Surfaces (10)

Le 11/05/2005
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par Konsstrukt
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Rubriques / Surfaces
Ca devait bien arriver un jour sur la Zone à force de tester toutes les limites : voici un texte dont le personnage est pédophile. C'est bien écrit et pas facile à encaisser. Un texte qui a valu quelques ennuis à Konsstrukt...
[ndla : attention, voici l'article qui m'a valu une perquisition, un rappel à la loi, la saisie de mon ordinateur et un examen psychiatrique.
(vous affolez pas, hein, c'est pas le texte qui est monstrueux, c'est la justice qui attrape vite froid)
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C’est l’heure où tous les crétins vont au travail. Je regarde avec satisfaction la tête enfantine qui s’active entre mes cuisses. Elle est si petite que je peux la saisir entièrement dans une seule de mes mains. Je le fais. Ses cheveux sont doux. De l’auriculaire je lui caresse la nuque. Elle est assez maigre pour que je puisse sentir l’endroit où le crâne s’emboîte dans la colonne vertébrale. Je trouve ça émouvant. Ma queue cogne contre son palais. C’est un délice. Je pousse des grognements. Je n’arrive pas à les contenir. Je pousse ma bite au fond de sa gorge. Ah putain. Je fais quelques allers-retours en serrant fermement sa tête. Je sens qu’elle suffoque. Je sors de sa bouche. Il faut que je me calme sinon je vais jouir trop vite. Je relève son visage vers moi. Elle a les yeux brillants. Elle transpire. Je ne sais pas ce qu’elle éprouve au juste. Elle a quel age je me demande. Le livreur me l’a dit mais j’ai oublié. Neuf ou onze, quelque chose comme ça. En tout cas c’est un beau cadeau. De la part des Maîtres. C’est la première fois que je reçois un cadeau. Je ne sais pas trop ce que je dois faire. Est-ce que je dois manifester ma gratitude. Et si oui comment. J’ignore tout des éventuels protocoles. Je lis le carton. Je bande toujours.

« En remerciement de votre somptueux travail. Puissiez-vous écrire encore d’autres vers aussi libres et aussi admirables. »

Somptueux. Ca n’est pas rien. Ca me noue la gorge. J’éprouve une grande émotion. Je bande toujours. J’appelle ma petite esclave. Je la fais mettre à quatre pattes. Je suis un poète. Je suis un poète reconnu par les Maîtres. Quelle gloire. Quelle fierté est la mienne. Je lui fourre mon majeur dans l’anus tout en pensant à tous ces crétins qui travaillent dans des usines ou ailleurs. Elle fait un petit bruit un bruit proche du couinement. Son cul est très serré. Je peux tout juste tourner mon doigt sur lui-même. C’est le seul mouvement possible. Je le sors. Je le sens. C’est une odeur particulière. Un peu acide. Rien à voir avec une odeur d’adulte. Une odeur neuve. Je ne peux pas l’enculer. Elle mourrait certainement. J’ai envie de la garder le plus longtemps possible. J’essaie de frotter mon gland contre son con. Tout mon corps la domine. Mon ombre la recouvre. Là c’est pareil si je la pénètre je la déchire à mort. Son sexe est glabre et tout doux la peau est tellement lisse qu’on croirait que rien ne l’a jamais touché avant moi. Ses lèvres et son clitoris sont minuscules et d’une belle couleur claire. Je la retourne et la caresse partout poitrine anche visage cheveux jambes avec ma queue. Elle est douce et lisse partout et n’a aucune forme elle est presque asexuée enfin mis à part son vagin rose clair. Ses cheveux sont beaux déjà longs jusqu’aux épaules et très bruns. Une mèche s’enroule autour de ma bite et la caresse en est si douce que je jouis en criant. Tout part contre son petit visage et elle fait une grimace adorable. Je jouis longtemps et violemment. Des tremblements me prennent. Mes forces m’abandonnent. Et puis elle me sourit. Je lèche le sperme qui dégouline sur son visage et ses épaules. Elle rit. Je crois que ma langue la chatouille. Je renifle sa peau. Le mélange de son odeur et de la mienne m’excite. J’ai envie de la dessiner. Je prends mon matériel. Je suis moins bon dessinateur que poète mais ça n’est pas grave. Ce sera mon cadeau de remerciement. Elle est tellement belle. C’est presque aveuglant. Je bande avant d’avoir pu terminer mon dessin. Je me demande combien de temps je vais tenir sans la baiser.