De la fleamme aigue

Le 14/04/2006
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par Abbé Pierre
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Thèmes / Saint-Con / 2006
L'année dernière, les textes sans inspiration, poster juste histoire de, étaient légion. cette année, y en aura qu'un, et c'est l'abbé qui s'y colle. Un texte qui comme son titre l'indique combine flemme et flamme.
(Les pensées qui précèdent l’élaboration de mon texte de la Saint-Con se retrouveront cloîtrées entre ces parenthèses.
Elle n’appartiennent en rien au texte et ne savent pas ce qu’elles foutent là, si ce n’est qu’elles y ont été obligées. Leur résistance, bien que vaine, fut d’autant plus conséquente qu’elle fut renforcée par un soupçon, et n’oublions pas la cédille sous peine de se retrouver avec des vermicelles de combustible avant la fin, d’éthylisme de l’ordre du mètre cube. Autrement dit, ce que tu es en train de lire là, connard, n’existe pas, putain de visionnaire. En espérant que la dernière phrase me sera redevable de quelques remerciements du public trisomique auquel j’offre ce monument grandiose de littérature qui n’a pas débuté. Bien. Reprenons. La Saint-Con, Saint-Con, Saint-Con, et trois vagues espacées des règles de Monsieur Word plus tard, ainsi que la proposition d’en faire une Sainfoin, est l’occasion de cramer un con sous les olas de la foule en délire. Le problème réside dans le choix du dit con. J’avais pensé à incarner Dieu pour brûler la Terre. J’avais pensé à brûler Aka, cette connasse, mais quelqu’un a été plus rapide, la victime était soldée, je me suis lamentablement fait baiser sur la ligne de départ et par une vieille, en plus. C’est quelque peu rageant et d’ailleurs je gnyaaaaaaaah gyaaaaaaaaaaaah zzzzzzz rhaaaaaaaaaa Chevènement über alles pensais sincèrement me rabattre sur cette pétasse. J’excuse mes synapses et vous laisse un moment pour les remettre dans le bon sens, sans qu’elles envoient des signaux électriques au noyau de mon être, au fondement de mon existence, à la Genèse de ma haaaaaaaa hiiiiii quel gros camion Gérard, pouet pouet enfin, vous avez sans doute compris.
Mais la flemme grandissante a condamné ces nobles entreprises et je me retrouve sans personne à brûler, je dois dire que je suis sérieusement, autant que faire se peut, dans une masse d’immondices répugnants, dans la merde quoi. Oh, et puis, vous faites chier. Je place un vortex ici, ça fait tout drôle, ça vous chatouille le bas ventre dans le sens des aiguilles d’une montre puis ça se termine, vous vous explosez la gueule par terre et vous continuez. En fait, c’est à partir de ce moment là que je pense à cramer cette feuille blanche, cause de ma non-inspiration et conséquence de ma glande aigue et donc que mes pensées se ferment pour laisser place au texte puisque, armé d’un briquet, je me sens capable d’en finir avec ce bordel, j’ai envie de pioncer en plus, je m’en fous, je me casse, ras le cul, voilà.)

VROUF