Domino 2 : Robert et sa BMW

Le 04/05/2006
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par Glaüx-le-Chouette
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Dossiers / Domino
Glaüx commence déjà à faire l'abruti avec le dossier Domino, puisqu'au lieu de choisir un personnage mis en scène dans le premier épisode, il décide d'incarner Robert, le chauffard énervé qui a mis en colère le professeur Fulbert.
Putain dès le matin, comme ça. Fait chier !
Et ces connards qui roulent à trois à l’heure dans leur tas de boue, regarde-moi ça, ouaiiiis c’est bien, t’as trouvé la seconde pédé, allez avance maintenant, c’est ça tourne, non TOURNE, mais putain mais c’est pas vrai, il prend la voie de droite, je peux pas doubler le camion qui est sur la gauche ! Enculés ! Tous là pour me faire chier, ce matin ! Putain. Tiens, plein phares dans ta gueule et claxon à fond, et je te pousse au pare-choc jusqu'à ce que tu tournes. Tu t'énerves, tu gigotes, tu gueules dans ta caisse ? BEN DEGAGE ! Dégage et ça ira mieux ! Tu le vois celui-là ? Tu le vois, mon doigt ? DEGAGE !
Voiiilà. Il a tourné, le petit cadre puceau, avec sa clio de femme et sa décoration de jeune marié sur la lunette arrière, "Ludovic et Jessica pour la vie". En me faisant des gestes de ouistiti à qui t'as volé sa banane, par sa fenêtre même pas automatique, haha. Connard. Bien. Maintenant vous dégagez de ma voie, tous, que je pousse l’accélérateur de la BM au fond de vos culs. Oh putain ça fait du bien. Woush, le camion. Enrhumé. Et allez, trois caisses par la droite. Je vais pas me faire chier. Et je passe à gauche. Hop, yeah. Comme à Magny-Cours. Toi, je t’encule. Toi, avec ta twingo, la pute à couettes, je t’encule. Toi, papy, je t’encule à sec, même avec ta vieille Benz. Tiens, j’ai l’humeur qui revient à la verticale.

Oh...
Oh bordel. Un flash. Un flash, putain ! C’est pas vrai, mais c’est pas vrai ! TOUS DES ENCULES ! Même des radars, maintenant ! Mais merde même de gueuler et de frapper dans le pare-brise ça me calme plus, maintenant ! C’est fini, là, faites chier, allez tous vous faire mettre, putain ! ET DEGAGE, TOI ! Mais nom de Dieu, un cycliste qui veut me plonger sous le pare-choc, là, quel con mais quel con, j’ai dû piler, j’ai pu m’arrêter de justesse douze mètres après l’avoir frôlé, heureusement bordel, pour un peu je frottais contre le trottoir avec les jantes alu, à cause de l’embardée. Alors lui il va morfler. L’enfoiré. Va payer. Petite tafiole à vélo. Attends, mon gars. Je fais marche arrière et je te refais à la clé en croix.
Haha, ridicule, le con. Il s’est bloqué la jambe droite sous son petit vélo à garde-boue et à loupiottes. Avec des petits brassards fluo aux bras. Le gland intégral. Ca va pas l’empêcher de me sucer les jointures avec les gencives.
- « Eh connard, tu t’es cru où, là, dans ton jardin ? »
- « Mais enfin j’étais sur la piste cyclable, monsieur, et vous m’avez fait tomber ! »
- « Quelle piste cyclable ! QUELLE PISTE CYCLABLE, PEDALE ! Tu vois une piste cyclable quelque part, toi ? Non, ta gueule, connard ! Y a une route pour les caisses, comme la mienne, et un trottoir pour les chiens et les loosers, comme toi ! Ta gueule ! T’as rien à foutre sous les roues de ma BM ! »
- « Mais enfin je vous en prie, d’abord restez poli, et puis la signalisation verticale... »
- « LA SIGNALISATION TU TE LA FOUS DANS LE CUL ! »
- « Je ! Je... Je souhaiterais avoir votre nom, monsieur, ça ne se finira pas comme ça, je vous le garantis. »
- « Mon nom, fils de pute ? Mon nom ? C’est Robert, mon nom ! Et Robert, il te dit d’aller te faire mettre ! »
- « Monsieur, sachez bien que vous ne l'emporterez pas au paradis. Quant à moi je m'appelle Fulbert, si vous voul... »
- « J'AI DIT TA GUEULE ! »
Putain il l’a pas volé, son pain. Et regarde-moi cette larve. A saigner de la lèvre en tremblant sur son cadre. Pauvre merde. Tiens, ça m’a libéré, ça. Faudrait que j’envoie des mandales à la salope de temps en temps, moi. Allez, je retourne à la caisse. Pas que je sois en retard au boulot. M’ont assez couru, tous ces cons.
Et putain mais DEGAGEZ, LES GNIARDS ! M’énerve, ça ! Dès qu’ils ont des bandes blanches sous les grolles, ça se croit tout permis ! Font chier ! Allez, faut que je bourre, j’ai du temps à rattraper.