Le Vidal revu et corrigé - Introduction

Le 05/06/2005
-
par Aka, Nounourz
-
Rubriques / Le Vidal revu et corrigé
Aka et nounourz, nos experts locaux en pharmacologie amusante lancent une nouvelle rubrique didactique : le Vidal revu et corrigé. Il s'agit de tirer parti des médicaments psychotropes remboursés par la Sécu pour se défoncer à peu de frais. Voici l'introduction, avec quelques principes généraux.
Dans cette rubrique, les très éminents spécialistes Aka et nounourz se proposeront de vous expliquer comment vraiment utiliser vos médicaments.
En effet, la médecine vous ment depuis maintenant trop longtemps et vous empêche d’accéder à des plaisirs que vous ne soupçonnez même pas, pourtant à portée de vos mains. Il s’agira notamment de médicaments dits « psychotropes », mais aussi d’antalgiques parfois puissants pour l’utilisateur non habitué.
En règle générale, il y a des préceptes à suivre pour ne pas rester dupes :

- Pensez toujours à regarder la section « Effets secondaires et indésirables » pour savoir ce que vous pouvez faire de marrant avec vos cachets.
- Toujours combiner ce qui est spécifié dans les interactions médicamenteuses.
- Les mots d’ordre : essayer de combiner avec tout ce qui vous passe sous la main. Vous ne pouvez pas imaginer ce que la caféine peut apporter dans certaines prises de médicaments par exemple.
- Alterner. On s’habitue hélas assez vite à la prise répétitive des molécules.

Pour les anxiolytiques, il est assez facile de s’en procurer. Simulez des crises d’angoisse paralysantes et une anxiété prononcée : votre médecin n’y verra que du feu et à vous les joies des anxios !

Pour les antalgiques, parlez de douleurs que vous n’avez pas réussi à calmer avec de l’Efferalgan 1000 ni avec quatre Nurofen. Il devrait vous prescrire des antalgiques opioïdes plus forts avec lesquels vous pourrez vous amuser un peu également. Evitez de vous plaindre du ventre ou du cœur pour ne pas avoir à faire une radio qui démontrera que vous n’avez rien. A la place, évoquez des douleurs osseuses ou musculaires (entorse, élongation) ou un mal de dos qui ne veut pas disparaître, insistez sur le coté handicapant de la chose et sur la nécessité d’un traitement efficace de la douleur.

Les antidépresseurs ne sont pas des molécules amusantes. Vous ne gagnerez rien à vous faire prescrire du Prozac… Et les neuroleptiques ne seront prescrits que par un psychiatre, en fonction du degré de folie que vous démontrerez. Simulez la parano aiguë, ça pourrait peut être marcher.

En vous souhaitant une bonne défonce,

Aka et Nounourz