Chapeau bas monsieur le cadavre, cette tarte a vous meme est parfaitement reussie

Le 03/06/2006
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par Saintshaka
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Thèmes / Divers / Poèmes de merde
Notre poète du moment, Saintshaka, se défend décidemment pas mal : ce poème est une mosaïque d'images et de sensations fugitives, moins péniblement baudelairiennes de service. Comme d'hab on comprend rien, mais bon, ça surprendra personne.
Leurs marches de langueur dans des traces impures
Justice sommaire, dos contre le mur
Lumieres et esprits en pleine déchéance
Rêves abolis pour règne d' inconscience
Bienvenue dans nos temps de peur et confusion
Fins sans rancoeur, la chance t' a souri
Coeur déchiré entre confiance et envie
Odeurs de chlore et craintes en éclosion

Force humaine, tu trouvera tes limites
La jalousie que les bonheurs suscittent
Pour un respect confiné à l' apparence
Rêves abolis pour règnes d' inconstance

Bouc emissaire, chaque corps et esprit libre
Morcellement des fins et ensuite des moyens
Masse de mépris dans les mots du doyen
Bravoure imitée, pour que l' égo s' enivre

Beautés nouvelles dans le sang et le feu
Drogues spirituelles pour leur race et leur dieu
Victimes et coupables en toutes circonstances
Rêves abolis pour règnes d' intolérance

Un drap humide, cadeau des represailles
Couvrant un corps qui n' en a nul besoin
La dissidence en pature a des chiens
Cacher le génie pour dévoiler les failles

Des jambes lourdes qui n' avanceront plus
Ce comfort simple dont nous nous sommes imbus
Entre couilles vides et un crane en carence
Rêves abolis pour règnes de pestilence

Et nous convergeront en un point inutile
Nos vies sont faites pour oublier l' enfance
Rêves abolis pour règne de complaisance
La joie se décharne comme les jours s' empilent