LA ZONE -

Urine, sexe et mécanique

Le 23/07/2004
par Bobby-Joe
[illustration] J'étais dans le petit parc qui longe l’entreprise, celui où des tas d’arbres divers couronnent le minuscule bassin de retenue, volonté de la ville pour apporter sa pierre à l'ère d"Ecologie Politique qui occupait une place prioritaire dans le gouvernement avant d’être remplacée par celle de la sécurité.
C’est donc là, aux portes de Nomant sur Berge, que je passe une heure à grignoter un sandwich préparé la veille et à fumer un vulgaire petit pet de shit. L’entreprise se nomme Mécacom, elle a décroché brillamment ses lettres de noblesse dans le domaine de la mécanique de précision en apportant au secteur un logiciel révolutionnaire capable, à partir des plans précis d’une pièce, de mettre en oeuvre un programme s’adaptant à la quasi totalité des machines à commande numérique. Une grande partie du chiffre d’affaire provient de la “programmation à distance” pour plus de la moitié des entreprises françaises. J’eus la chance, dès ma sortie de BTS, d’obtenir un CDI de programmateur chez Mécacom, “La Mécanique sans faille”.
    Mon chef de groupe m’aime bien : il me dit bonjour avec de grands sourires, vient respirer dans ma nuque quand je teste un programme, me propose parfois un café, ne m’impose aucune heure supplémentaire. Il est certainement homo. C’est le genre d’homme dont l'étalage de la vie privée s’arrête à l’odeur de son parfum. Je venais de le laisser terminer son planning mensuel et j’allais donc, comme tous les midis, dans ce petit parc en bordure de ville pour profiter de l’heure qui m'était impartie pour déjeuner. Souvent j'étais seul. Mais pas aujourd’hui, la secrétaire du PDG de Mécacom a profité de l’un de leurs passages au siège pour venir déjeuner également dans le parc. Elle boitait un peu dans son tailleur gris parce qu’elle avait retiré ses talons pour pouvoir marcher sur le petit chemin de terre qui passe entre les arbres. Je venais de finir mon sandwich jambon-ketchup et j’avais commencé à fumer mon joint journalier. En la voyant arriver, je laisse nonchalamment tomber mon stick entre les planches du banc mais elle me regardait sûrement depuis un long moment. Elle est sortie du chemin pour marcher dans l’herbe jusqu’à moi. “T’es de chez Mécacom non ?” Plus elle se rapprochait, plus je distinguais les bourrelets formés par sa culotte sous sa jupe. Elle devait avoir 30 ans, son visage n'était pas beau et son corps bien trop volumineux pour ce tailleur : chaque pas mettait en tremblement la surface uniforme du tissu. “T’a fini de me mater ? T’es de Mécacom ?
- Heu... oui, hésitai-je, dans la cantine il y a trop de bruit alors je préfère venir manger là.
- Tu sais que je peux te faire virer si je parle de ce qui se consume sous le banc ?
- Je sais.
- Je te demande pas grand chose, roule-moi un joint.”
    Rien ne s’affichait sur son visage, sa bouche s’ouvrait et se fermait juste pour laisser passer quelques sons mais c'étaient les seuls mouvements que ses muscles faciaux fournissaient. C’est à ce moment que j’ai commencé à vraiment paniquer. Elle a dû croire que j’hésitais parce qu’elle a ajouté “C’est soit ça, soit tu me fais l’amour dans les toilettes, maintenant.
- Je crois pas que fumer soit compatible avec l’emploi du temps de votre après-midi.”
Pour la première fois, elle grimaçait de l'étonnement et me regardait de haut “Tu ne me crois pas assez grande pour savoir gérer mon emploi du temps ? Et puis t’inquiète pas, c’est pas avec un petit pet que je vais m'évanouir.” J’ai commencé à réfléchir très vite à ce moment-là, mais pas à ce que j’aurai dû penser. Dans ma tête se bousculaient des images de Donald, de Georges Bush, du Crédit Lyonnais, de ma grand-mère et le visage d’une fille magnifique. A force de penser à n’importe quoi, j’ai répondu n’importe quoi : “Et si je roulais après avoir fait l’amour dans les toilettes ?” J’ai failli regretter de l’avoir proposé, mais elle ne m’en a pas laissé le temps, elle a répondu, en fermant les yeux “Allons-y alors”
    Nous sommes repartis vers Mécacom sans dire un mot. Une fois ses chaussures enfilées, elle s’est mise à marcher très vite. A quelques dizaines de mètres de l’entrée, elle m’a demandé d’attendre une à deux minutes avant d’entrer à mon tour, elle ne tenait pas à ce que nous soyons vus ensemble. Elle m’a donné rendez-vous dans les toilettes pour hommes, du coté imprimerie, « à cette heure tous les hommes sont à la cantine ». Quand elle a passé le portail, j’ai relevé ma manche et je n’ai pas lâché ma montre des yeux. Déjà je m’imaginais la pénétrant, lui tirant des cris de plaisir, assis sur la cuvette, la faisant sauter sur mes genoux, bandant au maximum mes muscles fessiers pour aller le plus loin possible en elle. Les secondes défilaient, lentes. Une érection me vint alors que mes doigts s’introduisaient virtuellement entre ses lèvres vaginales. J'établis un compromis avec moi même, à savoir que de une à deux minutes, je n’attendrais qu’une minute trente.
    Une minute et quarante secondes plus tard j'étais devant l’accueil de Mécacom France-Sud. De grands panneaux blancs indiquaient les différents services de l’entreprise. Une hôtesse blonde et boulotte leva à peine les yeux à mon entrée. Je passe rarement par l’entrée principale, j’ai un peu de mal à savoir où aller. Sur le mur derrière la blonde, entre “Service Comptable” et “Conception, Réalisation et Maquettes”, le panneau “Imprimerie” pointait vers la droite. J’allais à droite. Je courais presque. Après avoir monté deux escaliers, deux portes coupe-feu s’ouvrent sur un long couloir blanc bordé de portes jaunes. Tout au fond, un panneau représentant un homme avec un haut-de-forme indique les toilettes pour homme. Et maintenant je suis là, devant cette porte jaune, et j’hésite à entrer…
    Quand je pénètre dans la petite pièce, carrelée de blanc et parfumée à l’urine, je me dirige vers la seule porte qui ferme à clef. Elle est là, contre le mur, veste déboutonnée jusqu’au nombril, laissant légèrement dépasser deux énormes seins gélatineux. A mon entrée elle ferme la porte en tournant le verrou et s’attaque immédiatement à ma braguette. Les boutons sautent sans difficulté, mes yeux se perdent dans son décolleté. Elle prend mon sexe dans sa bouche et le masse avec ses lèvres. Ses mains caressent mes testicules et mon bas ventre. Le plaisir vient doucement, par saccades. Je glisse une main dans ses cheveux noirs et j’accompagne ses mouvements de tête. Elle se lève d’un coup, remonte sa jupe, dévoilant deux cuisses graisseuses et une culotte blanche en coton humide. Quand je veux faire glisser ma main sur son sexe à travers sa culotte, je dois d’abord écarter le surplus de peau qui s’amasse en dessous. La chair est irritée et rouge à ce niveau, certainement à cause du frottement. Je passe un doigt sous sa culotte. Elle respire très fort et elle a un mauvais goût dans la bouche, j’ai un peu de dégoût à l’embrasser. Elle retire son slip et guide mon sexe vers le sien, tenant ses lèvres écarter entre deux doigts pour faciliter l’accès. Je m’introduis en elle d’un coup sec. Elle pousse un petit cri. Je commence un mouvement du bassin, accentuant la pénétration sur la fin. J’essaye de lui soulever une cuisse pour aller plus loin en elle, mais c’est impossible, elle est bien trop lourde. J’accélère lentement, m’arrêtant subitement de temps à autre pour mieux m’enfoncer en elle. Je plonge mes mains dans ses fesses énormes, les écrasant entre mes doigts, les malaxant, les serrant autour de mon sexe et les écartant au maximum.
    Au bout de quelques minutes, elle a un sursaut que je prends pour un orgasme. Elle se met à trembler, à se crisper, ses yeux se perdent et elle lâche un râle à l’odeur infecte de tabac froid. Elle frétille encore quelques secondes puis elle ferme les yeux et se laisse tomber sur le carrelage. Sa graisse amortie la chute, aucun bruit. Sa respiration de boeuf s’est arrêtée. Elle ne bouge plus.
    Quand je tâte son pouls, il n’existe pas ou bien il est trop profond sous la peau : je ne sens rien. Mon érection disparaît immédiatement. Mon regard se pose sur son sexe, écrasé à même le sol, les lèvres se sont ouvertes légèrement, elles brillent sous le néon des toilettes. Je réalise soudain à quel point je suis dans la merde. Si elle est morte, on m’accusera sans doute. Et avec tout mon ADN qu’elle a en elle, il n’y aura pas d’erreur possible. Je suis perdu.
    Quelqu’un entre dans les toilettes pour hommes. La poignée de la porte contre laquelle je suis appuyé est actionnée plusieurs fois avant que je pense dire que c’est occupé. Bruits de pas. Braguette qui s’ouvre. Urine qui coule contre la faïence des pissotières. La grosse bouge, elle ouvre difficilement les yeux. Elle se frotte le visage, recule et se pose contre la cuvette, ses cheveux trempent dans l’eau. A côté, le bruit d’urine est constant. Elle ouvre la bouche, elle veut parler, elle va nous griller. Dans un stupide réflexe, je lui lance mon pied droit dans la mâchoire. Avec horreur je vois sa tête pivoter atrocement en arrière, par dessus la cuvette, en même temps que ses vertèbres craquent. Plongeant à genoux, j’essaye tant bien que mal de maintenir sa tête droite, pour qu’elle ne meure pas. C’est trop tard. Sa nuque est molle. Du sang coule de ses narines. Ses yeux ne sont pas fermés, ils me fixent. A coté, la braguette remonte et le robinet du lavabo laisse couler de l’eau. Je me prends la tête à deux mains, je me lève et je bourre de coups le corps gras qui gît à mes pieds. La graisse amortie les coups et les rends plus sourds. C’est agréable de frapper dans un gros ventre. A chaque fois que mon pied lui rentre dans la chair, sa tête change de position, une fois sur le devant, une fois sur le coté, une fois derrière. La porte des toilettes s’ouvre et se referme.
    Je sors rapidement des toilettes et je vais rejoindre mon bureau. Mon chef de groupe est déjà là mais il ne me voit pas passer. Je m’installe devant mon ordinateur et je commence à tester un programme. Un cube virtuel est usiné tout aussi virtuellement devant mes yeux par des outils non moins virtuels. Après quelques minutes d’usinage virtuel accéléré, le cube est devenu une pièce aux formes indescriptibles percée de nombreux trous. Combien de temps faudra-t-il attendre avant que quelqu’un ne retrouve le corps ? Combien de temps avant que la police ne commence à interroger tous les employés ? Combien de temps avec qu’ils ne relèvent l’ADN de tout le monde ? Combien de temps avant qu’ils ne viennent m’arrêter ? Combien de temps vais-je rester en prison ? Combien pouvait peser cette fille ? Alors que je repense à son sexe écraser sur le carrelage blanc souillé par l’urine masculine, une érection me vient et l’envie de me masturber me prend. Je me demande soudain s’il serait possible que je retourne dans les toilettes pour me masturber devant elle avant d'éjaculer sur son visage mou. Je relance la phase d’usinage. Je colle mon dos contre le dossier de mon fauteuil, je soulève mon bassin et j’introduis une main sous mon boxer. Je caresse délicatement mon gland. Et si je rentrais chez moi...

= commentaires =

nihil

Pute : 1
void
    le 23/07/2004 à 19:27:02
Et je suppose que l'image est signée Bobby-Joe, bien que je n'en aie pas la confirmation...
Narak

Pute : 2
    le 23/07/2004 à 20:07:38
Urine, je vois
Sexe aussi
Mais ou est la mécanique ?
Narak

Pute : 2
    le 23/07/2004 à 20:08:47
Sinon j'ai vachement aimé la fin, surtout la partie coup de latte dans le bide.
nihil

Pute : 1
void
    le 24/07/2004 à 11:26:28
Bah d'abord le type bosse dans une entreprise de mécanique. Boreudel, il en est suffisamment question dans tout le question pour que tu ne viennes pas nous casser les burnes.
Deuxio la mécanique est également et initialement, la science des forces qui s'appliquent aux objets, régissant leurs mouvements, leurs poussées, leurs collisions etc... Essaies d'enfoncer un objet pointu en viande dans une grosse vache dans un espace de travail équivalent à celui d'un cagibi et tu comprendras le rapport.
Narak

Pute : 2
    le 24/07/2004 à 12:01:32
OK, compris
nihil

Pute : 1
void
    le 24/07/2004 à 12:02:34
T'as essayé ou c'est simplement ton imagination qui t'as permis de faire le rapprochement ? Si oui, va essayer.

Commentaire édité par nihil.
Narak

Pute : 2
    le 24/07/2004 à 12:31:45
d'accord, tu veux jouer le role de la " grosse vache"?
Bobby-Joe

Pute : 0
    le 24/07/2004 à 12:53:26
Mais foutez-moi le camps de mon texte bordel !!!
nihil

Pute : 1
void
    le 24/07/2004 à 13:11:44
Attends putain de merde, on est en pleine phase de préliminaires, moi et Narak, faut jamais interrompre une parade amoureuse, t'es malade toi !

Commentaire édité par nihil.
Narak

Pute : 2
    le 24/07/2004 à 15:39:30
A moins que Bobby-Joe soit attiré par la femelle en chaleur(nihil)
,que poussé par les caprices de ses couilles, et emoustillé par la grande qualité porno de son propre texte, il veuille se joindre a nous...

c'est ça hein ?
Lapinchien

tw
Pute : 7
à mort
    le 27/07/2004 à 15:39:46
Les mecs qui fument sont cool. L'effet pétard, c'est un peu comme l'effet impulse, les filles les abordent sans raison dans la rue, et proposent de leur offrir leur virginité en échange d'une taffe... leur vie est un vrai film porno.

Je me suis bien marré même si çà ressemble étrangement au préambule d'un épisode de Derrick.

Suite : derrick arrive et mêne son enquête. Elle se concentre bien vite autour d'un bar à putes comme d'habitude dans les séries allemandes. Il n'a malheureusment pas le temps de remonter jusqu'a Bobby-Joe. Celui-ci fait l'objet de la vandetta du PDG de Mécacom qui à reussi à le séduire en se travestissant. Bobby Joe est retrouvé mort dans une Sanisette. "Il a absorbé une dose mortelle d'Arpik WC", declare l'assistant de derrick
Vrine

Pute : 0
    le 30/07/2004 à 16:42:42
J'ai aimé ce texte. Les détails nous plongent dans l'atmosphère et il est facile à lire. Sexe et violence sont des ingrédients qui fonctionnent, enfin pour moi.
Bobby-Joe

Pute : 0
    le 03/08/2004 à 13:41:57
J'vous préviens, j'ai noté le nom de toutes les personnes qui n'ont pas commenté ce texte. La liste sera transmise aux autorités compétentes en la matière.
Ca va chier grave.
Non mais ho.
Aka

Pute : 2
    le 03/08/2004 à 14:57:20
Merde...
Euh...
J'ai bien aimé...
Nagash

Pute : -2
    le 03/08/2004 à 20:38:56
"Ca va chier grave"
Ah c'est donc toi le véritable instigateur de Copropathie? Tu as chargé Nihil de nous pondre cette merde pour nous punir de ne pas avoir laissé de commentaires sur ton texte.Ca m'étonne pas de vous ça,vous faites la paire,le décor change pas,encore les chiottes.
Mill

site lien fb
Pute : 1
    le 16/02/2007 à 15:04:30
Efficace, bien construit, mais l'histoire me laisse un peu froid. Dommage, le narrateur me ressemble beaucoup. Niark, niark...
la femelle masquée
bobby joe    le 02/03/2010 à 17:09:18
c'ets pourri ce texte, machiste, dég
femel
bobby    le 02/03/2010 à 17:10:40
bobby tu n'es que de la merde

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