Qu'ils crèvent tous

Le 18/05/2005
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par Nounourz
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Thèmes / Obscur / Humeur noire
Nounourz pousse l'humeur noire à l'extrême puisqu'il appelle de ses voeux l'extinction de l'humanité. Plein de haine et de colère qui s'assouvit dans un carnage terminal, le texte pousse à fond dans le gore, l'outrancier et on tombe même sur quelques vannes assez débiles. Du coup ça a le cul entre deux chaises : rage froide et effrayante ou délire disjoncté qu'on arrive pas à prendre au sérieux.
Je sais, c’est a cause de la redescente des amphétamines, mais me voici dans une humeur noire comme rarement je l’ai été. Ce genre d’humeur massacrante qui vous fait haïr le genre humain et qui vous fait vouloir torturer d’innocents petits animaux.
Je rêve d’un grand brasier d’où jailliraient d’eternelles flammes pour y plonger mes semblables, et me délecter de leurs cris de souffrances. Je rêve d’une salle hérissée de pointes ou je pourrais projeter diverses créatures vivantes, d’un endroit à l’abri d’où je pourrais entendre leurs pitoyables gémissements de douleur. Genre humain ! je t’exècre, je te vomis, je te maudis, je t’abhorre ; présentez-vous à moi un par un que je vous étrangle, que je sente votre putain de vie inutile s’échapper dans un dernier souffle. Je fantasme sur l’exctinction de cette putain de planète dans un holocauste de flammes et d’acier, rêve de voir ici et là des corps empalés, des têtes arrachés qui roulent encore poussées par le vent, marcher sur le sol jonché de membres humains, me maquiller du sang qui coule presque noir des cœurs arrachés et des organes en putréfaction. Marcher, piétiner une bouillie humaine et me délecter de cette sensation. Splotch ! j’écrase un estomac. Splach ! j’écrase un pancréas. Et je me promènerais dans ces rues apocalyptiques, seul être vivant profitant des derniers instants de l’humanité.

Je rêve d’une salle avec un type ligoté dedans, un bouc émissaire sur lequel assouvir mes pulsions sadique. Je n’en peux plus d’être un maniaque refoulé, je voudrais tant avoir une marionette à moi, un pantin auquel je pourrais infliger diverses tortures, de l’arrachage d’yeux à l’écartèlement… Une créature humaine sur laquelle déverser ma vengeance et ma haine, et faire au passage quelques petites expériences sur le thème ! « peut on vivre quand on s’est fait couper les bras au couteau-suisse. » ou « quel cri peut on pousser apres s’etre vu coudre les lèvres ? ». Je fantasme encore, d’ultraviolence gratuite, de massacre de chatons mignons, d’abattage de chevaux sans sommation, de dépeçage de lapins de compagnie, de décapitation des chiens-chiens à leur mémère. Décapiter un clebs, ça ne vous dit pas à vous ? Putain, j’en crève d’envie, shooter la dedans comme dans un ballon de rugby, l’envoyer direct contre un mur, l’attraper par la laisse, le faire tournoyer, le renvoyer contre le mur avec plus de force, regarder la tache rouge sur le mur et ecrire avec mes doigts des insanités.

Je suis d’humeur à poser une bombe dans une école maternelle pour que d’innocents gosses braillards et chiants cessent de vivre pour mon bon plaisir, d’humeur à exploser la tronche de mes propres gosses et celle de leur mère avec, aligner les beignes et les yeux au beurre noir, refaire leur portrait façon picasso ; je suis d’humeur à tuer, tuer, TUER, exploser, disséquer, démembrer, défigurer, molester, tabasser, fouetter, tuer, tuer, TUER !! Il y en a qui osent pourquoi pas moi ? Ce soir, je suis en rogne contre le monde entier, contre l’humanité entière, contre l’univers et l’existence, je suis furieux contre moi-même mais je veux me venger sur un autre, je veux qu’une tierce personne innocente subisse mes états d’âme, je veux que deux personnes, trois, dix, cent, milles personnes crèvent de ma main, les poignarder un par un, les éviscérer et plonger ma main dans leurs entrailles pour en ressortir les organes et les accrocher à un tableau de chasse pour décorer ma maison. Il n’y a plus de limites a ma folie sous-jacente, mon imaginaire est plein de scènes dégoulinantes d’hémoglobine dans lesquelles l’humanité est réduite à néant et sous mon contrôle, une humanité d’esclaves dans la douleur, et des animaux toujours, parce qu’ils ne m’ont rien fait justement, ils méritent de mourir dans d’atroces souffrances, ils méritent le chatiment le plus injuste qui soit : une mort lente et douloureuse, des tortures a n’en plus finir, un enfer de souffrances pour pallier à l’enfer qui brûle dans ma tête.

Je veux les prendre un par un et les démembrer, entendre comment ils hurleront les lèvres closes par du fil barbelé.

Je veux les dépecer et voir sous la peau les muscles et les entrailles.

Je veux les empaler, que le pieu leur entre dans le rectum et ressorte par leur bouche déformée.

Je veux passer leurs bras et jambes au mixeur.

Je veux qu’ils crèvent, qu’ils crèvent, QU’ILS CREVENT TOUS !