LA ZONE -

Le Beau révèle les racines sur le chemin

Le 26/07/2018
par Broncopathe
[illustration] Notre chemin est parcouru de rencontres. Malheureusement nous ne nous comprenons pas toujours les uns les autres. Heureusement, il y a Google traduction.
William est Français, il vit à Poitiers. Un jour il s’inscrit sur un site de rencontre où il apprend que les femmes du Kazakhstan sont appréciées pour leur beauté, leur sérieux et leur attitude positive vis-à-vis d’un partenaire plus âgé. Il échange donc son profil avec Janelle, une Kazakhstanaise habitant la banlieue d’Astana, la steppe, quoi. Au cours de leur échange, il lui dit cette phrase : « Le beau révèle les racines sur le chemin ». La phrase plait à Janelle, qui la répète à un autre candidat, Sebastian, un Suédois dont le profil indique qu’il habite un petit village sur la côte de Bohüslan : « Ädemi joldıñ tamırın aşıp körsetedi ». Sebastian n’est pas indifférent vis-à-vis de Janelle, mais Janelle lui préfère William avec qui elle partage un point commun, à savoir qu’ils boivent tous les deux du lait le matin. Désillusionné, Sebastian décide de noyer son affection pour le profil de Janelle dans l’esprit de l’aquavit. « Avslöjar roten till en vacker väg » dit-il à Naranbaatar, le barman qui lui remplit son verre. Naranbaatar est un immigré fraîchement débarqué de Mongolie. Contrairement à 99% de ses collègues, il ne fait pas semblant d’écouter ses clients. « Üzesgelent zam deer ündsiig neekh » traduit-il dans sa langue, ce qui ne tombe pas dans l’oreille d’un sourd. En effet, dans le bar, en plus de Sebastian et Naranbaatar, il y a Mehmet, un Allemand d’origine turque, en mission de repérage sur la côte de Bohüslan pour la production de la suite de SüperTürk : SüperTürk 2. « Güzel bir yolda kökleri açin » écrira-t-il en guise de conclusion à la carte postale que recevra son ami du royaume du Lesotho, Tom, Tom qui en donnera une traduction lors d’une réception donnée à l’Ambassade française en Afrique du Sud : « Metso ka tsela e ntle », réception à laquelle est invitée Laetitia, une Corse. Laetitia entend distinctement la phrase malgré le brouhaha et, lassée des blagues scabreuses des diplomates, elle s’isole pour appeler au téléphone son ami Magradhmébahoùl, un étudiant ERASMUS de Bakou avec qui elle a partagé un appartement barcelonais pendant un an : « Je ne te réveille pas j’espère ? Fate una bona impresione ». Magradhmébahoùl : « Non non, ça va. Yaxşı təəssürat yaradın ». Ensuite, Laetitia skype sa copine Suna, infirmière à Ouagadougou, qu’elle a rencontrée sur LinkedIn et qu’elle follow sur Twitter : « Comment ça va ? Yi kyau ra’ayi ? » lui répond Suna, en route pour le carnaval du Dodo de Ouagadougou, où elle rencontre Moïse, un homme d’affaire américain à qui elle cite la phrase de sa copine Laetitia et qui, de retour à New York, traduira la phrase à son épouse Angela, « Makhn a gut rushm », sans mentionner qu’il la tient de Suna. « Mach einen guten Eindruck », répondra Angela la bouche pleine de krisprolls, car cela se passe au moment du déjeuner, et Angela raffole de tout ce qui est suédois. Elle en parle d’ailleurs le soir même à Odin, son professeur de latin. Odin qui lui susurre à l’oreille, tout en la pénétrant : « Fac bonum impressionem », provoquant chez Angela un orgasme immédiat. Plus tard, dans le taxi qui le ramène à Brooklyn, Odin répète la phrase au chauffeur. « يوه ښه خاطره د کمکیانو لپاره د », voilà ce qu’en pense Akhter (prononcer Arteur), le chauffeur, en regardant son client suivant mordre dans un panini aux quatre fromages à un feu rouge. Il s’agit de Phil Soon, chercheur en jeux vidéos au NYU Game Innovation Lab, qui se rend comme chaque semaine à sa partie de poker, laquelle aura lieu chez Dimitri, un copain russe habitant Little Odessa, le quartier le plus cool de New York City. « Mandeul joh-eun saeng-gag ! » dit Phil Soon à Dimitri quand celui-ci ouvre sa porte. « Khoroshaya ideya sdelat' ! » renvoie Dimitri du tac au tac. Puis les deux éclatent de rire en se tapant dans le dos. Par contre, cela ne fera pas rire Chibuzo quand Dimitri balancera la phrase en arrivant au bureau le lendemain matin. « Tu es encore en retard. » Dimitri n’a plus qu’à mettre ses affaires dans un carton et vider les lieux. Ce ne sera pas le dernier à être licencié ce jour-là. Sa journée de dégraissage terminée, et une fois rentré dans son appartement de Chelsea, le quartier le plus artistique de New York City, Chibuzo allume son ordinateur et se connecte à un jeu de shoot’em up en réseau pour décompresser, tout en croquant un brownie Fat Witch. Entre deux missions, il vire les miettes de chocolat de son pantalon et tape « Ezi echiche ime ? » sur le chat, suscitant différentes réactions : « Syniad da i’w wneud » (redragon), « Yon bon lide fè » (Gestap110), « A good idea to do » (___Putflix___). Putflix s’appelle en réalité Michael. Il habite Southampton, à deux pas du restaurant où il exerce depuis dix ans le métier remarquable de plongeur. A sa pause, Michael check ses messages sur Messenger, parcourt son fil d’actualités, partage quelques vidéos virales, dont l’une d’elles donne l’idée à son ami Chaka de Johannesburg de s’adonner au milking, performance qui consiste à se verser du lait sur la tête en public. « Umqondo omuhle wokukwenza » poste-t-il en commentaire de la vidéo qu’il diffusera un peu plus tard le montrant en train de se baptiser avec du lait devant la poste de Rissik Street, vidéo qui récoltera 128 j’aime et 23 commentaires, dont celui de Nataly de Boukhara, Ouzbékistan : « Buni qilish yaxshi fikr ». A son tour, Nataly se répand du lait sur la tête devant la citadelle Ark, performance captée par l’objectif de Geertruijd, une touriste hollandaise que les coutumes ouzbeks ne laissent pas de surprendre, et publiée ensuite, contre l’avis de Geert, son frère jumeau, avec lequel elle passe toutes ses vacances, sur son blog, avec cette légende : « Het is een goed idee om dit te doen ». Evgueniya, quinze ans, qui lit ça depuis Plovdiv, demande à ses parents qui regardent l’écran par-dessus son épaule : « Dobra ideya e da napravite tova ? » « Ingcinga efanelekileyo yokwenza oku », répond Sipho, son père. (Sipho signifie ‘cadeau’ en xhosa.) « Horretarako ideia ona » ajoute sa mère, une Bayonnaise répondant au doux nom d’Elaia, mais qui ne comprend pas davantage le milking que le xhosa ou le bulgare. (Elaia signifie ‘hirondelle’ en basque.) Comment font-ils pour se comprendre dans cette famille, me demanderez-vous ? En parlant espagnol bien sûr : « Buena idea para esto ! » Sipho, pour qui le milking s’apparente à un carpe diem, décide de quitter Elaia. Le voici donc à Varna, s’adonnant à sa passion du ski nautique naturiste sur la Mer Noire, pendant qu’Elaia consulte le Maître Marabout Sassou, puissant sorcier vaudou, expert en haute magie noire, afin qu’il fasse revenir Sipho, son mari. « Quelle est la dernière chose qu’il vous ait dit ? » « Bona ideo por tio » répond-elle au Maître Marabout, lequel malgré ses connaissances occultes suprêmes, ne parle pas un mot d’espéranto. Il marmonne un rituel de magie rose, empoche les deux cents euros et se rend au stade de foot. Ce soir, le Lokomotiv Plovdiv affronte le FC Copenhagen en huitième de finale de la Ligue Europa. Quand Veselin Marchev marque le but pour son équipe, le puissant sorcier saute de joie en criant : « A dara fun imọran naa ! » Lorsqu’en face ils égalisent, c’est au tour de son voisin aux allures de viking de sauter de joie : « Vi er gode til rådgivning ! » Au coup de sifflet final, et malgré un puissant rituel luciférien, le Lokomotiv s’incline cinq buts à un, donnant l’envie à Jørgen, le voisin aux allures de viking, de danser au Club Pacha, une boîte de nuit de Plovdiv, en buvant des Russes Blancs (vodka, liqueur de café, lait). Il y fait la rencontre de Bazîn sur de la pop électro-slave. Bazîn est une jolie toiletteuse pour chien d’origine kurde. « Em li ser şêwirdariyê baş i n », dit-elle en profitant d’un break pour s’éclipser. Au même moment, le soleil se lève à Waïkiki. Alohilani s’éveille comme une fleur d’hibiscus au son de balle de ping-pong de son Samsung Galaxy. Sur l’écran s’affiche le sms que sa copine Bazîn vient de lui envoyer depuis les W.C. du Pacha à Plovdiv. Alohilani répond en dissipant un nuage de lait dans son earl grey devant l’océan Pacifique que sillonnent une poignée de surfeurs matinaux : « Ua ho’omaopopo maika’i’ia mākou no ka'ōlelo a’o, mais n’oublie pas le préservatif. » Puis Alohilani se rend dans la salle de bain, où elle croise son colocataire, Télémaque, à qui elle demande s’il connait la phrase du jour. « Eímaste kalá enimeroménoi gia to seminário », répond le portrait craché d’Apollon en slip. S’ensuit un bruit de chasse. Il s’agit de Chan, la troisième coloc, une belle et gracieuse conceptrice en génie des procédés, mais qui supporte mal la cuisine mexicaine : « Wǒmen duì yántǎo huì liǎorúzhǐzhǎng » dit-elle en grimaçant devant le miroir. Pedro, qui squatte chez Alohilani, Télémaque et Chan depuis une semaine, arrive sur ces entre-faits. Pedro est arboriculteur, mais il préfère décorer des planches de surf made in Portugal. Intrigué par la phrase qu’il capte en passant grâce à ses grandes oreilles décollées, il la soumet sur un forum : « Sabíamos tudo sobre o seminário ». Aussitôt, les réponses fusent depuis des pays où l’on est déjà réveillé : « Tunajua sana na semina » (jambo_bwana14), « Nafu tajjeb ħafna ma 'seminars » (cimermagueule), « Tiedämme erittäin hyvin seminaareja » (Cl*r*M*rg*n* (c’est bon, on t’a reconnu Kyllikki d’Helsinki)), « Wy witte tige goed oer seminars (Muffin_Man), « nahn naerif jydana ean alhalaqat aldirasia » (BestFaroukEver), « Me teame väga hästi seminaride kohta » (dsqiejlhhsfbn), « seminarebze dzalian k’argad vitsit » (George), « Wiemy bardzo dobrze o seminariach » (Chucknourish). Si Pedro se gratte la tête, c’est parce qu’il a des poux. Quant à Foom, une Hmong de quatre-vingt-trois ans installée en Guyane française depuis 1974, si elle se gratte la tête, c’est parce que le nom de Chuck Nourish n’est pas sans lui rappeler celui de son acteur fétiche, connu pour avoir affronté et battu Superman au bras de fer, obligeant le super-héros à porter son slip par-dessus son pantalon. « Peb paub zoo txog kev kawm seminars ? » se dit Foom en se rendant dans sa chambre, où se trouve la commode, où se trouve l’autel dédié à Chuck Norris, devant lequel elle joint maintenant les mains, ferme les yeux, quand son petit neveu, qui mange un banh-mi au pâté sur un banc du centre de Hanoï (c’est sa pause déjeuner) poste un message sur Whatsapp : « Comment ça va, tante Foom ? » Foom bâille, car il est tard, et répond à son petit neveu par la phrase postée par Pedro. « Chúng tôi đã quen thuộc với các hội thảo đào tạo ? », poste le petit neveu, juste avant de retourner dans son bureau, à la Vietcombank (VCB), 198 Tran Quang Khai, Hoan Kiem District, à deux pas de la boulangerie française, cependant que devant son écran Pedro se gratte le crâne de plus belle : « Menk’ tsanot’ yenk’ verapatrastman dasynt’ats’nerin » (BMW_hero), « Mi smo upoznati sa kursevima obuke » (PrinceCharming), « Timadziwa maphunziro » (chIchEwA), « Tudunk órákat » (Flying_Pizza), « Is féidir linn ceachtanna a fheiceáil » (brocailí), « Mēs varam redzēt stundas » (cum-in-my-pie). A ce moment précis, Pedro, n’en pouvant plus, sort de l’appartement avec le projet concret de s’acheter une bombe anti poux et un peigne fin avant midi. Le voici à l’intérieur d’un drugstore sur Kuhio avenue. Il fait la queue derrière un Malais en train de parler au téléphone : « Við getum séð klukkuna », dit-il à son interlocuteur, un certain Áslaugur, à Ísafjörður, loueur de véhicules tout terrain dont tous les capots arborent l’effigie de Chuck Norris. « Kita boleh melihat jam, répond Áslaugur ; Mais n’oublie pas que je mets les pieds où je veux, Little John… Et c’est souvent dans la gueule. » Au même moment, dans le drugstore, un Iranien fait irruption entre les crèmes pour bébé et les dentifrices au fluor, sort fébrilement une brique de lait et s’en répand le contenu sur la tête : « ما می توانیم ساعت را ببینیم ! » hurle-t-il, sous les yeux horrifiés de la clientèle. Pedro en oublie ses poux. Une des préparatrices s’évanouit (allergie au lactose). Le patron du drugstore appelle les flics. Quant à Shona, une graphothérapeute (thérapie par l’écriture) de Waïkiki, elle ouvre un flacon en plastique, avale deux comprimés d’alprazolam, hésite, en donne finalement un demi à son fils qu’elle tient fermement par la main, « Allez viens ! On y va ! Tinogona kuona awa ! » Et de se précipiter vers la sortie, bousculant Emma au passage, une Luxembourgeoise débarquée de Montréal où elle vient d’obtenir son diplôme de formatrice en yoga du rire, qu’elle pratique sur-le-champ en fermant les yeux pour contempler ses pensées négatives défiler comme des nuages laiteux dans un ciel vide : « Les Suédois ne mangent pas de krisprolls… Je ne me souviens pas de la fin de Milk… Mir kënne gesinn d'Stonn ? » Tragiquement, Emma ne parvient pas à rire. Au contraire du répartiteur de la police, lequel, hilare, demande au patron du drugstore de répéter. « Vidíme hodinu ! » répond, exaspéré, Vaclav, le patron du drugstore, soulignant l’urgence de la situation en recourant à sa langue maternelle. Le répartiteur, un Somalien nommé T.J., se tourne vers Nastya et répète ce que vient de lui dire Vaclav, le patron du drugstore : « Waxaan aragnaa saacad ? » Nastya plante ses beaux yeux de vache dans ceux de T.J. et hausse les épaules : « My budziem hliadzieć… ». Arrive derrière eux, offrant la vision d’une belle unité entre ses pieds et sa tête, le capitaine Mardochée, réputé ne pas faire pas dans la demi-mesure avec le terrorisme. Il se saisit du micro, enclenche un bouton et beugle : « נבדוק ! ». Dans leur voiture de patrouille, Akirō en recrache son krisproll, et Carlota se signe. Puis le Fils de l’Automne se ressaisit et dit (Akirō signifie ‘fils de l’automne’) : « Copy that. Kakunin shimashou ! » Aussitôt dit, aussitôt fait, voici Akirō et Carlota roulant à toute berzingue à travers Waïkiki. « Tu crois que c’est un f**king terroriste ? » demande Akirō. « Confiremos and shut up, mother f**ker » répond Carlota qui aime rien plus qu’écouter la sirène quand elle conduit. Une foule les accueille devant le drugstore de Vaclav. Des policiers en uniforme sont en train de baliser la scène de crime. Des journalistes de Mayotte 1ère se trouvent déjà sur place. Yazidou Ben tend le micro au Fils de l’Automne : « Ka whakawhirinaki matou ? » Carlota met la main sur l’objectif de la caméra pendant que le Fils de l’Automne bourre le journaliste pour se frayer un passage. S’ensuit une cohue. Un des surfeurs matinaux a posé sa planche made in Portugal pour tout filmer : « Ne do të besojmë ! » intitulera-t-il sa vidéo sur Youtube, provoquant une cascade de commentaires d’internautes non-albanophones : « Amē mānī'ē chī'ē ? » (Fartacus), « simkuring yakin ? » (krisproll), « Êtes-vous ouzbek ? » (Geertruijd). Au final, Changiz, l’Iranien lacté, sera arrêté pour atteinte à l’ordre public, Vaclav passera lui-même la serpillère et Akirō convaincra enfin Carlota de coucher avec lui. Au nom de l’islamophilie, un mouvement de protestation universitaire naîtra de l’arrestation de Changiz, des vidéos de milking se partageront par milliers sur la toile, comme au Choeung Ek Genocidal Center, à Ta Khmau (« khnhom brakad ! »), ou à l’Ambassade de France en Afrique du Sud (« Ek is seker ! »), ou encore à Plovdiv, devant l’Odeon de Philippopolis (« Siguren sum ! »). Même Chuck Norris gazouillera son soutien au lacto-martyr : « #freedomforchangiz / Milk is not a weapon ». Ce que retwitteront un certain nombre de ses followers, dont, premièrement, tante Foom, qui ajoutera d’ailleurs son grain de sel : « Unless you are Chuck Norris lol », et, deuxièmement, William de Poitiers, lequel se réveille après une longue nuit passée à tchater avec, non pas avec Janelle, la Kazakhstanaise, dont la faveur s’est reportée sur Sebastian après qu’elle ait fait l’expérience de la suffisance encyclopédique de William à propos de la véritable nature des petits pains grillés suédois (Wasa ou Krisproll ?), débat que Sebastian, pourtant Suédois, s’est bien gardé de trancher d’ailleurs (il croyait que Krisproll était danois), tout en se resservant lui-même un verre d’aquavit à côté de Mehmet racontant à Naranbaatar la fin de Milk, le film. Bref. Quand William demande à Fanambinantsoa si elle est sûre de vouloir le rencontrer en vrai, Fanambinantsoa, lui répond : « Azoko antoka izany. Et toi ? » Alors William lui répond : « Je suis sûr. » Et c’est ce qu’ils feront. That’s all, folks. Gloub gloub gloub.

P.S. : le saviez-vous ? Chuck Norris ne se mouille pas quand il se verse du lait sur la tête, c’est le lait qui se Chuck Norris.

= commentaires =

Cuddle

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Pute : 1
    le 26/07/2018 à 14:43:02
J'ai pleuré en lisant ce texte.
Lapinchien

tw
Pute : 8
à mort
    le 26/07/2018 à 19:14:56
Claude Lelouch veut racheter les droits pour en faire un film de 5h tourné avec des caméras embarquées dans des drones et des endoscopes.
Clacker

Pute : 3
    le 27/07/2018 à 01:25:39
Je salue la performance, mais je n'ai eu le courage que de lire en diagonale.
Cuddle

fb
Pute : 1
    le 27/07/2018 à 02:11:37
Mouarf le lâche
LePouiIleux
    le 27/07/2018 à 09:05:04
Je retourne hiberner.
Clacker

Pute : 3
    le 30/07/2018 à 21:14:11
Viens plutôt lâcher une bombe textuelle sur le site, des fois que ça donne envie aux fantômes de se mettre à écrire.
Broncopathe

Pute : 0
    le 31/07/2018 à 10:52:01
Ouais, c'est pas la joie quoi. J'aurais dû mettre des paragraphes.
Clacker

Pute : 3
    le 31/07/2018 à 15:56:22
Un petit retour à la ligne c'est déjà pas mal. Bon, je vais essayer de relire en entier, mais c'est juste pour tes beaux yeux.
Lapinchien

tw
Pute : 8
à mort
    le 31/07/2018 à 19:03:26
Il parait que je ne suis pas là
Clacker

Pute : 3
    le 31/07/2018 à 20:03:04
Je confirme. D'ailleurs moi non plus
Clacker

Pute : 3
    le 02/08/2018 à 00:44:53
Perso, j'attends que tu nous revienne avec tes punchlines K. Dickiennes. Bon, t'en as peut-être pas envie. OK.
Lapinchien

tw
Pute : 8
à mort
    le 10/08/2018 à 20:49:16
oh il suffit de remplacer les adjectifs une fois sur deux par odieux et l'autre par hideux

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