A Benoît XVI.
On dit qu'ils sont partis vers les pays lointains ;
Qu'au sud, où souffleraient les brises alizées,
Mirant dans les lagons leurs pales sublimées,
Au bord des golfes clairs, ils tournent, souverains.
On conte aussi parfois que, dans les souterrains,
On vend sous le manteau leurs pièces détachées ;
Qu'après avoir craché les fatales fumées,
Ils ont grincé longtemps des râles surhumains.
On dit qu'ils ont donné la chasse aux éoliennes,
On croit que les Borées jalouses les retiennent,
Quelques imprécateurs les traitent de salauds.
Moi, vieillard abruti par trop de canicules,
Je guette l'horizon, je lèche mes pustules.
Je ne sais qui a tort, qui a raison. J'ai chaud.
Qu'au sud, où souffleraient les brises alizées,
Mirant dans les lagons leurs pales sublimées,
Au bord des golfes clairs, ils tournent, souverains.
On conte aussi parfois que, dans les souterrains,
On vend sous le manteau leurs pièces détachées ;
Qu'après avoir craché les fatales fumées,
Ils ont grincé longtemps des râles surhumains.
On dit qu'ils ont donné la chasse aux éoliennes,
On croit que les Borées jalouses les retiennent,
Quelques imprécateurs les traitent de salauds.
Moi, vieillard abruti par trop de canicules,
Je guette l'horizon, je lèche mes pustules.
Je ne sais qui a tort, qui a raison. J'ai chaud.