Surfaces (7)

Le 20/04/2005
-
par Konsstrukt
-
Rubriques / Surfaces
Episode plutôt confus, avec un personnage qu'on a du mal à suivre. On ressent moins bien son tourment et sa douleur, à la limite ça laisse presque froid. Par contre l'ensemble est plus déjanté et part nettement plus en vrille que d'habitude.
J’ai faim. Je sors de l’usine. J’ai le ventre qui gargouille. Je fourre les mains dans les poches mais ça ne me réchauffe pas. Du bout des doigts je cherche du fric au fond des poches. Mais je sais que je n’en ai pas. Et j’ai la dalle.
Je ne touche mon salaire que dans trois jours. Il ne me reste plus rien. Putain dealer qui fait pas crédit qui fait jamais crédit. Aussi ça m’apprendra à en acheter des brouettes comme si j’avais les moyens. De toute façon moi c’est même pas du loisir c’est juste pour dormir. J’en ai besoin pour dormir c’est tout. Je prends aucun pied avec ou alors pas beaucoup. Presque pas. Et de toute façon c’est pas le but. Si j’en prends pas je dors pas. C’est aussi simple que ça. Je suis trop stressé trop crevé pour dormir. Si j’en prends pas je passe juste mon temps à regarder plafond et c’est tout. Deux boulots deux boulots putain le jour à l’usine et la nuit je taille des pipes mais dans six mois je me paie mon esclave et là c’est la fête. Ouais en ce moment je me serre la ceinture mais ça vaut vachement le coup. Un esclave. Pour moi tout seul. Avec mon niveau social c’est inespéré. Faut vraiment que j’en veuille. Que je fasse preuve de courage. Ouais en attendant j’ai faim. Quand je l’ai essayé c’était le vrai pied. Sa chatte étroite. Oh la vache. Mais j’ai faim. J’ai pas un rond. J’ai faim et j’ai pas un rond. Bon mais d’un autre côté j’ai un couteau. Un couteau ça sert à manger. De bien des façons. Ah-ah. Mais bon j’ai jamais fait ça. Chasser je veux dire. J’ai jamais chassé. Ca me fout un peu la trouille. Je me pose pour réfléchir. Je suis adossé contre le parapet d’un pont. J’entends l’eau circuler dessous. Ca me détend. Ca me donne du courage. De temps en temps des bagnoles passent avec des gens dedans. Je les regarde d’un œil différent. Pour l’instant pas de piéton. Ah si merde en voilà un. Bon qu’est-ce que je peux faire. Qu’est-ce que je vais faire. Il s’approche. Il est bien habillé comme un enculé qui aurait du pognon plein sur lui. Il faut qu’il s’arrête. J’ai une idée. Je me débraguette et je sors ma bite discrètement. Je m’astique un peu. Je pense à mon futur esclave je serre le poing autour de ma bite un peu comme fait sa chatte. Je bande très vite. Je continue à astiquer mais en montrant plus ma queue. Je regarde l’enculé plein de fric dans les yeux. Je lui propose une pipe ou une sodomie et en même temps je me dis s’il dit non il vit. Il accepte. Je lâche ma bite pour lui caresser les couilles à travers son pantalon de bourge. Je remballe mon machin. On s’éloigne dans une ruelle. Il me suit. Il a à peu près vingt ans de plus que moi. On arrive dans une impasse. Je me colle au mur et je baisse mon froc. Il fait presque noir. Il commence à me caresser. C’est pas mal. Il a la main très douce. Il branle très bien. De son autre main il se branle. Et puis on frotte nos bites l’une contre l’autre. Je suis près à jouir. Je reprends mes esprits à temps. Je tire le couteau je le plante. Il débande aussitôt. Il bave. Je continue à le larder. Pendant qu’il crève je me frotte pour jouir. Je lui éjacule sur le cou alors qu’il s’effondre par terre. Il râle. Je presse les dernières gouttes sur son visage. Je laisse tomber ma lame. Ca va mieux. A tous les points de vue. J’ai l’esprit clair. Je me rhabille. Je le fouille. C’est le gros lot. Ce soir je bouffe comme un goinfre. Ah putain je suis content. J’ai pas perdu mon temps. Finalement c’était pas si dur. C’était même plutôt cool. Je vais probablement recommencer. Mais faut mieux m’équiper. Je veux pas tomber sur un os. Ce serait trop con. Je sens que ma petite esclavette m’attendra à la maison plus tôt que prévu. Ma bite sera plus vite que prévu au chaud dans sa petite chatte étroite. Miam. Je sors de l’impasse. Je marche. Je cherche un bon restaurant. Je n’en connais pas alors je me repère aux prix et aux looks des clients. Je vais me remplir le ventre. Je suis content.