Bob l'enflure

Le 22/04/2006
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par Malax
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Thèmes / Saint-Con / 2006
J'ai carrément zappé ce texte qui était vraissemblablement écrit pour la Saint-Con... Texte violent, déjanté et con, empli de cette haine revancharde qu'on aime bien. L'histoire de ce clochard qui décide de buter son bienfaiteur n'est jamais crédible et pas bien écrite, c'est totalement mal foutu, pourtant ça se lit : c'est trop teigneux et trop débile pour être vraiment mauvais. Le genre de textes pourris que j'aime bien.
     14h36, enfin arrivé, j’ai suivi cet enfoiré toute la matinée sans qu’il le sache et me voila maintenant devant ce bâtiment aux murs salis par la pollution de la capitale. Au dessus de la porte d’entrée, il y est inscrit « centre d’aide aux enfants handicapés ».
Revenons en arrière, je me présente : je m’appelle Bob ; ce que je fais dans la vie ?… et bien, comment vous dire…. Rétrospectivement, j’ai fait pas mal de mauvais choix dans ma vie et me voila à faire la manche dans le métro pour pouvoir me payer mes quelques grammes de rabla au lieu de chercher à retourner à une vie normale, comme ils disent.
Mon aspect dégoûte la plupart des gens qui me croisent, crasse, ongles noirs, cheveux gras et ma bouche dégage constamment des relents de gin.

Ce matin, j’étais assis à ma place habituelle dans le métro, pas loin des pseudo-péruviens faisant la promo de leur musique à la noix en la répandant dans toutes les galeries à grand renfort de flûtes et de guitares.
Châtelet, heure de pointe, le quai est bondé, tous ces gens qui attendent le train et qui, dès qu’il arrive, se tassent comme du bétail pour aller bosser dans un bureau miteux afin de nourrir leur putain de chiards et de pouvoir s’acheter toutes les merdes qui passent dans les pubs à la télé; en revanche, il y a un espace autour de moi dans lequel personne n’ose pénétrer. Qui voudrait s’approcher d’un type à l’aspect comme moi ? Je leurs fait peur.
Je ressemble à un psychopathe avec mes yeux constellés de vaisseau pétés et mes vêtements maculés de ma propre semence. Parfois, il m’arrive de me réveiller dans des endroits inconnus avec des gens qui me regardent d’un air horrifié.
Mais ce matin, ce type s’est approché de moi et ma tendu un billet de 50 euros. Je l’ai regardé, il m’a regardé avec compassion et m’a fait un sourire rassurant, j’ai pris l’argent sans un mot et attendu qu’il parte mais il est resté, il s’est accroupi et m’a dit :
« Je sens que vous n’êtes pas un mauvais bougre, vous ne m’inspirez aucun dégoût, les gens vous évitent mais moi je ressent beaucoup de pitié pour vous ».
Je ne dis rien, jamais je ne m’était préparé a ça.
« Si vous cherchez de l’aide ou du travail, je peux vous aider, je viens au secours de beaucoup de gens, j’en ai fait ma vocation, voici mon numéro, demandez Michel.»
Il me tendit une carte de visite et partit quand son train arriva.

Ce type m’a tout d’abord intrigué… Suis-le… il a tout de même été sympa avec moi… Tout est de sa faute… mais je ne sais pas pourquoi,… Fait-le payer… je ne le connais pas… Qu’est-ce que tu attends ?... et je le hais déjà.
Pourquoi ? je ne sais pas, mais si Dieu existe, j'espère qu'il a une bonne excuse d’avoir chié ce gros con et de l’avoir foutu devant moi. Monsieur ne sait sûrement pas à qui il a affaire et a eu la connerie de croire que je suis bon, il a eu la naïveté de me faire confiance.
Mourir c'est la dernière chose que ce con a à faire.

J’ai pris mes affaires et sauté dans le même train que lui, essayant de rester hors de sa vue…

     Et voila comment je me retrouve ici, derrière un buisson à le regarder rentrer dans cet hospice.
J’en déduis qu’il doit travailler ici ou alors il va voir un de ces enfants-loque.

Je décide de l’appeler au numéro qu’il ma donné et je me dit :
« Merde comment je vais l’appeler, j’ai pas de téléphone, je suis qu’un clochard, quel con mais quel con ! »
Je regarde aux alentours, il y a l’entrée du métro par laquelle je suis arrivé, une fontaine à la con et un parc public, peu fréquenté en cette saison.
Je vais tenter ma chance au parc espérant rencontrer quelqu’un à qui quémander un coup de fil ; absolument rien ne va contrecarrer mon plan et m’empêcher d’atteindre mon objectif.

Elle…

Immédiatement après avoir pénétré dans les lieux, je vois une salope faisant sont jogging, le portable dernier cri accroché autour du cou comme un bijou, quelle mode à la con, « regardez moi, petite bourgeoise faisant l’étalage de ce que vous, pauvres cons ne pourrez jamais vous payer.»
Je m’approche d’elle, et que fait cette pute ? Elle accélère quand elle passe devant moi.
Immédiatement, je lui cours après en criant et lui fait un magnifique tacle par derrière, elle se vautre et traîne pendant au moins cinq mètres face contre terre.
J’arrive à son niveau espérant que son portable n’ai rien subit et lui donne un magistral coup de talon à l’arrière de sa tête enfonçant un peu plus sa gueule de brenda dans le sol rocailleux.
« MAAANGE ! »
Elle a l’arrière du crâne enfoncé et le tacle lui a plié la jambe gauche au niveau du genou à 45 degrés sur le coté.
Dieu soit loué je récupère le portable intacte et me barre avant que quelqu’un ne me voit à coté de ce corps inerte. Je l’allume, et je vois en fond d’écran une photo de la fille avec, sûrement, une amie à elle.
T’aurais quand même pu la violer…
« Putain j’aurais du la violer. » me dis-je en composant le numéro de ce cher Michel.

Tûût… tûût… tûû…
« Centre d’aide aux enfants handicapés bonjour.» me répond une voix féminine.
«-Bonjour est ce que Michel est là s’il vous plaît ?
-Je suis sa femme, je vous le passe, ne quittez pas…
-Merci.»

Ainsi, lui et sa femme s’occupent de mouflets handicapés ; l’idée de voir et d’approcher ces êtres ratés ne m’enthousiasme guère, mais il faut que je m’approche de ce connard et lui faire payer sa connerie et sa compassion à deux balles.

«Allo, ici Michel, qui est à l’appareil ?»
Je sors de mes pensées et répond :
«-Bonjour, je suis l’homme à qui vous avez proposé un travail ce matin dans le métro, a châtelet.
-Ha oui bien sur, vous êtes intéressé ?
-A vrai dire oui, et je vous remercie de m’avoir tendu la main. dis-je hypocritement. Je suis en fait devant votre lieu de travail, j’ai suivi l’adresse indiquée sur votre carte.
-Mais rentrez, n’hésitez pas, personne ne vous jugera ici, il n’y a que ma femme, moi et d’innocents enfants handicapés.
-D’accord, à tout de suite...» Connard.

     Me voila pénétrant dans ces lieux de cauchemar, je croise toutes sorte d’enfants étranges ; jambe en moins, bras trop cours, attardé mental me fixant avec un air con ; tous ces êtres me font horreur.
Une femme vient m’accueillir, c’est le moment, je dois passer à l’action.
«Bienvenu.» me dit elle un grand sourire aux lèvres. «Mon mari m’a dit que vous allez être notre nouveau cuisinier, j’ai hâte de goûter vos bons petits plats ; venez, asseyez vous, vous voulez boire quelque chose ? Vous aimez les enfants ? Ces pauvres petits, presque tous orphelins, leurs paren… »
Soudain, je la chope par la gorge et j’y lui plante un critérium trouvé sur son bureau. Elle hurle, des enfants applaudissent.
Ayant visé la jugulaire, du sang s’écoule du stylo en rythme avec les pulsations de son cœur. Je lui murmure à l’oreille :
«Ta gueule pétasse ! Où est ton con de mari ? »
« -Dan..dans la salle de jeu avec les enfants trisomiques » dit-elle en regardant d’un air affolé son sang fuir de sa gorge.
Je mets le doigt au bout du critérium pour bloquer l’écoulement, il ne faut pas qu’elle meure tout de suite.
Je la maintiens toujours contre moi et nous rentrons dans cette fameuse salle de jeu. Des petits gogols courent partout en riant sous le regards bienveillant de ce fils de pute de Michel. Il tourne la tête et soudain de la terreur mêlée à de l’incompréhension totale se lit sur son visage.
En nous voyant, tout ce qui va de soi pour cet homme dans sa vie est en train de s’écrouler.
Avec un sourire de prédateur je le fixe et enlève le doigt empêchant l’hémoglobine de sa femme de couler et lui dis :
«Tu as eu tort de me faire confiance trou du cul et maintenant, regardes ta femme se vider de son putain de sang !»
« AIDES MOI CHERI ! IL EST FOU ! » Hurle la vieille.
« -Ta gueule bordel !! » dis-je en enfonçant un peu plus le stylo dans sa jugulaire.
« -Pitié, on fera tout ce que vous voulez mais arrêtez ça je vous en supplie ! » me prie ce pleutre.

C’est ça enculé prie, qui c’est le misérable maintenant hein ?

Je lâche sa femme qui vient de tomber dans les vapes, elle a le teint vraiment très pale à présent et gît dans une marre de sang. Les enfants continuent de jouer ne réalisant pas ce qui est en train de se passer.
Je ligote Michel, le bâillonne et le laisse avec les attardés model réduit, ils ne le libèreront probablement pas, cons comme ils sont.

     Je parcours le centre et m’arrête devant une porte sur laquelle est inscrit « bureau de la direction ».
J’entre, c’est un bureau quelconque, assez bien tenu, deux fauteuils une table, et un bar… Un bar ? Voyons si ce con a au moins des bons goûts. J’ouvre la réserve d’alcool et je vois au moins une demi douzaine de bouteilles de rhum, ma journée n’est décidemment pas perdue. Je me pose dans le bon gros fauteuil de ministre de ce cher Michel et me sirote un bon tiers d’une bouteille. C’est du bon, ma tête me tourne pas mal, je prends le reste des bouteilles et retourne en titubant à la salle de jeu.

     L’abruti est toujours sur le sol, ligoté et les gamins continuent leurs activités diverses.
Complètement pété, je dis a voix haute :
« Les enfants, j’ai un cadeau pour vous ! »
Ils rappliquent tous en criant : les trisos en rigolant d’un air abruti, les aveugles en se cognant partout et les cul-de-jatte en rampant.
« Regardez, je vous offre cette potion magique, vous allez voir c’est marrant » leurs dis-je en montrant les bouteilles de rhum.
Une vague de mioches déferle alors sur l’alcool et ils se mettent tous à boire comme de vrais trous.

Content de moi, je regarde Michel gémir d’indignation et je lui donne un bon gros coup de pieds dans ses misérables burnes, juste comme ça.
Lorsque je ressors de la salle pour aller explorer encore un peu les locaux de l’association, je vois qu’une bonne partie des enfants m’imitent et font morfler ce pauvre con.

        Je dois être vers les chambres des gamins ; une des portes est entrouverte, j’y passe la tête et je vois un enfant sans bras ni jambes, ce n’est qu’un tronc surplombé d’une petite tête blonde, il est également aveugle.
«Il y a quelqu’un ? » dit il en tournant sa tête dans ma direction.
Je le regarde longuement sans expression et sans répondre puis une idée folle me vient à l’esprit.
Les pensées embrumées par l’alcool, je m’approche de ce corps qui me dégoûte et me fascine en même temps. L’enfant s’étant aperçu de ma présence semble inquiet et redemande qui est là. Je ne réponds toujours pas et tends ma main vers ses moignons ; je les touche en frissonnant, il a peur.
Soudainement, je le déshabille violemment, il ne peut absolument pas se débattre, il pleure.
« TA GUEULE !» crie-je en commençant a déboutonner mon pantalon. Il crie de plus belle, je lui décoche alors un superbe crochet du droit qui fini par le convaincre de la fermer. Mon sexe à l’air, et pris d’une incroyable trique, je retourne le môme sur le ventre. Je prépare un bon glaviot que je crache sur l’anus étroit de l’handicapé afin de le lubrifier. Et d’un coup sec et décidé j’y enfonce ma queue, je sens son sphincter frigide se déchirer sous la violence du coup et le gamin hurle de douleur. Je le sodomise frénétiquement jusqu’à l’orgasme et je lui colle mon foutre dans les yeux.
«T’es aveugle de toute façon bonhomme.» lui dis-je en ricanant.
Mon désir assouvi, je remonte mon pantalon et laisse l’enfant en pleure sur son lit, incapable de bouger, du sperme sur son visage d’ange innocent.

Lorsque je retourne dans la salle de jeu, c’est le bordel pas possible, je vois les petits trisomiques bourrés en train de jouer avec les entrailles de la femme de Michel, ils l’ont probablement ouverte avec les dents. D’autres enfants sont en train de jouer avec la bite de Michel et d’essayer de faire sortir ses yeux avec leurs doigts, il hurle de panique et de douleur ; moi, je me tords de rire devant ce spectacle merveilleux. Deux cul-de-jatte jouent avec la chatte de la vieille et tentent d’y cacher des bouteilles de rhum encore pleines, je leurs prends des mains, ils protestent, je leurs donne à chacun un bon coup de pieds dans la gueule et ils repartent en rampant.
Je m’approche de Michel, il a l’œil droit qui pend, retenu par le nerf optique. Je lui dis :
« Merde alors ! Michel ! T’as un œil qui pend ! Ça doit faire un mal de chien dit donc… »
Je tire légèrement dessus, il se détache, faisant pousser un hurlement à Michel et laissant son orbite béante.
Je verse alors un peu de rhum dans le trou, il s’évanouit dans un flot de douleur bien trop insupportable pour lui.

La salle de jeu est à présent jonchée de tripes, de sang, d’alcool et de diverses enfants handicapés commençant à s’entre tuer à coup de membres de la femme de Michel, les petits aveugles, complètement pétés courent dans tout les sens jusqu’à ce qu’ils rencontrent un obstacle ou un coin de mur contre lequel ils s’éclatent le crâne en y laissant des cheveux et du sang.
Je contemple mon œuvre d’un air satisfait, il ne manque plus qu’une chose pour que tout soit une réussite totale.
Je répands alors le restant d’alcool dans toute la pièce en sautillant et en chantant, j’en verse également sur des enfants ivres morts sur le sol.

Je m’approche de Michel ouvrant son unique œil qui me fixe une dernière fois, je craque une allumette…

Tu es un putain d’artiste, y’a pas à chier…