LA ZONE -

Rêve : amarres larguées

Le 09/06/2003
par nihil
[illustration] Je ne sais pas trop où ça se passait, dans des bois quelconques, peu importe, ça ne change rien. Une vrille de troncs d’arbres desséchés sous un bombardement de feuilles mortes, et un ciel fermé comme une fresque noircie. Dédale de chemins abandonnés et de clôtures barbelées défoncées. Et un silence surnaturel que même nos pas ne brisaient pas.
Mon père m’emmenait pique-niquer. Drôle d’idée. Il y avait aussi une femme, je ne sais plus, peut-être une collègue à lui ou sa maîtresse, je m’en fous. On avait laissé le Trafic derrière nous et on s’enfonçait sans un mot dans cette imitation de forêt démolie.
Enfin c’est plutôt comme si on était déjà dedans depuis des heures, à tourner comme des cons à la recherche de l’endroit parfait où s’installer pour manger. N’importe quel morceau de clairière défoncée aurait convenu, mais on continuait à déambuler comme ceux qui cherchent un truc qui est juste sous leur nez.

Enfin c’est pas le sujet. Mon père et sa collègue ( ?) racontaient je ne sais quoi derrière moi mais même leurs éclats de voix ne semblaient vouloir percer l’air lourd de silence, et c’était pour moi comme s’ils ne parlaient pas, à peine s’ils existaient en fait. Moi j’avançais sans direction précise, contournant les troncs fragiles sans branches et des rochers, m’enfonçant dans des taillis de buis aux feuilles fossiles dans des craquements inaudibles de bois sec. Tout cet environnement à la dérive laissait à penser qu’on était en automne, mais il faisait beaucoup trop chaud.
La femme avait l’air enceinte, je ne croyais pas l’avoir remarqué avant, en fait non, il était possible que je me trompe.
J’avais plutôt l’impression de flâner dans un chantier de construction abandonné ou dans une ville en ruines, avec tous ces arbres morts et ces étendues de terre sèche.

Je ne sais plus où nous en étions de notre progression (aucune importance), lorsque la forêt s’est mise à vivre. D’un coup des oiseaux entièrement noirs, des étourneaux version goudronnés se sont envolés d’arbres où ils n’étaient même pas posés quelques secondes plus tôt, et c’était comme une nuée de bombes plantées dans la toile grise du ciel. Et là ça a fait du bruit. Les fourrés près de nous se sont mis à remuer, tous les fourrés en même temps.
Un peu derrière moi, mon père et l’autre continuaient à se marrer en regardant toute cette agitation, alors qu’il n’y a avait vraiment rien de drôle, j’avais envie de le leur préciser, mais je savais qu’ils ne m’entendraient pas.

D’une masse d’ombre plus loin sortit un sanglier grisâtre d’une taille peu commune. Dès qu’il apparut, les fourrés cessèrent de remuer et les étourneaux disparurent. On aurait dit un animal mort depuis des années qui se relevait pour nous, une espèce de déité antique endormie au cœur d’une forêt sacrée abandonnée.
Lorsqu’il nous vit fouler son territoire, un souffle de forge presque mécanique se mit à émerger de sa gueule, tandis que sa cage thoracique se dilatait et se comprimait de plus en plus fort. Son rostre s’abaissa presque jusqu’au sol, faisant saillir son échine anguleuse.
Nous étions figés, statufiés devant la rage qui émanait de ce monstre, de ce dieu barbare que nous venions de réveiller par mégarde.
Il chargea brutalement, faisant trembler le sol de son domaine sous son poids et ce fut la panique. Je fis un bond de coté pour m’écarter de la trajectoire de cette machine de guerre ancienne. Je roulais en contrebas et perdis de vue mon père et la femme. Les fourrés s’étaient remis à trembler crachant d’un coup une espèce de chaleur malsaine et surnaturelle, et la confusion s’empara de moi. J’entendais des bruit de fuite là-haut, de lutte, de troncs brisés sous le poids du monstre. Je m’efforçais de regrimper la déclivité devant la folie bizarre qui s’était emparée des buissons.
Mon père et la    femme n’étaient plus là, ils étaient partis sans demander leur reste, je décidai de retourner au Trafic. Je ne voyais plus la bête non plus, juste des traces de son passage dans les troncs enfoncés comme des fétus de paille et un sillon creusé dans la terre sèche et la couche de feuilles mortes.

Je remontais vers le Trafic qui n’était pas très loin, garé sur le bas-coté d’une route déserte, près d’une clairière. Quand j’entrai dans ce grand théâtre de l’agonie, ceinturé d’asphalte et de bois mort, la première chose que je vis fut mon père, allongé dans la poussière qui l’entourait comme un linceul, blanc comme un linge. Il reposait et haletait dans les bras de la femme qui cherchait fiévreusement le monstre du regard.
Celui-ci réapparut comme par magie, recraché par l’ombre des taillis, au fond de la petite clairière moribonde. Il se tourna vers moi et la terreur m’envahit. On y était, le sol tremblait, la bête était sur moi. Je fis un nouveau bond de coté et me glissait à la volée derrière un robuste tronc mort. Celui-ci implosa sous le choc terrible, l’animal l’avait heurté à pleine vitesse, mais il avait heureusement absorbé toute la violence de la collision. Je n’avais pas de mal.
Sans demander mon reste, je volais au Trafic sous les esquilles de bois qui pleuvaient. La femme avait déjà porté mon père sur le lit à l’arrière et s’était mise au volant. Elle démarra sitôt que j’eus rejoint le véhicule. Là-bas, le corps secoué de convulsions du monstre antédiluvien transmettait son agonie à toute la forêt, qui hurlait et se soulevait de souffrance torpide.

Je ne voyais aucune trace de blessure, pas de membre déchiré ou de sang sur ses vêtements, mais mon père était pâle comme la mort et me fixait de ses yeux exorbités. Ses lèvres tremblaient encore et je m’approchai de son corps entre les parois de métal secouées de cahots. Un grand vide se fit en moi. Sa voix était changée, elle donnait l’impression de sortir de tous les éléments solides de l’intérieur aménagé.
- Je t’aime, tu sais… J’aurais bien aimé avoir plus l’occasion de parler avec toi… Partager des trucs…
Je n’avais jamais été très proche de mon père. On s’était côtoyés comme des voisins un peu hostiles durant des années, maintenant j’avais ma vie et lui la sienne, pourtant la stupeur s’était emparée de moi. J’était en train de tout effacer comme un magnétoscope efface une cassette vidéo, je ne savais déjà plus qui j’étais, mais je gardais les yeux rivés à son visage exsangue, sous les sanglots qui venaient de la femme au volant.

Je ne sais pas exactement ce qu’il s’est passé après. J’étais en train de larguer toutes les amarres qui me rattachaient encore à la réalité pour pénétrer en un territoire obscur de douleur absurde. Des images chaotiques s’embourbaient dans ma conscience sans que j’arrive à comprendre ce qu’elles signifiaient.
Je devais être étalé, assis contre un mur de lourdes pierres près d’une ruelle tortueuse, le vent de la nuit me frappant en pleine face et effaçant tout sur son passage. De tout mon être émanait une longue plainte d’outre-tombe, souffrance terrifiante qui m’anéantissait et giclait de tous les pores de ma peau alors que je voyais les stupides maisonnettes du village s’effondrer comme des châteaux de cartes, avec une lenteur effroyable. Tout l’intérieur de ma poitrine était détruit, j’avais mal, mais un simple gémissement à peine audible montait de ma gorge.
A un moment, Céline vint me chercher, elle me releva en murmurant :
- Allons-y, c’est l’heure.
Je ne savais pas exactement de quoi elle parlait, je n’était même pas sûr de comprendre son langage, toute l’obscurité de la ruelle, du vent et de la nuit qui s’était faite en plein jour entrait en moi comme en une maison vide. J’étais incapable de pleurer, je me contentais de gémir longuement, comme si j’étais à la veille de ma vie.
Je me laissai redresser sans comprendre et guider vers l’église, monstre monolithique de strates obscures qui emplissait mon champ de vision.
- Il est mort ?
- Mmh ? De quoi tu parles ? me répondit Céline en souriant vaguement.

Je me suis écroulé dans une sensation d’abandon global alors qu’on me déposait sur une chaise. Céline était assise à coté de moi devant la table la plus proche du cœur de l’église. Mon regard courait stupidement sur les plats fumants qui recouvraient la table devant moi, les pichets pleins d’eau ou de vins, les couverts. Je ne comprenais pas.
L’église était pleine de monde, les tables alignées se serraient si fort que j’ai cru en être découpé par leur proximité maladive, j’étais au coude à coude avec Céline et une autre personne sans visage bien défini.
Au centre du cœur, devant l’autel, il y avait un cercueil lourdement ouvragé, seul élément dans toute l’église à être éclairé, condamnant tout le reste à être plongé dans une demi-pénombre terrifiante. Plus loin, ma mère, petite silhouette noire recroquevillée était secouée de pleurs, mais l’entassement des convives de ce festin morbide m’aurait empêché de m’approcher d’elle, quand bien même l’aurais-je voulu.
J’étouffais entre ces murailles d’invités et ces tables et chaises qui se pressaient contre moi, ces murmures de conversation badine plus ou moins étouffées sous un masque de compassion mal feinte me faisaient horreur. Un vide terrible occupait mon âme et irradiait une douleur sourde, inaliénable autour de moi. Mes yeux s’écarquillèrent lorsqu’un mannequin déguisé en prêtre se dressa près du cercueil. Un prêche dans une langue inconnue se mit à sourdre des haut-parleurs grésillant. Des flots terribles de sensations brûlantes et contradictoires se heurtaient en moi. Tous les acteurs de cette mascarade se moquaient visiblement totalement de ce pourquoi ils étaient réunis ici. Le cercueil était le seul îlot de lumière et de stabilité dans cette cacophonie mouvante de corps empêtrés, d’odeurs de vinasse et de viande. J’avais le regard de mon père encore braqué sur moi et rien ne pourrait plus l’effacer, même la colère qui montait maintenant en moi.
Cet enchevêtrement de tristesse simulée, de confort bestial sous-jacent sous ces visages faussement marqués faisait monter la haine en moi. A coté, Céline était en pleine messe basse avec sa voisine, une ombre à peine plus marquée que l’obscurité, et elle se mit à s’esclaffer un peu bruyamment.
Je me dressai brusquement, renversant ma chaise et mon esprit anéanti de douleur se brisa définitivement et bascula comme un navire en train de sombrer bascule dans l’abîme.
Je toisai Céline de toute la fureur inextinguible qui m’envahissait. Elle me jeta un coup d’œil interrogatif. Je renversai sur la table le premier pichet de vin qui me tombait sous la main, arrosant de plein fouet ses cuisses et son ventre. Elle recula sur sa chaise sans comprendre ce qui me prenait, mais déjà je renversai un deuxième pichet sur la table, puis un lourd plat de viande en sauce, puis tout ce qui me tombait sous la main.
Le discours du faux prêtre s’était éteint, laissant place à un léger larsen. Je commençais à foutre en l’air tout ce qui se serrait près de moi, de plus en plus violemment au fur et à mesure que la rage m’emportait dans ses rets maudits. Tous les gens autour de la table furent inondés de sauce de viande et de vin mêlés, ils se levèrent pour s’écarter de ce cauchemar-brûlot de haine qui naissait en moi.
Toute l’obscurité du monde s’était condensée entre mes mains et je feulais de colère, le chaos dérivait autour de moi, renversant indistinctement tables et convives. Les hauts-parleurs explosèrent brutalement, en même temps, et crachèrent des flammèches et de la fumée toxique. Au même instant la voix de mon père résonna dans l’église sous les cris de terreur des gens qui tentaient de s’enfuir.
- Je t’aime, tu sais… J’aurais bien aimé avoir plus l’occasion de parler avec toi… Partager des trucs…
Et sa voix commençait à se déformer et à se répondre en écho alors que j’avançais vers le cœur, le regard perdu dans le vide. Sur mon passage les bougeoirs tombaient, les statues étaient secoués de spasmes et se brisaient sur leur socle, dans mon sillon c’était la terreur animale, viscérale inspirée par le réveil de ma fureur, les invités refluaient en désordre vers les portes du fond tandis que les monstrueux piliers de ce temple barbare se mettaient à trembler et à pleurer des larmes de gravats et de poussière. Le faux prêtre tenta de s’interposer entre moi et le cercueil toujours baigné de lumière et de paix. Toute la partie supérieure de son corps implosa avec un craquement sec d’os et de tendons arrachés nets, et il partit heurter l’autel. Des stridences de panique se déchaînaient autour de moi , semant mort et confusion.
J’étais devant le cercueil dont le couvercle fut balayé par ma folie destructrice.
Et mon père était là, et son cadavre paisible était le petit noyau blanc de calme qui contrebalançait ma furie terrible.
Ma respiration se faisait de plus ample contre mon gré, je me mis à inspirer et expirer trop vite et trop fort alors que la poussière de ce monde en train de sombrer entrait en moi.

Je me réveille d’un coup, haletant et le visage baigné de larmes. La souffrance et la terreur qui m’habitent n’ont pas de bornes et je me tords entre les draps froissés et trempés de sueur. Un goût de sel me brûle la gorge et je tremble.
Mon père est mort. C’était un cauchemar terrifiant et irréel, mais mon père est mort. Je le sais parce que ma viande le sait, il n’y a plus à revenir là-dessus. Des sirènes de douleur hurlent en moi et j’attends, j’attends avec une anticipation résignée, celle qui ne permet pas de doute, que le téléphone sonne.

Le téléphone sonne. Terrassé comme un oiseau abattu en plein vol, anéanti de douleur, je saisis le combiné. C’est ma mère, évidemment.
- Bonjour, c’est moi… Tu vas bien ?
Je ne réponds pas, anéanti. J’attends le coup de grâce.
- Tu m’entends ? Ca va ?
Je parviens à gémir :
- Qu’est-ce qu’il s’est passé ?
- Comment ça ? Il ne s’est rien passé, j’appelais pour avoir des nouvelles…
Mon Dieu. Elle ne sait pas encore… Je manque m’effondrer mais je parviens à garder mon calme. Ma voix est brisée et sort difficilement de ma gorge, ma poitrine est éreintée de sanglots.
- Papa… Il est mort.
- Quoi ? Qu’est-ce que tu as dis ? … Qu’est-ce que tu as dis ?
- Il est mort, il vient de mourir. Je suis… Je suis désolé…
Et je me laisse aller franchement, je n’ai plus de larmes mais assez de force pour gémir encore et encore.
- Mais enfin… Mais non voyons !
Je lâche le combiné.

On frappe à ma porte. Je ne réponds pas, je ne bouge pas. Effondré contre un mur au cœur du silence matinal, le regard dans le vide, frappé de stupeur. Quelqu’un entre, une démarche lourde se fait entendre dans le couloir, et je sursaute, croyant la reconnaître. Mon père entre dans la pièce et je crois devenir fou.
- Non, non…
- Et alors, qu’est-ce qui t’arrive mon bonhomme, enfin ?
Est-ce le rêve qui se poursuit ? Ais-je eu la sensation d’un réveil alors que je continuais de dormir ? Mon père est mort, il n’est pas là, il n’existe plus. Il s’est enfoncé dans le Néant, je le sais parce que toute ma viande me l’a hurlé. Je ferme les yeux et secoue la tête pour effacer de mes sens ce fantôme qui tente de m’emporter dans son illusion. Je me cabre, refusant de me laisser aller à cette morbide folie mélancolique qui sert de réalité aux personnes fragiles qui ont perdu quelqu’un. Ce ne sera pas mon cas.
Non tu n’existes pas, tu n’es même pas là, tu es mort.
Telle est ma réalité.
Adieu, moi aussi je t’aimais, adieu, j’espère que nous nous reverrons dans l’au-delà.
Va-t-en.

Toutes les amarres sont maintenant larguées.

= commentaires =

Tulia

Pute : 0
...    le 10/06/2003 à 17:41:57
Y a pas à dire, quel que soit le sujet abordé, y a que cette espèce de tanche qui sait instaurer une ambiance oppressante et malsaine dans la description des lieux comme dans celle des émotions ressenties, ce qui fait qu'on est tenté de s'imaginer le décor et se coller dans la peau du personnage tout le long de la lecture. Chapeau aussi pour avoir réussi à retranscrire un rêve tout en gardant une certaine cohérence parce que ça c'est vraiment pas facile, d'autant plus que les évênements s'enchaînent bien souvent de façon complètement illogique dans un rêve et que c'est bien souvent inracontable.
Bon comme je m'aperçois au fil du temps que je suis incapable d'être objective quand il s'agit des textes de nihil, y aura pas de point négatif à noter.

A la place, je vais vous parler des miens de rêves. Une fois, j'ai rêvé qu'une copine me tirait une balle dans la tête, c'est assez space.
Y a pas longtemps, j'ai rêvé que pour je ne sais quelle raison, on avait exceptionnellement le droit de se balader nus dans la rue et donc je courrais à poil dans Paris comme une conne.
Sinon quand j'étais petite, je rêvais souvent que j'avais une orque comme animal de compagnie (trop de Marineland pendant l'enfance, c'est pas bon je pense).
Voilà, c'était super intéressant.

Pour revenir au texte, je tiens à préciser pour ceux qui se posent la question que toute ressemblance avec des personnages existants est purement voulue et qu'aucun animal n'a été blessé ou martyrisé pendant le tournage, hormis biensûr le sanglier, le père de nihil et cette connasse de Céline qui a été brûlée au deuxième degré suite aux projections de sauce de viande encore chaude.
Arka
    le 12/06/2003 à 21:27:46
Ah ouais, j'adore l'image, c'est ton vrai nom en bas à droite ?
Arka
    le 13/06/2003 à 17:24:09
Y’a un truc qu’est trop fort avec ce texte, c’est qu’au début, quand on sait pas encore que c’est un rêve, on a l’impression qu’il s’agit d’un petit garçon, et du coup on comprend pas trop bien certaines phrases. D’ailleurs, on croirait un peu que c’est l’adulte dans un corps de môme qui parle, comme s’il y avait un décalage temporel bizarre. J’ai adoré la rupture entre les deux univers hyper différents forêt/église, et toute l’atmosphère feutrée de la cérémonie, le pétage de plombs qui est hyper visuel. Le début est un peu confus mais c’est plutôt logique vu l’inspiration de départ.
Le retour à la réalité est super étrange aussi, avec ce refus d’accepter l’évidence pour y préférer l’onirique. Personnellement j’ai été un peu surprise par deux ou trois trucs qui diffèrent un peu du style nihilien, les sentiments d’abattement, l’expression des émotions plus par la description des pensées que des manifestations organiques, ce qui me donne l’impression qu’elles sont moins violentes, plus évacuées vers l’extérieur, ça change des personnages qui retournent leur colère latente contre eux-mêmes.
Pour finir, je dirai que n’importe quel psy pourrait conclure à l’interprétation de ce rêve que tu ressens un fort désir refoulé pour Hayao Miyazaki.
Aka

Pute : 2
    le 23/07/2003 à 05:11:08
J'ai décidément eu ma dose d'adrénaline pour ce soir. Désolée, pas de commentaires sur le style ou les métaphores. Comme l'évidence de cette peur justement, le texte est là, pesant, et c'est tout. Heureuse de savoir que je ne suis pas la seule à passer des nuits agitées. A quand une rubrique sur nos terreurs (ou bonheurs, qui sait) nocturnes?
Vassago

Pute : 0
    le 25/05/2004 à 01:56:53
Le vrai nom de Tulia c'est Jean Marc.
Narak

Pute : 2
    le 25/05/2004 à 16:49:10
Mais non,abruti! C'est le nom de l'arbre!
nihil

Pute : 1
void
void    le 25/05/2004 à 17:32:36
J'ai toujours su que j'étais un incompris, mais là je commence à avoir des motifs tangibles pour l'affirmer.
Astarté

Pute : 0
    le 08/07/2006 à 22:34:58
Deux fois que je le lis dans mes textes aléatoires et je termine la lecture par un "putain". Dès le début je sais que je suis dans le rêve chaumemardesque d'un enfant (d'un fils en fait peut importe l'age on s'en tape...enfin moi la lectrice je m'en tape)et c'est ce que je trouve bien justement : l'attente de ce qui le rend (le héros) si malheureux(là dans ce texte)...et c'est loin d'être malsain. C'est justement là quand tu te laisses porter par celui qui écrit que c'est bien, lorsque tu attends la suite, lorsque tu veux savoir...lorsque que tu te laisses aller dans l'histoire...
Et puis merde je suis pas une critique littéraire...donc je résume : j'ai aimé Point

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