Écrire en dégoulinantes blessures sur la face cachée des émotions, salie jusqu'à l'obsession.
Enrager jusqu'à plus soif de la terrible excitation, la terrible qui broie l'amour sans concession ! L'orage qui bat les flancs d'un tourment sans plaisir, crache sa fureur en mots crus exhibés sur page blanche. Les cafards n'ont qu'à bien se tenir, l’œil reste fixé sur l'insomnie. Le fil se promène sur des chairs invisibles, pantins muets de nos imaginations...
Le piège et la fuite ! Il n'y a d'autre solution que la noirceur étale de l'encre qui se perd dans un vertige maudit.
Jet de flèches empoisonnées qui crépite sur le papier.
Désir vorace ! L'antique frustration inscrite dans nos chairs avec le sceau du déchu. Malédiction acceptée, vénérée par nos faims idolâtres.
Voilà nos mâchoires scellées par le venin des paroles et nos cœurs abusés par le feu de l'orgueil, corrompus par trop de faiblesses et d'à peu près qui nous éloignent toujours un peu plus de l'essentiel.
Le piège et la fuite ! Il n'y a d'autre solution que la noirceur étale de l'encre qui se perd dans un vertige maudit.
Jet de flèches empoisonnées qui crépite sur le papier.
Désir vorace ! L'antique frustration inscrite dans nos chairs avec le sceau du déchu. Malédiction acceptée, vénérée par nos faims idolâtres.
Voilà nos mâchoires scellées par le venin des paroles et nos cœurs abusés par le feu de l'orgueil, corrompus par trop de faiblesses et d'à peu près qui nous éloignent toujours un peu plus de l'essentiel.