Les Hyper-Heros (1)

Le 17/01/2017
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par pascal dandois
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Rubriques / Les Hyper-Heros
Suite des aventures de HyperLord par Pascal Dandois dans une nouvelle rubrique intitulée "Les Hyper-Heros" Selon la théorie freudienne (source Wikipedia) , le stade anal se joue de 2 à 3 ans en moyenne. Pascal Dandois y lance fréquemment d'interminables compétitions athlétiques. L'enfant découvre le plaisir que lui procure le fait de retenir les matières fécales ou de les expulser. C'est aussi, à cet âge, la période d'opposition. Dans le stade anal, la perte des excréments est assimilée, par le jeune enfant, à la perte d'une partie de son corps ; l'enfant peut en être angoissé. L'enjeu premier du stade anal est l'autonomie dans l'espace. L'enfant commence à maîtriser ses sphincters, et l'anus devient une zone érogène sous l'influence de l'exigence de propreté exprimée par les parents. L'anus, zone de passage entre l'intérieur du corps et le monde extérieur, est soumis à la volonté de l'enfant qui s'aperçoit qu'il peut empêcher l'expulsion et en retire donc un plaisir de rétention découlant de l'application de sa volonté. Il prend progressivement conscience du soulagement lié au fait de laisser sortir : c'est la découverte du plaisir d'expulsion. Selon cette théorie, il est fréquent que l'enfant s'intéresse à ses selles et les manipule, les explore ou les exhibe. Si ce stade ce poursuit au delà de l'adolescence voire à l'age adulte, l'enfant peut devenir "un littéraire" et au delà de 70 ans, un membre de l'académie Française.
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Une nouvelle envie presque inextinguible de pisser, a fait découvrir à Hyperlord une nouvelle porte (annexe) des Enfers, un passage découvert pile en même temps, par une armée démoniaque en quête d’une échappée. Une porte infernale en la « personne » d’une chiotte à la turcque au fond d’un bistrot arabe. « Fort heureusement, se dit Hyperlord en pissant à gros jet sur la foule de démons décidée à envahir ce monde en passant par le trou du chiottard crade, heureusement mon besoin n’était qu’urinaire ( à se demander d’ailleurs si une sorte de destin messianique ne m’a pas amené là au moment propice pour contrer cette vile invasion), sinon, il m’eut été sans doute douloureux, si, profitant d’une posture alors défécatoire, entre deux de mes crottages, ces démons, ces êtres immondes, avaient décidé de m’ annexer le postérieur . »
Mais bientôt l’urine fut tarie, et c’est désormais à coup de poings, de pieds, et la bite toujours à l’air, qu’il cognait la gente diabolique invraisemblablement in-tuable, ou presque. Tout cela, toute cette violence, dans le but de circoncire une possible hégémonie maudite. Il ne savait plus vraiment quoi faire d’autre que frapper encore et encore, dans un état de transe assassine. Au bout d’une relative année de lutte sans fin, il chia finalement, et c’est ce qu’il fallait car tout en en éliminant finalement la plupart des diables en leur arrachant têtes et/ou membres qu’il ré-enfonçait ensuite dans le trou à merde pour tenter en vain de leur boucher l’accès, puis après en avoir digérer un bon nombres d’autres qu’il avait évidement dû bouffer pour survivre et recharger ses accus, il avait « pondu » par conséquent un étron incommensurable dont il fit un bouchon extraordinaire et inqualifiable avec lequel il put clore l’orifice infâme, insane, des WC infernaux.    
Pourtant, l’un des « damnémons », et pas des moindres, était parvenu à passer la barrière « Hyperlord ». Un diable sous forme gazeuse s’était échappé. Il s’était échappé quand, préalablement à l’expulsion des ses selles, qui s’avéreront partiellement salvatrices, Hyperlord avait péter un coup, alors un diable dont la fragrance putride lui valait le nom de Miasme fut conçu. Miasme le terrible était donc passé par le biais de la digestion intestinal de l’Hyperlord, après avoir été sauvagement consommé dans un combat carnassier, carnivore. Miasme était passé de l’état de viande damnée à celui gazeux, comme une espèce d’âme puante, un « prout » spirituel, un fantôme fétide, un pet inédit d’une odeur jamais sentie insupportable, capable de supprimer radicalement le sens de l’odorat de quiconque, comme du simple mortel dont le nez ne peut en accepter tant.
Dès qu’il fut sorti en passant sous la porte des chiottes pour se retrouvée dans la petite salle du troquet dont certains connards racistes feraient remarquer sans doute, qu’au bar, servait un « bougnoule » (il faut que je précise que cependant que dans les cabinets la guerre qu’avait mener Hyperlord contre les démons avait durée pour lui des années, pour la clientèle du bistrot, le super héros n’était entré dans les water- closed que depuis 5 minutes à peine) l’odeur infâme, prégnante de Miasme qui se rependait, fit douloureusement couler le sang des narines des alcooliques. Les hémorragies nasales auraient atteint la population au-delà du bar, si une personnalité n’y était pas en train d’y boire un demi. Il s’agissait du Démon-tueur-de-démons, qui au contact de la présence éthéré du démoniaque Miasme, prit aussitôt sa fonction extraordinaire (vous trouverez dans d’autre de mes écrits des renseignements sur la dite fonction). D’une grande inspiration, le Démon-tueur-de-démons absorba le gazeux Miasme, ce qu’il était le seul à pouvoir faire, et l’incorpora via ses poumons, dans son organisme où toutes les molécules mauvaises furent dissociées et rendues inoffensives.
... à suivre