Dolly

Le 20/03/2006
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par Lecks
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Thèmes / Divers / Poèmes de merde
Ce poème de merde confirme notre impression : Lecks est un putain d'ado qui s'est fondu dans la mode goth et en recrache les pires clichés. Son poème, en plus d'être une sale ressucée de l'esprit caverneux de nos amis gothiques, est putain d'incompréhensible et chiant. La vraie chiasse.
Les rêves nocturnes éclairent parfois la réalité d’une manière surprenante. Sont-ils des mirages trompeurs ou un fidèle reflet de notre état psychologique ? Faut-il chercher une signification à ces songes ? Comment les interpréter ? Tour d’horizon des liens entre rêves et réalité.
Morose parole qui en clôture le passage
Je traîne mes petites chaussures vernies
Sur une rocade papier glace
Dressée sur mes paupières rêveuses
Un chemin pour un jour
Un chemin pour une autre existence
Je veux manœuvrer les ficelles de mon cœur
Mes yeux de strass sont-ils aptes à pleurer

C’est mon anatomie fleurissante
Que vous estimez sous cloche
Suis-je la glace qui rabaisse vos ardeurs ternies ?
Aucun soleil ne m’illumine et il pleut dans ma tête
Ici que le printemps soit dans l’hiver
Je m’allaite de l’abondance de vos impostures
Et des étoiles électriques de l’azur clos
Pourrais-je être le garrot enclosant vos sensations jusqu'à la répression

Avec mes vers polis je vous emplirai le cœur
Je souhaiterais discerner votre flétrissement
Pour toutes mes nuits sans songe à faire rougir les coussins
Pour toute chaleur mon reflet trônant sur un lit auguste
Qui me resplendit comme un astre inutile
Je veux que vous rongiez ma douleur
Tous ces vers qui rampent au travers mes ombres
Vous n’êtes pas en cas d’ignorer qu’aucune fleur ne perdure

Vos fielleuses paroles sont pleines de serpents
Ouvrez ma boîte Pandore que je puisse vous embrassez
Vous m’attisez comme un vomissement remonte aux dents
Voyez-vous donc mes sourires à vos égards, fins et gâtés
Pour briser la glace qui nous sépare
Je consommerai mes congénères au maniement du marteau
Et coup à coup je m’épanouirai telle une jouvencelle
Qui face à ses pulsions se proclame Reine des Grâces

Hors de ma vue tragédie natale
Et mon espoir luit comme, ma vie,
Est croissante dans les lueurs
D’une bougie sur mon petit corps de cire
Mon âme est aussi transparente que mon existence est violée
Mon amour pour vous me conduit à vous faire don de mon fardeau viscéral
Que mes visions larmoyantes engendrées par le désir
Puissent réprimer les flammes de ces façades

Je quitterai ma cloison de cristal
Entendez-vous, l’appel de mon âme
Sur laquelle j’aiguise lentement mon poignard
Mais je suis comme une mouche à qui l’on a coupée les ailes
Et l’action n’est pas la sœur du rêve
Où pour chaque soir imaginant un lendemain épique
Arpentant le chemin des dames avec la ferveur d’une robinsonne
Demain, peut être...si...