Soudain, le bras bougea. La Bête se réveilla.
Il sentit le mouvement, et ses yeux s'ouvrirent.
Peur, panique.
Le Bête était censée être maîtrisée, elle ne devait pas se réveiller.
Il peut sentir l'étreinte de la Bête sur son coeur.
Il sentit le mouvement, et ses yeux s'ouvrirent.
Peur, panique.
Le Bête était censée être maîtrisée, elle ne devait pas se réveiller.
Il peut sentir l'étreinte de la Bête sur son coeur.
Agitation, frissons.
Il n'ose bouger par crainte de la Bête, mais la Bête est plus puissante que sa volonté.
La Bête semble jouer avec lui comme un chat avec un bout de viande morte et froide.
Ne pas bouger, rester calme.
La Bête est sur lui, il accorde sa respiration avec la sienne. Il ne peut pas la voir mais il la sent, comme si il n'y avait qu'elle au monde. Il peut sentir la Bête sur son coeur, sentir le regard de la Bête aveugle.
Soumission, fusion.
"Plus l'animal se rapproche scientifiquement et symboliquement de l'homme, jusqu'à se loger en lui, plus impérieux est le besoin de le renvoyer à l'extérieur de soi. Si la bête est en moi-même, elle est aussi en l'autre qui est mon semblable."
Armelle le Bras-Chopard
Il se lève, en sueur. La Bête est en lui, et comme tous les soirs il peut la sentir vivre. La Bête veut se nourrir, la Bête veut agîr.
Il lutte, il doit battre la Bête.
Le lendemain en se réveillant, comme tous les jours, il aura ces marques sur les bras, dans le dos, sur le ventre.
Griffures, morsures.
Et il se lèvera, en se disant qu'aller voir un psy pourrait être une solution.
Comme tous les jours.
Il n'ose bouger par crainte de la Bête, mais la Bête est plus puissante que sa volonté.
La Bête semble jouer avec lui comme un chat avec un bout de viande morte et froide.
Ne pas bouger, rester calme.
La Bête est sur lui, il accorde sa respiration avec la sienne. Il ne peut pas la voir mais il la sent, comme si il n'y avait qu'elle au monde. Il peut sentir la Bête sur son coeur, sentir le regard de la Bête aveugle.
Soumission, fusion.
"Plus l'animal se rapproche scientifiquement et symboliquement de l'homme, jusqu'à se loger en lui, plus impérieux est le besoin de le renvoyer à l'extérieur de soi. Si la bête est en moi-même, elle est aussi en l'autre qui est mon semblable."
Armelle le Bras-Chopard
Il se lève, en sueur. La Bête est en lui, et comme tous les soirs il peut la sentir vivre. La Bête veut se nourrir, la Bête veut agîr.
Il lutte, il doit battre la Bête.
Le lendemain en se réveillant, comme tous les jours, il aura ces marques sur les bras, dans le dos, sur le ventre.
Griffures, morsures.
Et il se lèvera, en se disant qu'aller voir un psy pourrait être une solution.
Comme tous les jours.