Archives Menstruelles

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Tableaux

Recherche d'articles par mois

  1. On a tué le dernier esquimau par God - (02/09/2007)

    Un petit délire sans prétention sur le réchauffement climatique, qui a le mérite d'être vite lu et le tort d'être franchement pas drôle.

  2. Elle et moi par Arkanya - (02/09/2007)

    Arka s'est spécialisée depuis quelque temps dans des histoires où se mêlent sentiment, traumatismes de jeunesse et violence. Y a une grande homogénéité entre les textes, mais des fois ça passe bien, d'autres fois non. Ici, c'est réussi, la psychologie des deux héroïnes, deux amies d'enfance assez fusionnelles, est développée et tordue, le suspense est bien foutu, et ça se lit très bien.

  3. La vie de château par Massime - (03/09/2007)

    Les contes de fées trash-gore avec des insultes et des jeux de mots de merde, on connait déjà, merci. C'est très très mauvais, et c'est assumé. Juste assez minable pour qu'on puisse se marrer sans complexe. C'est du niveau d'un Mel Brooks mort hybridé avec cette pute de Jean d'Ormesson.

  4. Guy par Lapinchien - (04/09/2007)

    Voici une parodie de la lettre du résistant communiste Guy Mocquet, qu'il avait écrit la veille son exécution par les nazis. Là c'est version verlan et banlieue, avec au passage une pique à l'égard de notre enculé de président qui se sert de cette lettre comme d'un appel au patriotisme.

  5. L'équipe, le RER, les rêves par Kok - (05/09/2007)

    Le mec avec un pseudo de merde nous parle des étranges coutumes d'une peuplade d'abrutis primitifs : les humains. Aujourd'hui le foot. Ce documentaire animalier est à l'image du sport qu'il décrit : chiant, long, et abrutissant.

  6. Moi, Jean par Slashtaunt - (06/09/2007)

    Du psychopathologique ou assimilé, plutôt bien écrit, confus (donc réaliste, enfin j'imagine). Pas franchement d'intrigue à signaler, c'est une tranche de vie à propos d'un demeuré à l'agonie. Une espèce de litanie étrange et glauque. Même si y a pas d'images qui tapent en plein dans le bide, c'est plutôt agréable.

  7. Vieux con par B52 - (08/09/2007)

    L'avantage avec B52, c'est qu'elle nous fait jamais chier très longtemps. Hop, dix lignes et c'est torché. Bon, vous l'aurez compris au champ lexical de ce début de résumé : c'est de la merde. C'est agressif et teigneux, avec même un passage (enfin une phrase quoi) assez sombre. Mais c'est pas trop suffisant hélas.

  8. Les pratiques amoureuses chez les infirmes par Vilain - (08/09/2007)

    Tiens c'est marrant, je pensais qu'on avait écumé tous les sujets débiles de la terre pour nos articles rigolo-trash-nazes. On avait oublié celui-ci. L'erreur est réparée. C'est con que ce soit un nouveau, qui semble plutôt gentillet, qui se colle à la tâche, l'humour est très soft et manque cruellement de sang et de pus. C'est pas désagréable, mais on ne peut s'empêcher de dénombrer les vannes faciles oubliées en route.

  9. Une nuit mémorable par Lussylver - (10/09/2007)

    Cool, un texte SM. Je sors ma bite et je m'apprête à prendre du bon temps. Ah merde, c'est Lussylver l'auteur. Forcément, je débande direct. Deux paragraphes plus loin, j'ai rangé ma bite et j'ai pris ma tête entre mes mains. C'est cliché, mal écrit, pas original. OK ça sombre dans le gros gore, et pourquoi pas, mais après ce qu'on a déjà subi dans ce registre, y a plus grand chose qui nous affole.

  10. PS1 par Anonyme - (12/09/2007)

    Ah, ça fait du bien de la bonne tranche de vie haineuse, de l'humeur noire typique de la Zone. A savoir rempli jusqu'à la gueule d'insultes et de colère rentrée. Bon c'est exagéré comme toutes les humeurs noires, on finit par se demander si le mec est pas énervé pour le plaisir d'être énervé, mais c'est bien écrit, plaisant et ça vire même au comique sur la fin. Très cool.

  11. A contretemps par Mill - (15/09/2007)

    Mill, niveau style, ça s'arrange pas. C'est toujours aussi maniéré, aussi conforme avec des bonnes expressions de merde, ça se pourlèche les phrases au point d'en être agaçant. L'histoire est plus intéressante et bien menée, bien que supra-classique. C'est du fantastique à base de prémonition et de libre-arbitre, c'est la base mais ça marche. Sauf que finalement, les personnages sans substance et le style impersonnel niquent un peu tout.

  12. Bondage sanglant par Traffic - (17/09/2007)

    Un texte de Traffic, c'est toujours un bon plan pour se détendre dix minutes avant de retourner vaquer à nos occupations merdeuses. Bizarrement, c'est exactement la même histoire que le texte récent de Lussylver, 'une nuit mémorable'. Pas difficile de faire mieux, mais c'est quand même pas l'éclate, ça manque un peu de vannes et c'est trop court. Du gore décontracté, c'est plutôt cool, mais vite oublié.

  13. Les flammes dansent.... et s'éteignent par Slashtaunt - (19/09/2007)

    Je ne sais pas si l'histoire d'Hérostratos, ce miséreux qui incendia le temple d'Artémis, est vraie ou fictive, à la limite ça change pas grand-chose. Le texte est cool, sombre et bien écrit. Il manque un peu d'insistance sur les scènes marquantes, qui sont comme esquivées au profit de l'introspection du vandale en question, mais l'ensemble est valable.

  14. Medicine-wheel par Islington - (21/09/2007)

    J'aime bien ce genre de textes, glauque et sérieux mais sans trop de vélléités artistiques ou intellectuelles pète-couilles. C'est de l'anticipation avec de l'insulte, des coups de latte, de la maladie. Le gros défaut c'est que le texte lâche très peu d'infos sur les circonstances et le contexte de l'histoire et que du coup on a un peu de mal à visualiser. Mais sinon, bioen mené, bien écrit.

  15. Les cadavres exquis par Kwizera - (24/09/2007)

    Y a tout un tas de choses que je pourrais dézinguer dans ce texte, l'intro stupide, le ton léger pour un thème sérieux, l'articulation en deux parties distinctes... Mais au final on a quand même un texte potable et qui tient debout. Le contexte ? Une prison dans un futur proche, avec des conditions de détention et une justice un peu modifiées par rapport à l'heure actuelle. Pas folichon, mais intéressant.

  16. Plainte au lointain par Winteria - (26/09/2007)

    Bon, de la poésie en prose. Au début on se dit que Winteria a viré hippie, puisqu'il décrit notre belle planète à des amis étrangers en vantant ses champs et océans. Heureusement, Winteria enchaîne sur la barbarie humaine et sur son complexe de supériorité destructeur. Du coup la sale impression du début se dissipe et on prend notre dose de sauvagerie lancinante et intense. Ca nous fait une moitié de bon texte donc.