Comment va le monde ?

Le 20/03/2005
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par Anthrax
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Thèmes / Polémique / Système
Anthrax fait dans l'habituelle bouillie d'images stroboscopiques, ici au service d'une dénonciation des travers de notre système, sauce lyrique et grandiloquent à souhait (avec le coté ridicule qui va avec). Sur le fond l'idée est bonne, mais rien n'est fouillé, rien n'est précis, on saute trop vite d'une idée à une autre. Sujet bien ressassé en plus.
Esclavage banalisé
Mépris de l’humanité
Au nom, au nom ?
Du progrès ?
Non.
Du profit.
Juste la fin qui change,
Cette fin qui justifie
N’importe quels moyens !
Et la faim toujours
Décime l’humain.
Les pieuvres de l’industrie,
Les grands groupes financiers,
Agro, commerciaux, miniers, pétroliers,
Banques, trusts, dynasties, lobbies,
Avec la bénédiction de l’ OMC, du FMI…
Holdings, consortiums, pools, blocs !
Multicartes, multimillionnaires,
multiplier, concentrer,
multinationales
Dressées à mutiler !
Politiques, cartels, mafias,
Tous bardés de lard
dans le même plat!

Le génocide le plus organisée de toute l’histoire.
Nous tous complices et serviteurs dans le moindre fait et gestes de nos amnésies quotidiennes.
Les valets du pouvoir croyant pouvoir échapper à leur propre extinction, bâtissent des empires du sang et de la sueur de leurs congénères. Hissés au sommet de dynasties aussi raffinées que cruelles, ils fusionnent, s’entredévorent, invincible hydre multicéphale.
Il n’y a plus un lieu, plus un sanctuaire où la bête ne s’est infiltrée. Coupez une tête, c’est mille qui repoussent et encore plus arrogante !
Quelle formidable prise de conscience pourrait les trancher toutes d’un seul coup ?

Mal, le monde va mal. Bien, le monde va bien.
Tout est question de point de vue, de point de bourse.
Liberté, égalité, fraternité : le paillasson sur lequel l’économie mondiale s’essuie les pieds. Les droits de l’Homme imprimés sur du papier toilette non recyclé, une bonne blague dans les somptueux cabinets.
Comment cela va t’il donc ? Juste une question de flux, de transit…
Certains amassent et retiennent, tandis qu’une multitude d’autres se vident jusqu’à ce qu’ils en crèvent.

Le monde en chie, je vous le dis !