Le Vidal revu et corrigé - antalgiques opioïdes

Le 16/07/2005
-
par Nounourz
-
Rubriques / Le Vidal revu et corrigé
Nouvel article dans le Vidal revu et corrigé, la rubrique de nos addicts pharmaceutiques Nounourz et Aka. Cet épisode de Nourz concerne les anti-douleurs les plus puissants du marché. Il nous explique sur un ton plaisant les utilisations dérivées qu'on peut en faire. Les opioïdes faisant partie de la famille de substances regroupant l'opium, la morphine et l'héroïne, je vous laisse imaginer.
Les antalgiques opioïdes que je vais vous décrire sont au nombre de deux : le Topalgic® et la Lamaline®.
Classe thérapeutique : antalgiques opioides, autres opioides.

Indications : ces deux médicaments sont utilisés comme traitement des douleurs modérées à intenses qui ne sont pas soulagées par le paracétamol.

Effet secondaires et indésirables :

TOPALGIC : nausées, vertiges, vomissements, constipation, sécheresse de la bouche (ah ça oui), maux de tête, confusion (on peut difficilement faire pire de toute façon).
LAMALINE : rarement, une éruption cutanée peut apparaître, ou une réaction allergique. Exceptionnellement, des modifications biologiques nécessitant un contrôle du taux sanguin ont pu être observées. Possilibités de constipation, excitation, insmonies et palpitations.

Indications d’Aka et de nounourz :

A ) le TOPALGIC
Il se présente sous la forme de petites gélules jaunes et vertes dosées à 50 mg. Le mode de consommation le plus amusant est bien entendu le sniff, les gélules contenant une poudre blanche facile à sniffer et pouvant même servir à couper votre cocaïne. Au programme : vertiges, sensation d’indolence (c’est un antalgique), bien être diffus et serein (c’est un opioide).Les consommateurs d’héroïne devront doubler les doses (soit deux gélules) pour ressentir un minimum d’effet (et encore, ça ne sera pas le panard).

B) la LAMALINE
Elle se présente sous la forme de grosses gélules blanches et vertes dosées à 300 mg paracétamol, 10 mg poudre d’opium et 30 mg caféine. Le premier mode de consommation qui vient à l’esprit est de sniffer la poudre contenue dans les gélules, toutefois nous ne saurions que vous recommander de plutot employer la poudre pour en rouler un joint (sans shit). Une gélule pour un tarpé, et vous fumez ce que vous pouvez - mais attention, la Lamaline se consume assez mal . Une fois la dose fumée suffisante, vous commencez à vous sentir un peu flou, une sorte de bien être apathique qui vous incite à l’inaction. Vous ne captez plus grand-chose à ce qui se passe autour de vous et vous vous en moquez bien : Opioide, c’est aussi le détachement ultime de toute chose.

Dans un cas comme dans l’autre, le cerveau au ralenti, vous ne comprendrez plus trop bien ce dont il s’agit lors d’une conversation, ou vous ferez des zappings incontrôlés sur votre attention, passant d’un objet à l’autre, puis bloquant sans limite de temps sur quelque chose d’autre qui vous aura attiré le regard.

Je n’ai pas encore trouvé personnellement d’effets négatifs, hormis la dépendance qui peut s’installer mais qui reste largement gérable - les doses ne sont pas celle d’une héroïne ou d’une morphine.

L’association avec l’alcool donne des effets euphorisants plus imputables à l’alcool qu’aux antalgiques, mais ne présente aucun risque majeur. C’est rigolo est c’est déjà pas mal.

Pour ce qui est du rythme de consommation, soyez raisonnables : une conso quotidienne fait sensiblement diminuer les effets, et vous vous retrouvez à doubler voire tripler les doses quand auparavant une demi gélule vous rendait tout stone. Une conso occasionnelle vous évitera ces désagréments, et vous pourrez profiter pleinement de votre expérience antalgique.