Amer rouleau de printemps

Le 15/09/2005
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par Caligula
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Thèmes / Divers / Poèmes de merde
Comme toujours, l'introduction est trois fois meilleure que le texte lui-même, un poème où Caligula poursuit de la gonzesse dédaigneuse. Et comme toujours, c'est confus, laborieux, mais aussi rageur et parsemé de vannes tellement débiles qu'elles en deviennent cosmiques.
[ndla : amateur avide et insatiable de giclées foutrales lamartiniennes, et surtout, en transe érectile devant vos suppliques jérémiades de ne plus avoir de poêmes à la con... Ba en voici un nouveau quoi!

Bon, c'est toujours la même bouze : "alala comme je souffre damnée putain depuis que tu es partis avec Brandon, le roi de la saucisse belge, pourquoi, pourquoi?", mais ca passe le temps!

Et puis, en y pensant, si vous êtes en train de me lire, c'est que vous êtes un tas de branleurs qui ont rien de bien créatif à faire dans la vie, donc vous ne valez pas mieux que cette enculade poétique.

Sur ce : bonne gerbe dyslexique !]
Jure que la lumière est née par ta venue :
Je suis aveugle depuis notre dernière rencontre !
A présent tout semble vide et incongru,
Pire, je dédaigne ce que tes pâles rivales démontrent.

Ce midi-là, une impériale apparition blanche et kaki,
A détruit méthodiquement ma pucelle rétine.
De mes sens, ça y est ! Je suis ouvertement démuni,
Comme de la saveur de futures escapades coquines.

Quelle merde ! Tu as tué à même le cocon,
Ma propension à être excité par ton odeur.
Et échanger quoi ? L’inutile prolongement de ma passion,
Exhorté par ma jugulaire comme souvenir de ta candeur !

Foutaises… Mais qui t’as permis aujourd’hui d’avorter,
Un malheur diffus que j’enviais aux psychotiques,
Pour le tourner en cette dernière danse rigide et bâclée,
Avec comme métronome ce tas d’âneries mélodramatiques.

Après tout, puisqu’on aime à dévorer ce qu’on expulse,
Inconsciemment j’ai du lutter pour cette condamnation.
Oh, joie ! Oh, urinoir ! Mais, à l’idée de ton carême, je convulse.
Honneur lâche, de mon amour je fuis ton absolution !

Vivre sans toi, voilà que tout est vidé de son sens…
Alors que cette putain de moi n’est pas vidée de son sang…
Alors que chaque neurone lancine amoureusement ton absence…
Au fur et à morsure que, maso, je grince des dents !

Acculé au caniveau, tel ces sales chiots bâtards,
Je ronge la rage en expirant ma cannabistique fumée blanche,
Hier, en éclipsant le soleil, je suis mort sous ton regard.
Depuis, baigne dans la haine de ton image, mon cœur étanche !

28/09/05    19h12 -Entre Avignon et Paris-
« S’était toi ou rien… Donc rien ! »