Le bûcher d’Erevanités

Le 16/04/2006
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par Glaüx-le-Chouette
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Thèmes / Saint-Con / 2006
Une espèce de zapping débile dans l'esprit de l'auteur en train d'écrire son texte de Saint-Con. C'est le genre de technique qui sent le manque d'inspiration. Glo s'amuse à faire chier le correcteur automatique, digresse à tout va, et teste différents types de brûlures sur son propre corps. Il manque à peu près toute la justification du choix du con, mais niveau détails de crémation, on est servis. Débile, gore et jouissif.
Je suis très content de mes titres. Le Bûcher d’Erevanités. Immaculée contre un mur. Le Doigt de Dieu. Silicyan. Glo. Les ennuis commencent ensuite. Quand il faut écrire un texte qui aille avec le titre.
Cette semaine sur la Zone, c’est fête. C’est la Saint Con. Youpi. On brûle ses cons. Je suis arrivé sur la Zone un jour de Saint Con. « Le hasard est un grand moraliste ». On en choisit un selon des règles inexistantes, sauf celle qui dit tacitement qu’un con devra être reconnu con par toute la meute des votants. Si par exemple je choisis de brûler

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Oh putain. J’interromps ce texte pour vous faire part d’un événement considérable. Je viens d’aller voir où en était mon café, à la cuisine, et en revenant j’ai marché sur le sac des courses que je n’ai pas encore vidé. Eh ben une clémentine qui explose sous la babouche, ça fait très exactement le bruit et la sensation plantaire d’un rein de bébé qui éclate dans les mêmes conditions. Incroyable.

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Si par exemple je choisis de brûler Jacques Cœur, ou Antonin Artaud, mon texte va se latter la gueule, si tant est qu’un texte ait une gueule. Il faudra plutôt que je choisisse le Pape, une éminence politique, un individu virtuel connu des Zonards, ou mieux, un individu-private joke existant, ayant existé ou imaginaire (Jean-Pierre Chevènement, un ragondin, un bisounours ou Goret).

Oui : la Saint Con est un grand festival de meute, où les vraies valeurs zonardes sont mises en valeur et illustrées par le feu, un grand carnaval conservateur, et un rite de passage.

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Putain mais j’y crois pas, j’ai remarché dessus...

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Quel con brûler ? Diable. Tout a été pris, je fais mes courses trop tard. Lapinchien a même cramé la Zone, les Zonards et la Saint Con tout ensemble.

Et pourtant si, j’ai la solution. Ma première idée, celle de l’an passé aussi, mais historiquement plus évoluée. L’an dernier, j’ai cramé un con caricatural amateur de tuning et de tracteur pulling et de bière et d’armes automatiques et de dormir dans le jardin à côté de la tondeuse la couille à l’air ; mais je l’ai cramé au moyen d’un crémateur inflammable, moi, qui se faisait flamber en même temps que le con, parce qu’il devenait comme lui. Et moi, Glaüx le Chouette, descendu de mon piédestal de connard moralisateur, je sautais dans la fange de la Zone, je me roulais, je braillais du Bloodhound Gang, et c’était parti pour Glo le Zonard. J’avais brûlé mon con, j’étais des leurs.

J’écrase une larmiche, un instant.

Bien. Je précise au préalable que je ne me relirai pas, d’une part parce que ça fait chier, d’autre part parce que se relire après une crémation bien menée, ce serait comme reflamber une crêpe au calva. Ca se fait pas.

Tiens, même le correcteur orthographique (de mon cul, qu’est-ce qu’il est naze, ce correcteur) refuse « reflamber ». Oui oui oui j’ai compris, zigouigoui rouges, oui, d’accord. Reflamber. Hahaaa. Ca t’énerve, ça, hein ? Reflamber. Reflambeeeeer. REFLAMBER ! Ah tiens non. En majuscules, il est d’accord.

Pour flamber sa propre personne, la plus grande attention est nécessaire. D’une part, on n’utilisera pas n’importe quel produit inflammable. On pourra par contre les mélanger, ou les utiliser conjointement. Par exemple, brûler un oeil à l’acide fluorhydrique et une gencive à l’acide chlorhydrique concentré pendant que l’on pose la gorge sur une lame de bronze portée au rouge et que l’on enflamme à l’ancienne les cheveux du patient semble une combinaison riche et digne d’intérêt.

L’avantage de l’auto-crémation est

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reflamber

HAHAHAHAHAHAHAHA

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L’avantage de l’auto-crémation est que l’on est censé connaître mieux que personne ses propres points sensibles. Cela suppose une conscience empirique de son corps, qui n’est pas donnée d’emblée à tout le monde, de fait ; je l’ai, je brûlerai donc bien.

Parmi les parties essentielles à brûler, nous compterons :
- les globes oculaires
- la langue
- les gencives de l’avant de la bouche
- l’arrière du palais, trop souvent oublié car protégé
- la peau de la gorge
- le gland
- les muqueuses anales
- les paumes
- les plantes des pieds
- le bout des doigts
- l’intérieur des genoux
- le ventre
- le dos.

D’autres interviendront, mais celles-ci sont incontournables.

Parmi les zones non nécessaires dans la crémation, nous compterons :
- les épaules et la poitrine
- les doigts excepté leur bout
- les bras
- les jambes
- le crâne
- les bourses.

Chaque zone appelle une méthode différente, pour obtenir la plus grande souffrance, et la mort le plus tard possible. Ce qui suit n’est qu’une proposition programmatique, pas encore mise en oeuvre, faute de temps et de produits pour le moment, par excès d’intérêts dispersés dans ma vie également. Mais en cas de besoin, restera ce mode d’emploi.

Il nous semble intéressant de réserver les parties physiologiquement instables pour la brûlure chimique. Un oeil percé au fer rouge explose ; c’est amusant sur le moment, douloureux, mais décevant sur le long terme. La douleur se mue en tension interne lancinante, finalement très maîtrisable. Un oeil brûlé à l’acide fluorhydrique, en revanche, continue à brûler tant qu’une base adéquate n’a pas été appliquée. On pourrait aussi parler des séquelles, infiniment préférables à celles de la brûlure thermique, étant donné que les cicatrices de brûlures chimiques sont persistantes. Mais le but ici est de se donner la mort, nous omettront donc de telles considérations absurdes.

Pour la brûlure chimique, donc, seront retenus :
- les globes oculaires
- les gencives de l’avant de la bouche (pour la persistance de la douleur malgré la couverture par les lèvres : il ne faut pas oublier que dans le cas d’une brûlure thermique, c’est le contact avec l’oxygène qui provoque la persistance de la douleur, mais qu’une fois couverte hermétiquement par un pansement humide, la brûlure perd la majeure partie de son potentiel de douleur)
- le gland, trop vite nécrosé dans le cas d’une brûlure par le feu
- les muqueuses anales, parce que l’injection par le rectum de produits corrosifs permettra de faire évoluer les expériences : peu de douleur au bout du compte, dans les parties internes mal innervées, mais la découverte de sensations nouvelles et étonnantes au fur et à mesure de la fonte des organes
- l’intérieur des genoux, par injection ici aussi, directement dans la poche de synovie et dans la moelle après perçage des os du tibia et du fémur, ce qui provoquera après un temps la fonte et la rupture de ces derniers au niveau de l’articulation, et des douleurs variées.

Sont nécessaires :
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Bordel mais comme j’aime les listes, ça me donne l’impression de savoir quelque chose, c’est à la limite du sexuel, j’allonge mes connaissances, je les déroule, je vous les montre, et j’en ai plus que vous. C’est minable. Je retourne au feu.

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Sont nécessaires :
- un brasero, posé directement sur le sol (en dalles de pierre si possible, pour la stabilité) contenant au milieu des braises deux boules d’acier de cinq centimètres de diamètre
- sur la grille du brasero, un tas de carrossier en virgule, en acier, dont la largeur ne devra pas dépasser cinq centimètres
- de l’essence
- une chaîne de vélo
- une pince
- de l’acide fluorhydrique
- de l’acide chlorhydrique
- de l’acide sulfurique concentré
- des gants de protection chimique
- trois pinces à spaghettis
- une paire d’attelles longues (haut des cuisses jusqu’à la cheville)
- un masque de sommeil à élastique du type de ceux que les compagnies aériennes distribuent pour les longs vols de nuit ; à défaut, un masque vénitien de carnaval
- une grande série de seringues à aiguille de gros diamètre
- une chaussette de ski
- une perceuse de chirurgie dotée d’un forêt de 4 millimètres
- une douzaine de poires à clystère
- du coton hydrophile en très grande quantité.
Accessoires décoratifs à l’avenant pour le cas où vous souhaiteriez me suivre dans ces expériences et les répéter chez vous, mais pour ma part j’aime les choses simples, ce sera nu devant le brasero.

Mode opératoire :

- J’allume le brasero en fin d’après-midi, dans une grande pièce où le chauffage a été mis au maximum depuis le matin et débarrassée de tous meubles inutiles, mis à part une large table où poser les accessoires et produits nécessaires, et le brasero, précisément. J’y mets, une fois qu’il est lancé, quantité de boulets de charbon, et au centre, sur le dessus, accessibles, les deux boules en acier. Je pose la grille par dessus ; sur la grille, au centre, je pose le tas de carrossier, ventre de la virgule vers le bas. Autour, je déroule la chaîne de vélo. Je laisse chauffer au rouge environ six heures.

- Je prépare les produits chimiques. Les trois jerricans d’acide doivent être sectionnés aux deux tiers (je vide au préalable le liquide qui déborderait, sans me brûler, ce serait gâcher), et posés au bord de la table, à moins de trente centimètres l’un de l’autre : ils doivent être accessibles tous trois sans qu’aucun déplacement ne me soit nécessaire. Je retiens l’ordre dans lesquels je les ai disposés : à gauche l’acide fluorhydrique, puis le chlorhydrique, enfin le sulfurique concentré. Je place à droite de chaque « seau » d’acide bricolé ainsi une assiette creuse et j’y dépose le contenu de deux paquets de coton hydrophile, déjà séparé en mottes de taille raisonnable. Je déposer aussi, sur chaque assiette de coton, une pince à spaghettis. Tout à droite, je prépare la chaussette de ski : je la bourrer de coton hydrophile, en ayant soin d’utiliser de toutes petites mottes, de façon à ne pas avoir une bourre en un seul bloc qui ne se laisserait pas pénétrer. Devant l’assiette prévue pour l’acide sulfurique concentré, je pose trois poires à clystère ; les autres, je les réserve derrière l’assiette. Devant l’assiette prévue pour l’acide chlorhydrique, je pose six seringues prêtes à l’emploi ; les autres, je les réserve derrière l’assiette. Enfin, à moins d’un mètre du brasero mais sans qu’il soit en contact avec lui, surtout (gare aux accidents), je pose un jerrican d’essence.

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J’espère ne pas avoir à insister sur l’aspect profondément maladif d’une telle énumération. On voit ici le côté psychorigide, maniaque, de Glo.

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J’oubliais : PAS DE MUSIQUE !

Il faut pouvoir profiter des sons produits par les diverses brûlures. Bouillonnements, sifflements, craquements, crépitements, bruits liquides. Une merveilleuse symphonie.

Et c’est parti. Il fait nuit. Je suis seul dans ma nouvelle maison, dans les Pyrénées, en basse saison, personne ne viendra, personne ne m’entendra crier, d’ailleurs ici personne ne me connaît bien encore. Je mets mes attelles, et on y va.

1 ) Je commence par les gencives. Je saisis une bonne quantité de coton avec la pince à spaghettis, après avoir enfilé les gants de protection. Je trempe le coton dans le jerrican d’acide chlorhydrique. Je l’en sors sans trop attendre. je malaxe le coton imbibé pour en faire un boudin grossier, que je place rapidement entre ma lèvre supérieure et ma gencive, sur l’avant de la bouche. Je crie un instant. Je recommence l’opération pour la lèvre inférieure et la gencive afférente. Je crie encore un brin. Je prends garde de laisser les cotons en place.

2 ) Je saisis la chaussette emplie de coton, et la trempe tout entière, avec la pince idoine, dans le jerrican d’acide fluorhydrique. Je ne prends pas la peine de l’égoutter, et je me l’enfile sur le sexe, qui étant donné la douleur et l’excitation causée par la situation devrait être en érection. Sinon, peu importe, je m’aide d’une main. Je frotte quelques instants en mimant un coït, puis je me débrouille pour faire tenir la chaussette en passant l’élastique derrière le scrotum. Si la chaussette tombe, peu importe, l’acide a été déposé.

3 ) Je saisis la chaîne de vélo portée au rouge, sur le brasero, avec la pince métallique. En m’aidant de mes mains gantées et en essayant de brûler le moins possible le plastique des gants, je me la mets autour du cou, en collier serré. Je fais plusieurs tours. Je glisse les bouts sous des tours, pour qu’elle tienne jusqu’au bout. Je crie très fort.

4 ) Toujours avec la pince, je saisis sur le brasero le tas de carrossier, porté au rouge lui aussi. Je le prends par le bout de la virgule, ventre vers le bas, tel qu’il était posé sur la grille. Je me le glisse dans la bouche, de manière à ce que le ventre soit appliqué tout le long de ma langue, et que l’arrondi de la virgule entre en contact avec l’arrière du palais et le voile. Je maintiens l’objet quelques secondes avec la pince et mes dents serrées, tout en hurlant, mais pas plus que dix secondes, de peur de perdre toute sensation dans les parties touchées. Je retire le tas, je le jette n’importe où. Je crie.

5 ) Je me courbe en avant, le buste à 45 degrés vers le sol, et les jambes très largement écartées. Je remplis une première poire à clystère avec de l’acide sulfurique concentré. Sans attendre, surtout sans attendre, je la vide dans mon rectum. Je braille. Je recommence avec la deuxième, puis la troisième. Si les sensations sont bonnes, je peux continuer avec une ou deux poires supplémentaires, mais les tissus des sphincters devraient fondre et se distendre dès la seconde poire, empêchant tout remplissage efficace. Je crie, je me relève tant bien que mal, je laisse l’acide découler sur l’arrière et l’intérieur de mes cuisses.

6 ) Tant bien que mal, je calme mes larmes et je prends la perceuse de chirurgie sur la table. Je ne pose pas le forêt sur la peau, sinon en commençant à tourner il va riper, et ce serait bête. Je lance la perceuse, et à plein régime je pousse dans le haut du tibia, à 45 degrés vers le bas, jusqu’au premier ressaut : le forêt est au cœur de l’os. Je le sors (sans avoir éteint la perceuse, surtout, sinon je reste coincé dans la plaie), et je fais de même pour l’autre jambe. Puis, toujours sans l’éteindre et en criant beaucoup, je retourne la perceuse pour pouvoir attaquer l’avant de la cuisse, juste en haut du genou, avec un angle de 45 degrés mais vers le haut, évidemment. Il faudra traverser plusieurs couches de muscle, et probablement détruire des tendons et ligaments, selon l’endroit percé. On s’en tape. On n’en est plus à chipoter, et puis ça fait vraiment très mal, là. Second fémur, idem. Je balance la perceuse contre le mur à droite. Puis je me débrouille pour voir les seringues à aiguille large à travers les petites étoiles violettes qui batifolent dans mes yeux, j’en saisis une, et je l’emplis d’acide chlorhydrique ; très vite, je la vide dans le trou de mon premier tibia. Puis je la jette n’importe où. Je crie. Je saisis une seconde seringue, même procédé pour le second tibia. Je beugle. Je la balance derrière moi, en braillant. Heureusement pour moi, mes attelles me maintiennent debout. Je chope une putain de troisième seringue, je la bourre d’acide, je la mets dans le fémur droit, et je pousse, hourra, je gueule mais ça commence à me plaire, là. Itou pour le second putain de fémur, haha, va te faire mettre fémur, tu fais moins le malin maintenant, haha. Je gueule un peu quand même. Je t’envoie balader la seringue dans le jerrican d’acide chlorhydrique, ça lui apprendra la vie à cette pétasse.

7 ) Bon maintenant on arrête les trucs de tafiole. On fait un bouquet final, parce que mes tripes fondent grave dans mon cul, et je sens mon estomac qui descend au niveau de mes burnes sous forme de sauce barbecue. Je quitte les gants sa mère, je les balance je sais pas où, je m’en bat, je pose le bout de mes dix doigts à la fois à la surface de l’acide sulfurique, je laisse mijoter cinq secondes, puis on change, je les fous dans l’acide chlorhydrique, j’ai toujours aimé ce putain de nom, hahaha, ça gonfle tout seul, on dirait les doigts de Babar, trop fort, ha mais HAAAAAAAAAAAAAA. Je fous un pain dans le jerrican, je m’en colle plein les jambes, rien à foutre, va te faire mettre jerrican. Je gueule.

8 ) On débande pas, on reste chaud. Je vire la putain de grille du brasero, ça gêne pour la suite, et je chope les boules d’acier à pleines mains dans le brasero, avec la pince parce que toucher le sol avec des attelles, c’est une vue de l’esprit, putain de salopes de boules, ah voilà. Je les garde bien au chaud contre les paumes, en serrant bien les mains. Je crie mais tant qu’à faire j’essaie de crier L’Hymne à la joie, c’est plus fun.

9 ) Comme ça commence à faire chier de chialer comme ça je traite le problème à la source, et puis de toutes façons c’était prévu au programme, HAAAAAAAAAAAA, au programme, disais-je, oui, ah oui, voilà, je me chope cette putain de merde de pince à spaghettis, merde elle tombe, j’ai plus de sensations dans les doigts, bon, rien à foutre, je prends une poignée de coton à droite, une à gauche, je les trempe bien, avec mes mains, m’en fous, dans le jerrican d’acide fluorhydrique, puis je me les colle sur les yeux, j’essaie de HAAAAAAAAAA j’essaie de HAAAAAA PUTAIN HAAAAAAAA oh puis merde tant pis pour le masque c’est bon ça crame assez comme ça, je gueule un instant pour me reposer.

10 ) J’y vois plus rien, c’est la fête, le monde est flou, j’en ai rien à foutre, et j’ai oublié la dix-septième mesure de L’Hymne à la joie, ça fait un peu plus chier, ça, mais c’est pas grave, on va pas ressortir la partoche et puis je suis aveugle. Suite du programme, je crie, puis je trouve du bout du pied le bidon d’essence à droite du brasero, je le prends, je le vide sur ma tête, aïe, ça brûle, merde, je le balance derrière moi, haha, faudrait pas qu’il s’enflamme sur le brasero, haha, je crie.

11 ) Je suis en face du brasero, c’est cool, on est prêts ? On est prêts, je crie, tiens ça y est j’ai retrouvé la dix-septième mesure, c’est parti, je saute à pieds joints comme je peux dans le brasero, je m’enflamme, c’est la fête, putain c’est bien sensible la plante des pieds, quand HAAAAAAAAAAA quand HAAAAAAAA BORDEL quand même, je br