle ne le concernait pas et qu'il a reroutée vers le magistrat concerné.
23/06/16 Décision de réouverture des débats par la cour d'appel de Paris qui estime que je n'ai pas informé Maître OCEAN du détail des sommes réclamées puisqu'en effet dans ma contestation je demandais effectivement à ce qu'il me rende la presque intégralité des sommes que je lui avais versé mais que certes je ne lui avais pas fait part du détail des 6000€ réclamés au civil et 4000€ réclamés au pénal lorsque j'ai plaidé en son absence. Je trouve alors cette décision extrêmement étonnante. On me met dans une situation fort délicate pour quelques détails. Effectivement 10.000€ représentent la quasi totalité des sommes versées dont j'avais clairement réclamé la restitution. En ré-ouvrant les débats pour faire respecter le contradictoire, du fait d'une supposée irrecevabilité de ma plainte que je viens à peine de comprendre, je peux être condamné à payer plus de 10.000€.
19/07/16 Je reçois par recommandé une notification de décision ordonnant la réouverture des débats le 13/10/16.
22/08/16 Je suis convoqué à la SRPJ de Montpellier section financière où je suis auditionné dans le cadre d'une enquête préliminaire suite à ma plainte au pénal contre Maître OCEAN, s'en suit un procès verbal qui sera retourné au TGI de Créteil.
13/09/16 J'envoie mes nouvelles conclusions contenant le détail des sommes que je réclame comme on me demande de préciser et j'informe par ailleurs la cour d'appel et Maître OCEAN du dépôt de la plainte au pénal et de l'enquête préliminaire en cours. De toutes façons, attaquer au pénal pour escroquerie c'était quelque chose que j'annonçais dès le départ au bâtonnier.
22/09/16 Maître OCEAN m'envoie de nouvelles conclusions sans prendre le soin d'adjoindre ses pièces qui pourtant ne sont pas les mêmes. Je comprends alors qu'il a juste déposé depuis le début auprès du représentant du premier président à la cour d'appel son faux décompte des heures passées sur mes dossier sans argumentation et qu'il n'a pas encore évoqué l'irrecevabilité de ma plainte. Je fais des recherches et effectivement je comprends alors qu'en effet, un appel principal peut tout à fait être déclaré irrecevable, mais qu'il n'en demeure pas moins qu'un appel incident peut être évoqué au dernier moment dans le cadre d'une procédure orale.
13/10/16 3eme audience à la cour d'appel de Paris pour contestation d'honoraires : C'est dans un état dépressif extrême que je reviens à Paris. J'ai l'impression suite à tous ces dysfonctionnements et retournements de situation qu'on m'a embarqué dans un rollercoaster sadomasochiste dont la destination après tous ces loopings serait l'asile psychiatrique. Je suis convaincu que je vais avoir le droit à un procès à la Ceausescu, d'ailleurs en entrant dans ce monumental tribunal de l'île de la Cité, je n'ai qu'une obsession en tête. En ces lieux, d'horribles décisions ont été prises en des temps qui ne sont pas si éloignés que cela. L'ombre des condamnés à la guillotine jusqu'en 1981 semble planer au détour du moindre couloir, à l'angle de chaque escalier et passage dérobé. Des centaines de spectres sans tête m'escortent vers l'immense statue de l'allégorie de la Justice devant le Pôle 2 Chambre 6. Le géant de marbre descend de son socle, fait quelques pas en ma direction, relève le bandeau qui couvrait ses yeux, me jauge dédaigneusement de la tête au pieds. Quelques poids truqués son placés sur un des plateaux de sa balance qui de fait bascule lourdement. La justice lève alors son glaive et sans sourciller me décapite.

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Cuddle

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Pute : 1
    le 13/11/2016 à 19:41:30
C'est ouf parce que pendant toute la lecture, j'arrêtais pas de voir george clooney prendre ce foutu vortex violet et plaider à la barre avec un stéthoscope autour du cou. Comme quoi pas besoin de prendre des trucs avec toi, la lecture de ce texte est suffisante. J'aime l'impartialité de la justice, s'en suit normalement une petite pesée de l'âme ou du coeur, au choix.
Lapinchien

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Pute : 8
à mort
    le 13/11/2016 à 20:16:07
étrange j'aurai plutôt dit Frank Sinatra, perso. C'est peut être générationnel ?

https://www.youtube.com/watch?v=ppVby97BNiw
Cuddle

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Pute : 1
    le 13/11/2016 à 20:20:38
ah oui cho quand même.
Lapinchien

tw
Pute : 8
à mort
    le 14/11/2016 à 00:55:15
En réalite les balances Roberval lui servent de nunchakus.

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