Domino 6 : Jean-Pierre, directeur du collège

Le 26/05/2006
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par Ange Verhell
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Dossiers / Domino
Jean-Pierre est un personnage qui n'avait pas encore été exploité dans ce dossier, c'est le directeur de collège mentionné dans Domino 3. Il se défoule de la frustration causée sur une pute au cours d'une homérique séquence de fouettage.
-    CLAC !
Tiens, prends ça !

-    CLAC !
Saaalope !

-    CLAC !
Aaah, Ça fait du bien de pouvoir se défouler. Quinze coups de fouet à cent cinquante euros, ça vaut le coup, ah ah ah !
-    CLAC !
Aï ? Tu peux faire « AÏ » plus fort, ça ne me dérange pas, bien au contraire, comme ça j’en ai pour mon argent, jolie petite pute aux couettes blondes. Surtout que cette fois ci je ne te baise pas. Enfin je dis ça, peut-être que si tu m’excites encore avec ta gousse épilée et tes « aï », et tes pommes d’amour zébrées par le fouet,
-    CLAC !
Je paye pour ça, il faut payer pour frapper. Pas comme cette vermine d’AMINE qui se croit tout permis, squatte notre république en toute impunité, frappe sur ses représentants sans aucune crainte de représailles -CLAC !- Il FAUT payer. Il PAIERA un jour -« CLAC ! ». Moi je n’ai pas le droit de me défendre, de lui pointer mon flingue et lui éclater sa tronche de crapule -« CLAC »- Plus fort le « aï » s’il te plaît, plus sensuel, plus érotique, j’en veux pour mon argent. D’ailleurs, quand c’est gratuit, on finit quand même par payer d’une manière ou d’une autre. Toujours …
-    CLAC !
De mon temps c’était le bâton dans les reins des cancres, les leçons d’éducation civique, le code minéralogique par cœur. Aujourd’hui le temps est venu de fermer sa gueule en classe et de l’ouvrir dans la rue, d’apprendre à ne rien faire, à bafouer l’autorité et ce qu’elle enseigne
-    CLAC !
Tout ça parce que des demeurés de psy new age réinventent l’éducation avec le dialogue à la place du fouet et la loi du « non frustration » en place du bâton. T’as vu, toi, apprendre à un chien à inhiber sa morsure avec des mots ? Mensonge et lâcheté ; regarde le résultat : Le prof se fait tabasser et moi je me défoule sur ton cul pour évacuer ma haine.
-    CLac ! clac ! Merde, pas assez fort, je faiblis ; CLAC !
Pas besoin d’être courageux pour se venger un jour. Tu vois, c’est comme si Amine te frappait par ma main. C’est comme ça que le voyou frappe la société. On n’a pas le droit de se venger, ni le courage non plus, sauf quand c’est facile - CLAC !- Tiens ! Et si j’étais flic comme Marcel, ton mac, j’arrêterais un petit connard avec sa BM au lieu d’arrêter Amine parce que c’est plus facile d’arrêter un lâche quand on est lâche.
- CLAC !
Y en a une que j’aurais pu fouetter, c’est Josiane, la femme de Fulbert, ce minable dépressif, mais franchement elle n’est pas bandante. Ma perversité doit être excitée. Avec elle, pas moyen, c’est un vrai boulet de fainéantise, un panier garni d’arrêts de travail et de sexe séché conservé dans la bile. Elle est pire que le sparadrap du capitaine Haddock : impossible de s’en défaire ...
- Re-CLAC !
Hein ? Quoi ? Trois cent euros ??? Quoi ? Seize coups ? Meeeerde ! J’ai dépassé le forfait. Fait chieeeer ! Merde, avec la paye de merde que je me tape dans cette Zone d’Education en Péril. Bon, tant pis, je vais être obligé de me rationner en laitages, le laitier va pas être content, en plus que j'ai un débit chez lui. Eh ben, tant qu'à faire, je le termine mon deuxième forfait si tu permets, que je rentre dans mes frais… Tu n’auras qu’à t’en prendre à cette racaille d’Amine. A la main, main-tenant,
-    CLAQUE ! CLAQUE !
Ah tiens, au fait il faut que je te dise. Le Amine, il a frappé et rançonné Shakur, ton fils adoptif Khmer, meilleur élève de la classe après Ludivine, comme par hasard. Tu vois, le forfait et son supplément que je te paye pour me venger, eh bien ça retourne à la racaille. Alors moi, si j’étais toi …

- CLAQUE !