L’à peu près confession presque pas forcée

Le 11/04/2006
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par Lapinchien
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Thèmes / Saint-Con / 2006
Pour la Saint-Con, Lapinchien se fend d'une parodie teigneuse et réaliste de la Zone. Il se présente lui-même comme un sociologue qui a entrepris d'analyser le comportement de tous ces blaireaux pseudo-littéraires réunis en communauté virtuelle. C'est un peu putassier, il en profite pour s'attarder sur le portrait de pas mal de votants potentiels, mais faut reconnaitre que c'est drôle et assez bien vu.
Le simple fait qu’il existe une majorité de crétins qui croient en quelque chose suffit pour que ce quelque chose prenne vie. Prenons Dieu, par exemple… Ne me dites pas que vous pouvez encore être athée ou agnostique dans le monde dans lequel on vit ? Tous les jours, des tas de connards tuent au nom de Dieu, nous avons essuyé plusieurs crises économiques conséquences directes de guerres aux Moyen-Orient, d’attentats dans nos capitales, de croisades et de djihads… Dieu est bien vivant et il nous fait chier au quotidien qu’on veuille croire en lui ou non.
Y a un petit moment que je me dis que le boulot que je fais n’a rien de plus à m’apporter. Ce n’est pas que çà soit un boulot pourri, au contraire et c’est plutôt bien payé. Je crois que j’en ai fait le tour tout simplement et il ne m’offre plus aucun espace dans lequel je peux surprendre les autres alors que c’est ce qui me motive, ce qui recharge mes batteries. Je suis fasciné par les idées nouvelles et mon boulot n’est plus vraiment le cadre dans lequel je peux en avoir. J’ai fini par concevoir mon taf d’un point de vue purement alimentaire et en fin de compte c’est suffisant. J’ai en effet trouvé un espace dans lequel ma créativité peut exploser sans la moindre barrière - Il est impossible d’emprisonner un homme libre, il trouvera toujours un moyen de s’évader - cet espace est un site pseudo littéraire sur le web, çà s’appelle Le Zine et çà se veut subversif, arrogant, corrosif et drôle… En réalité, c’est bancal et çà n’a rien de bien méchant, une longue série de témoignages d’anonymes, organisés comme le chaos peut l’être, vides de sens, de but, des caricatures et plagias involontaires grossiers et mal fichus de ce qu’on peut déjà trouver en mieux en librairie. Tout y est de mauvaise facture quoi que d’accès gratuit. Encore heureux, en même temps… Ce site est la preuve incontestable de la différence abyssale qu’il y a, tant au niveau du fond que de la forme, entre les professionnels de la plume et les bricoleurs de la fin de semaine. C’est une caution inespérée pour la publication papier payante, le constat qu’Internet n’est pas prêt de se substituer à elle.

En ces lieux pitoyables où s’amoncellent, se collectionnent et s’archivent des monuments de médiocrité, je porte le pseudonyme ridicule et improbable de Lapingouin et personne jusqu’à présent n’a fait le lien avec ma véritable identité, avec ma véritable vie et mes véritables idées. J’y suis imposteur, manipulateur, menteur, usurpateur et hypocrite depuis plus de quatre ans maintenant. J’ai fait copain copain avec toute la clique de scribouilleurs de passage et les habitués, j’en ai même rencontré quelques-uns une fois lors d’une soirée à Paris aux tous débuts… et c’est là au beau milieu de personnes que je ne connaissais pas in fine bien que les fréquentant virtuellement depuis un an, par dépit, au cœur de ma dépression, alors que je faisais mon numéro de clown fraternel pour simuler une camaraderie de façade, que je me suis rendu compte du véritable intérêt que je pourrais tirer du Zine. C’est exactement à ce moment qu’une idée génialissime a germé dans mon esprit. « Le simple fait qu’il existe une majorité de crétins qui croient en quelque chose suffit pour que ce quelque chose prenne vie… », Je me suis répété cela des milliers de fois alors que je rentrai chez moi au petit matin, bien murgé. Ce quelque chose çà serait le gentil Lapingouin.

Voila maintenant quatre ans que je mène une étude psychosociologique sur ce conglomérat d’auteurs atypiques et pourris qui constitue la faune de cet étonnant microcosme de connerie humaine qu’est le Zine. L’écriture d’un recueil, voila le terrain sur lequel j’exprime des idées nouvelles, voila ce qui me sauve, ce qui recharge mes batteries et que je prends tant de plaisir à construire petit à petit en parallèle d’un travail morne et aride qui embrume mon quotidien dans un marasme d’asthénie. Cette étude que je mène en sous-marin, sous mon camouflage de Lapingouin, gentil participant docile, est un chef-d’œuvre de l’anthropologie moderne et elle sera bientôt publiée par un éditeur célèbre tout de suite séduit par le projet. « Vous venez de trouver une mine d’or ! », Qu’il m’a concédé récemment, « Cet attroupement d’auteurs maudits est incroyable ! Jamais personne ne les éditera ! Regardez les moi, ces couillons, se blottir les uns aux autres dans la froideur polaire de leur ânerie… On pourrait même tourner la suite de ‘La Marche de l’Empereur’ à partir de leur vie… y a matière… Le succès commercial de votre étude psychosociologique est assuré… Les gens vont se ruer sur votre bouquin. Il n’y a rien qui les enchante d’avantage que de lire qu’il y a encore plus médiocres qu’eux-mêmes. »

J’ai presque fini le livre, je fais des coupes franches, j’affine mon style, j’intercale de vieilles notes que je vois sous un jour différent avec le recul. J’ai tiré de mes observations des tas d’enseignements, des tas de théories comportementales bizarroïdes, des tas de théorèmes sur la médiocrité ambiante, sur la perte de temps, l’ennui, j’ai dégagé des tas de constantes sur la connerie humaine … Attendez, j’ vais vous faire un petit état des lieux… Comment parler du Zine en occultant les habitués ? Impossible, ils sont au centre de mon étude. Je commencerais donc par eux…

Nuhul, le fondateur. Il annonce la couleur avec son pseudo… Avec lui faut pas la ramener, c’est un asocial de la pire espèce… versatile à volonté, bipolaire, on ne sait jamais trop comment l’aborder parce qu’on a peur de ses réactions aléatoires. Autant il peut te mordre jusqu’au sang quand tu le caresses, qu’il peut t’encenser quand tu le traînes dans le vomi. Son vrai nom est Jean Jacques Fourmi et il en a tellement souffert à l’école quand les autres le traitaient en permanence de suiveur, qu’il a cru bon pour contrer le coup de se forger une carapace de prophète de la subversion… bien entendu, c’est un échec ambulant. Son trip c’est de mêler le religieux avec les séquelles de son quotidien de technicien de surface… çà nous donne des histoires surprenantes sur le Zine, où des missionnaires - chevaliers - balayeurs partent en croisade pour ressusciter des clones de Monsieur Propre à la chaîne en se livrant à d’improbables batailles sanglantes de brosses à reluire et aspirateurs.

Yaqua, la copine du fondateur. Elle a subi sa mauvaise influence depuis qu’elle l’a rencontré dans une boîte gothique branchée de la capitale. Poète maudit : ce qui vous le comprendrez, en réalité, veut dire écrivain non publié pour le commun des mortel, signifie génie incompris pour les gothiques… c’est comme çà que Nuhul s’est présenté à Yaqua. En somme craquant pour la goloïde qui n’a pas pu y résister… Elle prend rapidement du galon comme toutes les ex-copines du guru du Zine. Depuis il lui a lobotomisé le cerveau et il la force à participer à son délire en permanence. Elle se tape des séances de lecture insensées, durant des heures et des heures, des créations de Nuhul, depuis l’ébauche de l’idée jusqu’au jet final avoisinant en moyenne les 124 pages. Elle est Zinarde à plein temps, doit faire des rapports de 3 tomes sur tous les textes que pond le maître des lieux. Complètement grillée du cerveau, irrécupérable.

Teddybearz, un blogueur invétéré qui passe ses journées à raconter sa vie… cherchez l’erreur… Enfin çà c’est sa couverture, parce qu’en réalité, Teddybearz est le dealer officiel du Zine… un vrai petit apothicaire en peluche, l’ami, et ses textes crypto- pharmaceutiques sont des ordonnances à peine voilées. Il dirige sa petite compagnie qui expédie des Colissimo partout dans le monde avec tous les bonbons Pez que ses clients lui ont commandé sur E-Bay… Il est un peu suicidaire quand il a rien d’autre à foutre et qu’il s’emmerde. Du coup, son rêve dans la vie c’est de se transformer en stalagmite dans les alpages… Mister Freeze est une fiote à coté du gaillard, un vrai espoir pour la cryogénie.

Anatoly Karpov, un octogénaire fou furieux amoureux des charades préhistoriques, les seuls textes qu’il poste. C’est un apparatchik en exil, un nostalgique du Communisme qu’a fait encadrer sa carte du parti au dessus de sa cheminée et qui maudit le jour de la naissance de Gorbatchev, l’antéchrist… Ses ennemis héréditaires sont les habitants des îles Faeroe qu’il a purement et simplement en aversion, on ne sait pas trop bien pourquoi. Il nourrit par contre une grande contradiction : il concilie vénération de Lénine et du fils de Dieu, Jésus… A moins qu’il ne concilie vénération de Jésus et du fils de Dieu, Lénine ? Enfin bon, il est zarbi… Il parle un langage strange et floode les forums de lignes incompréhensibles en Q-Basic… Il se finit tous les soirs à la liqueur de mangue frelatée pour oublier que son hamster l’a quitté.

Glötte-la-hulotte, un professeur de François, le français du moyen age. (rendez vous compte…) Il hante textes, commentaires et forums à l’affût de la moindre faute… Il affectionne particulièrement les nouveaux arrivés à qui il donne des fessées déculottées en public. On pourrait croire qu’il n’aime pas ceux qui débarquent, mais non, il passe son temps libre à faire de la pub pour le Zine dans des blogs entre autres, dans les grands salons littéraires internationaux en particulier, à la recherche de viande fraîche. En fait, il se sert du site communautaire pour assouvir ses pulsions sadiques et lubriques.

Nawak et Abbé Cottard, deux morveux prépubères qui aiment à faire croire au lectorat qu’ils sont en train de passer le baccalauréat alors qu’ils doivent péniblement, si on additionne leur age, dépasser la 30aine… çà fait 5 ans qu’ils passent leur Bac, ils n’y a plus qu’eux qui croient à leur rengaine. Abbé Cottard est speedé, sa mère a remplacé le Nesquick par du crack dans son p’tit dej’ et çà ne lui a pas trop réussi… Nawak est plus calme mais c’est parce qu’il pratique le Kabuki, théâtre japonais, à moins qu’il ne s’agisse d’Ikebana ou Bukake, je confond toujours… enfin c’est ce qu’il croit, il est cobaye pour l’agence Neurochirurgicale Française en réalité. Peut-être qu’un jour ces deux gaillards comprendrons qu’ils sont faits pour vivre dans le cul l’un de l’autre ?

Kenurivaa prétend bosser à l’aérospatiale autour du projet Saucissonia un satellite envoyé pour prélever des trucs sur les comètes charcutières… Ce qu’elle nous cache c’est qu’en vrai c’est une chaudasse nymphomane qu’a dû demander l’asile politique à l’Allemagne, patrie de la pornographie amateur et du head-fucking, tant ses besoins sexuels sont grands et inassouvissables en France. Elle drague tout ce qui bouge sur le Zine et en particulier le fond des marécages littéraires quand elle nous pond des textes.

Tout ce petit monde se côtoie sur le Zine, cette entité numérique monstrueuse qui se nourrit de textes d’innocents internautes oisifs de passage. La plupart de ces habitués fait partie de l’administration, une caste à part, les organes vitaux de la Bête. Les autres aspirent à intégrer ce corps et lèchent les bottes de ceux qui en font déjà partie, en particulier celles de Nuhul que l’on doit voir briller à l’autre bout de l’univers. Toute l’ossature de la chimère Zine s’articule autour de plusieurs espaces d’expression totalement sous le contrôle des organes. Il y a les textes, bien entendu, que n’importe qui peut poster s’il respecte la ligne éditoriale, l’appétit de l’Ignominie Zinarde en réalité. Les textes sont stockés dans le gésier de la Gorgone, dans l’attente qu’un des Administrants veuille bien initier son entière digestion en le publiant… Parfois certains ne passent pas et son régurgités, vomis au loin. La plupart du temps, les articles sont déglutis mais dès que çà se produit c’est horrible. Çà se passe au niveau du second espace d’expression : les commentaires de texte… Les intervenants sont de vrais petits enzymes gloutons piranhas… Vu l’appétit boulimique de la Monstruosité, vu le nombre d’articles qui défile chaque jour, ils sont vite dépassés, n’ont pas le temps de tout lire et du coup se contentent de désosser grossièrement la pitance textuelle qui une fois dépiautée vient en partie ressourcer la Bête de son suc nourricier… Quant à l’article devenu bouillie de merde sous les attaques acides des commentateurs, il glisse rapidement dans le colon de l’Animal et se perd à jamais dans les archives. D’ailleurs, une bien étrange ambiance règne au niveau de l’estomac commentatorium, une ambiance aigre et hostile. C’est que la Bête souffre d’un ulcère qui le ronge et du coup, les intervenants s’entredéchirent les uns les autres ne sachant pas trop d’où vient la douleur. De toutes façons, le niveau des commentaires ne vole pas bien haut. Les textes ne sont pas matière à déconne, on a l’impression qu’une mission divine habite les intervenants et que leur avis à un intérêt majeur pour l’avenir de l’humanité entière.

Le dernier espace d’expression est le forum. C’est le cortex du Zine. C’est là que se fait la communication entre ses différents centres névralgiques actifs. C’est là que se décident les collaborations, que se lancent des initiatives collectives et, chose hautement importante sur le Zine, que se préparent les rituels unificateurs de la communauté. Il y a en cet endroit des espaces réservés, un forum dans le forum, où seul les hautes instances on le droit de pénétrer. Ce sont les quartiers de commandement du site, le subconscient de la Bête. C’est sur le forum également que se préparent les assauts de la Gorgone. Parfois la Bête se jette sur d’autres monstres numériques pour les mordre à la carotide. Les Zinards organisent des floods d’autres sites apparemment pour mettre en pratique les commandements défendus véhément sur le site, les valeurs du Zine.

Une de ces fêtes païennes, existant dans l’unique but de resserrer les rangs, est la Back-anale. Çà se passe le 10 Avril et tous les Zinards sont conviés à poster des textes où ils se mettent en scène, des autofictions dans lesquelles ils désignent un con symbolique et où il s’en vont joyeusement lui cramer la gueule pour effectuer une sorte de sacrifice humain au dieu de la connerie. C’est un évènement qui remporte en général un franc succès et de nombreux Zinards y participent. Çà permet de relancer la machine de production de textes nourriciers pour la Bête, de dégripper dans la convivialité les rouages de l’inspiration de chacun qui rouillent et qui grippent au fil des contributions et qu’ont besoin d’un petit coup de boost pour tenir une année de plus.

J’avais un plan tout fait cette année pour la Back-anale, une histoire sournoisement hypocrite qui m’aurait en fait servi à sonder un peu plus le participant de base, en extraire les précieuses données qui seraient venu compléter mon étude. J’y mettais en scène Lapingouin, mon avatar de synthèse, brûlant dans le texte à tour de rôle tous les autres scriptoholiques des lieux, pas pour être méchant, pour leur lustrer le jonc en réalité, m’attirer la sympathie de tous ceux que je n’aurais pas oublié de mentionner. C’était assez avancé mais j’ai préféré changer de direction. Lapingouin est un personnage bizarre sur le Zine, il tient des propos anarchistes constructifs, chose peu commune, il ne se contente pas de critiquer, de détruire ce qu’il dénonce mais tente d’aller un poil plus loin en proposant des ébauches d’alternatives originales en diluant ses idées dans des fictions à la con, histoire de faire passer un peu mieux la pilule. Je suis un conservateur en réalité par pur intérêt personnel et j’emmerde Lapingouin. Là pour le coup, je le voyais bien péter un câble, annoncer que tous les maux du monde viennent du groupe, s’imaginer ensuite par excès d’égocentrisme qu’il est quelqu’un qui de son propre fait a réussi à se soustraire de l’influence de quelque groupe que se soit. Il se serait ensuite rendu compte que le Zine regorge de personnes pensant la même chose que lui et très peu de temps après se serait effondré réalisant qu’en réalité malgré tous ses efforts il continuait à appartenir au groupe de ceux qui se réclament n’appartenir à aucun groupe. Pour venir à bout de se dilemme logique entraînant une profonde déprime de ce dit personnage, Lapingouin à l’occasion de la Back-anale se serait donc auto investi d’une mission divine : cramer tous les connards du Zine qui comme lui pensent qu’ils n’appartiennent à aucun ensemble. Du coup, dès qu’il aurait zigouillé le dernier d’entre eux, il serait bel et bien devenu le seul et l’unique crétin à n’appartenir à aucun groupe. Çà aurait été drôle, tout le monde aurait bien rigolé, chacun aurait relu 20 fois le passage où son nom est mentionné, tout aurait été pour le mieux dans le meilleur des mondes. Seulement voilà, j’ai jeté tout cela à la corbeille, j’ai trouvé une bien meilleure victime…

Ceci est mon texte de Back-anale, je suis Patrice Sanchez, 30 ans, célibataire, et je suis chargé de surveiller les propos de foyers activistes sur Internet potentiellement dangereux pour les différentes composantes du pouvoir en place. Je passe mes journées à épier les conneries que d’autres se racontent, dans le cadre de soit disant groupements révolutionnaires qui pètent en général dix mille fois plus haut que leur cul. Je fais des transcriptions toute la journée pour la DST. Çà me fait chier. Çà me fait chier. Çà me fait chier. Çà me fait chier. Çà me fait chier. Çà me fait chier. Çà me fait chier. Çà me fait chier. Çà me fait chier.

Il y a à peu près une heure, on a frappé à la porte de ma petite planque à la con où il y a juste une connexion Internet sur laquelle consciencieusement chaque jour, je viens brancher mon ordinateur portable pendant 12h environs. En regardant par le trou de la serrure, j’ai cru reconnaître un vieux pote alors je lui ai ouvert la porte. Je n’arrivais plus très bien à me souvenir de son nom mais çà pour sûr on se connaissait bien tous les deux. De suite, il a pointé un pistolet sur ma tempe et m’a forcé à m’asseoir devant ma machine. Il m’a gentiment invité à ouvrir un nouveau document Word et à revoir ma copie de Back-anale… Je tape toutes les conneries qu’il me dicte comme il me menace de son arme… « Le simple fait qu’il existe une majorité de crétins qui croient en quelque chose suffit pour que ce quelque chose prenne vie… », Qu’il me balance à présent alors je retranscris ses propos… « Je suis le Zine… », qu’il me concède finalement alors que je l’écris dans la foulée… « J’ai pas que çà à foutre, alors tu vas te grouiller de poster ton texte pourri et pis tu ajouteras avant en conclusion que finalement la seule personne que t’as décidé de griller cette année c’est toi-même pasque t’es qu’un gros connard… Voilà c’est bien… » Je crois que la Bête n’est plus rassasiée par les textes…


(O\/O) Lapingouin