Gerbe moins le quart, moins vingt

Le 26/09/2005
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par Glaüx-le-Chouette
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Thèmes / Obscur / Triste
Glaüx fait son Didier Barbelivien dépressif. Une histoire de rupute, de lamentation et d'auto-dépréciation. C'est sympa mais trop travaillé pour paraitre spontané, trop littéraire pour être poignant.
« Barque de paille, frêle salut pour mes feuillets froissés, mes lettres mortes à toi partie. Barque d’osier à la dérive au long du fleuve de l’oubli. Lente chute des boules de mots d’amour perdu, jetées à vau-l’eau. Pauvres larmes sur le chaume de mes joues, salées de douleur, lèvres craquelées de n’avoir plus les tiennes. Tu me manques. »
Regarde-moi ça.

Connard.
Tafiole. Puceau.

Je me parle à moi-même d’une putain de « barque de pleurs » en plein bourrage de gueule solitaire au grand cru, une part de coulommiers à la main et un verre, le septième, de Saint Emilion sur ma table. A côté, mes chaussures faites main à 135 euros mais je m’en fous, dont je viens d’apprendre cette après-midi qu’elles sont des chaussures de communiant. Une peau, et de la merde en dessous. Voilà ce que je suis. Comme mes groles à cacher les mycoses, en dernière analyse. Et elle, elle est partie depuis six mois. Et merde. Faut que je me trouve une femme, un homme, un cul, une épaule, je m’en fous, mais quelqu’un. Ca sent le cuir ciré et le vin et le fromage au lait cru. Et dans ma tête... ben ça sent la merde.