Velours moite d’une peau qui tangue dans la nuit, l’alcool poisseux au fond des verres.
Il y a cette musique qui tourne, qui l’emporte sur ses ailes, en partance pour des voyages troubles.
Il y a cette musique qui tourne, qui l’emporte sur ses ailes, en partance pour des voyages troubles.
La langueur se perd sous les banquettes sombres et revient la ritournelle, toujours la même, sous ses déguisements divers. La vague monte jusqu’aux cuisses brûlantes, voilà qu'elles se mettent à pleurer. Un appel qui vient de si loin qu'on le dit venu de nulle part.
Il n’y a que des larmes qui s’évadent de sa chair livrée aux hasards ratés. Ce téléphone qui sonne et auquel personne ne répond…
Le monde s’est endormi, bercé par le rire des bombes et elle continue à danser, à danser encore au bras de la mort et là voilà qui rit aussi, cascade plus noire encore que ses pleurs.
Jamais plus ! Ne jamais plus revoir ce soleil aveuglant qui condamne à l’espoir !
Et elle danse et avec elles dansent les petits papillons brûlés. Elle valse et piétine le verre brisé qui jonche la moquette sale, ces pieds pissent le sang mais il y a plus grave encore. Il y a ce rire tordu, glacial, un rire venu de si loin qu'on le dit venu de nulle part…
Il n’y a que des larmes qui s’évadent de sa chair livrée aux hasards ratés. Ce téléphone qui sonne et auquel personne ne répond…
Le monde s’est endormi, bercé par le rire des bombes et elle continue à danser, à danser encore au bras de la mort et là voilà qui rit aussi, cascade plus noire encore que ses pleurs.
Jamais plus ! Ne jamais plus revoir ce soleil aveuglant qui condamne à l’espoir !
Et elle danse et avec elles dansent les petits papillons brûlés. Elle valse et piétine le verre brisé qui jonche la moquette sale, ces pieds pissent le sang mais il y a plus grave encore. Il y a ce rire tordu, glacial, un rire venu de si loin qu'on le dit venu de nulle part…