Le grand con

Le 11/04/2006
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par Victime
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Thèmes / Saint-Con / 2006
Ca c'est de la bonne description de con. L'auteur a beau indiquer ne pas avoir de haine vis-à-vis de son con, on le sent quand même un peu énervé. Ca flambe très peu dans ce texte, juste un peu sur la fin, mais on pardonne, parce que c'est un beau portrait d'abruti fini.
Le grand con est très grand et très con. Il me fait penser à un phasme, un phasme mal foutu, avec son ben qui lui remonte jusqu'au-dessus du nombril, et des vestes Kenzo qui tombent de guingois. Sa chevelure aussi retombe en bouclettes grasses et noires sur ses épaules. Souvent, d'un geste compulsif, on le voit tortiller ses bouclettes, comme le con qu'il est. Le grand con est mon collègue. Je n'ai pas de haine contre lui. Je me borne à porter un diagnostic et à prescrire un remède simple et efficace : manon.
Le grand con un jour s'est confié à moi. Il m'a dit avoir fait une tentative de suicide ou presque. Comme ça, il m'a raconté avoir acheté un billet pour visiter la cathédrale de Tours avec la ferme intention de se jeter un fois en haut. Le grand con, ses rateaux innombrables et inéluctables, ses manoeuvres fourbes, sa mauvaise foi de faux cinglé mais de vrai con, son museau, sa gueule de rongeur mal élaborée. Le grand con, specimen étrange. Grand con !!! Tu es chez toi, grand con? Je m'en vais te later ta sale gueule de rat. Fils de pute aux tripes de lièvre (comme dit shakespeare), sacré grand con... Je réserve ma rage à d'autres qu'à toi. La nature ne t'as pas aidé, moi non plus, je ne t'aiderai pas. Je te chie dans ta bouche et je la referme à coup de pompes. Va te faire bourrer le cul au couloir ! Ne nous emmerde plus avec Michel Denisot, dont on se branle éperdumment. Va chier dans ta caisse, faux franc-maçon, faux maoiste, sale con ! Ta carcasse est une insulte au cosmos. Grand con, petite bite, ta bite doit être comme un crayon de papier, ni plus ni moins. Tu n'es pas un paradoxe vivant, simplement un grand con, et les grands cons aussi vieillissent; souvent ils vieillissent seuls, comme des cons. Je n'ai pas de pitié pour toi, encore moins que pour le troupeau, qui lui ne vieillis pas seul et parle moins fort que toi. Les cons abondent comme des poux, mais toi, tu es le plus grand d'entre tous. Tu t'élèves comme une cathédrale gothique foireuse et comme une merde tu t'affaleras. Sac à merde, tas de merde inepte ! Tu n'es rien qu'un con et tu brûles comme l'épouvantail conchié par les moineaux.
Je bois à ta santé, grand con! Je pense à Hugolin quand je te vois. Tu te pendras. Ton courage finira par s'épuiser. C'est une tâche infinie, d'être aussi con... Un art.