Premier thème : "remake d'une publicité dans le cadre de la vie réelle"
Aka :
C’était à prévoir en même temps. Je ne sais même pas pourquoi j’ai réussi à être surpris en rentrant chez moi tout à l’heure. Appart vide, mot sur la table de chevet. Ouais normal. Plus de boulot depuis des mois. Incapable de bander plus de deux minutes. Physique médiocre, mauvais père. Penchant pour la bouteille, les mauvais pornos, les jeux vidéo... J’avais plus grand-chose pour la faire rêver, encore moins pour la retenir.
Je m’assois là et j’essaye de vivre cet instant. De le comprendre, de l’emmagasiner pour plus tard. Pour me le rejouer dans les moindres détails. Je sens mon impatience grandir alors je me remémore tous nos instants. C’est marrant les instants quand on se les remémore, ça marche souvent avec « premier ». Première fois qu’on s’est vus, premier baiser, première baise, premier gosse, première engueulade… C’est pourtant pas ça le plus important. L’essence de tout. Le vrai souvenir, c’est le quotidien. Ces choses que nous ne ferons plus. Se laver les dents côte à côte le matin, les courses le samedi après-midi, la pizza du vendredi, la partie de jambe en l’air du dimanche… Je n’entendrai plus ses ronflements à mes côtés, je ne lui servirai plus son café, je n’essaierai plus de deviner à l’odeur le petit plat qu’elle m’a concocté le soir en rentrant…
A cette évocation, mon cœur se sert. Je ne tiens plus, je sens des sentiments d’une telle force m’envahir. Je me rue vers le réfrigérateur pendant que des larmes roulent sur mes joues. Je l’ouvre en trombe et devant ce qu’il contient je tombe à genoux, submergé par l’émotion.
« Plus jamais grosse pute, ta bouffe de merde ! Je vais enfin pouvoir bouffer du Flory Meuchon tous les soirs ! Mouahahahaha ! »
Elle est pas belle la vie ?
M. Yo :
Tout a commencé quand t’as gagné au loto. Ouais mec, t as gagné au loto. 40 euros quand même, c’est pas rien, mais donc tout naturellement, tu t’es dit « 100% des gagnants ont tentés leur chance ».
T’es rentré chez toi, t’as tourné ton globe (attention, pas ton blog, ton globe, c’est la le piège), t as posé une oreille sans regarder, c’est tombé sur l’Egypte. T as dit « Chérie ? Mon amour ? Mon canard en sucre ? Tu dégages maintenant. Tu vas au Pole Sud. Fait pas cette gueule, morue. C’est le jeu. »
T’as retourné ton globe, sans regarder, et t’es tombé sur le Turkmenistan. « Ah ! » t’écrias-tu gaiement ! « ENCORE LA POLOGNE ! Ah ben c’est le jeu. C’est comme ça Lucette. » Susurras-tu à ton appendice reproducteur.
Ouais. C’est comme ça qu’on commencé tes vacances.
« Le voyage fut bon ? » te demandas l’hotesse.
« Air Polonia ? cheap flying !! » Clamas-tu d’un sourire ravageur. « Pas contre si on pouvait éviter le crash la prochaine fois ! Parce que moi, les crash, debug ! ahah ! Crash debug ! Humour lapin, ma belle, humour lapin ! »
Et te voila donc arrivé en Pologne, le pays ou la vie est moins chère. Ta cible ? Un bar à pute évidemment. Tu connais tous les recoins, C’est en jappant d’excitation morbide que tu poussas la porte d’un rade sinistre, Le tropicoBar, en chantonnant : « Choisissez bien, choisissez Pute ! »
(Toi) « Bonjour. Je suis LapinChien. Je voudrai jouir sous la douche mais je suis en panne d’Herbal Essence. »
(Donald) « Bonjour, je suis le mac donald. Vous etes au bon endroit : quand c’est trop, c’est Tropico ! Alors Mr Chien, vous prendrez laquelle ? »
(Toi) « Je sais pas. C est quoi globalement votre spécialité ? »
(Elles) « Nous… Nous ? Nous NOUS C’est le goût. »
(Toi) « Je vais prendre Marie ! »
(Donald) « Marie ? Ouh la. C’est pas de la tarte, en plus elle est pas cuite. »
(Toi) « C’est pas grave. Ce n’est pas parce que tout est déjà fait qu’il ne faut rien faire ! »
(Marie) « Mais chef, cette homme est un lapin ! »
(Le Mac Donald) « Et alors ? Just do it !! »
(Marie) « Ben oui mais… »
(Toi) « Allez quoi ! Think Different !! »
(Marie) « Mais j’ai honte ! »
(Donald) « C’est tellement bon, la honte. »
Et c’est la que tout s’emballe, ce qui explique ta perte de mémoire.
Marie et toi montez dans une chambre. Elle se déshabille. Tu sors ta carotte et tes ptits poix, CassGrain et Bonduel, qui se mettent à crier « Mangez moi, hé, mangez moi, quoi ».
Marie met Lucette en bouche et mord sous le coup de l’emotion. Cassgrain et Bonduel tombent par terre et roulent sous le lit. Tu hurles « Velouté ?? Ou sont donc mes veloutés ?? » et tournant dans toute la pièce. Marie, affolée, te parle d’un ami à elle en chevrottant « Carglass répare, Carglass remplace… »
Tu hurles à Marie « Mais comment t’as fait ça ? », elle répond l’air ingénu « Même sans les mains !! ».
Tu tentes de reprendre un semblant de dignité, et tu décoche d’un air théâtral : « JAVEL dire à tout le monde !!!!! », ce à quoi elle répond d’un air sincèrement désolé : « Mercurochrome ? Le pansement des héros !! Mercurochrome ? Le pansement des héros !! Mercurochrome ? Le pansement des héros !! Mercurochrome ? Le pansement des héros !! Mercurochrome ? Le pansement des héros !! Mercurochrome ? Le pansement des héros !! Mercurochrome ? Le pansement des héros !! Mercurochrome ? Le pansement des héros !! Mercurochrome ? Le pansement des héros !! Mercurochrome ? Le pansement des héros !! Mercurochrome ? Le pansement des héros !! Mercurochrome ? Le pansement des héros !! Mercurochrome ? Le pansement des héros !! Mercurochrome ? Le pansement des héros !! Mercurochrome ? Le pansement des héros !! Mercurochrome ? Le pansement des héros !! Mercurochrome ? Le pansement des héros !! Mercurochrome ? Le pansement des héros !! Mercurochrome ? Le pansement des héros !! Mercurochrome ? Le pansement des héros !! Mercurochrome ? Le pansement des héros !! Mercurochrome ? Le pansement des héros !! Mercurochrome ? Le pansement des héros !! Mercurochrome ? Le pansement des héros !! »
Apres, tout s’enchaine dans la confusion et finalement, te voila rentré. Mais déjà dés ton réveil, ta première phrase fut : « Allez HOP ! ON Y VA ! EN ROUTE POUR L AVEEEENTURE ! »
Mais mefiez vous : Plus dure sera la chute..
Narak :
Prodimarque attacks
Tiptiptiptitptitptpttpitpitptiptiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiifrubutpogrrrrrbzzzz.
Mon réveil sonne et bordel de merde, il faut encore que je me lève pour allez bosser…enfin bosser, utopiquement on pourrait dire que je bosse, mais en fait je suis intérimaire.
Je me lève.
Je me gratte le cul en me traînant jusqu’à la salle de bain.
J’ai un relent en voyant ma gueule dans le miroir, ma tête ressemble à une brique Lego® jaune comme celles que j’essayais de me foutre dans le fion quand j’avais quatre ans ! Mon Dieu !
Qu’est ce que m’arrive. J’ai une espèce de bosse noire sur le sommet du crâne. J’ai complètement changé de gueule en une nuit et j’ai une saloperie noire sur le crâne. Une putain de tumeur. Non, on dirait un gros bout de plastique. J’essaye de le percer mais je me nique un ongle. Putain je commence à flipper ça y est, je panique carrément même. Putain ! Je commence à frapper dessus comme un malade avec le poing fermé et là j’entend une sonnerie. Mais qu’est ce que c’est que ce trip ?
Du coin de l’œil de vois mon réveil posé sur la table de chevet, on dirait ma tête, on dirait vraiment ma tête. Ok ! C’est vrai que tu t’es pris une sacrée murge hier soir quand même, même que tu t’es retrouvé tout nu dans l’escalier après la fondue savoyarde quand ces enculés de collègues t’ont filé un gage, mais quand même c’est pas le moment de craquer. Tout ça c’est dans ta putain de tête de brique.
Bon, prends une douche ça va te calmer. Les dents, dentifriOUAHAHuHigaaaaaaaAAAAH ! Les murs disparaissent ! Le sol aussi putain ! Je flotte dans un ciel bleu avec des petits cumulo-stratus et Wouh ! Je me sens aussi propre que si on m’avait récuré l’intérieur avec le minaret de la mosquée Hassan II ! C’est merveilleux, de grandes lettres blanches immaculées flottent dans un ciel d’azur ! FRAIS BLANC PUR. Ce message pénètre en moi et me berce comme une tendre cuillerée de miel doré.
Putain mec, reprends le contrôle, essaye de voler de ce coté-ci du lavabo. Fais comme si de rien n’était, c’est ça continue, fais comme si t’avais pas vu la grande pute là bas qui se prend pour une vestale de l’hygiène avec sa toge de pute et sa brosse à dents de pute, merde tu l’as déjà dit ça. C’est pas grave si cela peut t’aider…Pute. Continue de faire comme d’habitude. Pshit le déo, tiens la pute se frotte sur ta jambe ? Cool ! Putain quelle murge hier soir ! Je suis en plein delirium tremens mais c’est funky, avec un peu de bol on est toujours hier soir et je suis toujours shooté ! C’est ça salope, viens là que je te…tiens nettoie toi la langue avec le grattoir de ta brosse à dents, je trouve ça super sensuel. Ouais ! Suce salope ! Attends, je vais te choper la tête ça ira plus…oh mais que tes cheveux sont chatoyants, pleins de reflets tons sur tons sans ammoniaque ! Laisse moi faire des nœuds dans tes cheveux, miraculeux le peigne glisse tout seul ! T’es tellement belle, tu me donne envie de faire des jeux sexuel avec du riz basmati et du Nutell…Mais je sens une étrange protubérance dans mon fondement, qu’est ce que tu fais avec cette, MERDE UN JUDOKA ! Rah ! Culé !
Faut que je me barre d’ici ! Cours ! Cours ! COURS !!! Trouve un truc pour te défendre, magne toi le cul bordel MAGNE TOI ! Prends du ketchup et-hop-et-stop ! Tiens dans ta gueule David Douillet !!! Gniah ! Je n’ai même pas fait de tâches sur mon beau pull en cachemire blanc, tiens je te fais des tâches d’herbe et de myrtille ! T’es dans la merde ! Tiens, et la marmotte elle met le chocolat dans ton cul ! Prends ça PUTAIN DE MARMOTTE ! Tiens j’ai bouffé du tigre ce matin ! DES PUTAINS DE FROSTIES DE KELLOGS® ET LE TIGRE EST EN TOI, ET LE TIGRE TU LE SENS QU’IL EST EN TOI SALOPE !!!! OH !!! LE PETIT COCHON IL A LES FESSES PLEINES DE VILAINES CHOSES HEUREUSEMENT QUE J’AI MOLTONEL® BIEN SÛR ! TIENS OUI TU AIME CA HEIN MON MIGNON TIENS MANGE TA MERDE !
Deuxième thème : "Introspection de l'homme qui pouvait lire dans les pensées des autres..."
Dourak Smerdiakov :
Charognes, je connais vos coeurs,
Miroirs parallèles, j'ai cette
Faculté de lire - ô malheur -
Dans vos cervelles contrefaites.
Je connais vos rages muettes,
Vos pulsions de dégénérés.
Idiot, toi, qui joues les poètes
Et crois tes rêves singuliers.
Idiot, toi, qui parles d'honneur,
Et réagis comme une bête
Aux phéromones de ta soeur.
Et toi, qui clames à tue-tête
Des vérités que tu rejettes
Et contredis dans la soirée
Idiot toi qui poses l'esthète
Et crois tes rêves singuliers
Idiot toi qui te dis penseur
Et va décharger dans les fêtes
Tes idées moins que tes humeurs
Dans la fumée des cigarettes
En songeant que ce serait chouette
D'être ailleurs en train d'enculer
Quelque idiote aux formes parfaites
Et crois tes rêves singuliers
ENVOI
Charognes, je lis dans vos têtes
Cent mille enfers particuliers
Où, mon âme, tu te reflètes
Et crois tes rêves singuliers.
Ariankh :
J'entre dans la pièce, un des rares endroits ou j'ai la paix. Cette petite pièce exïgue, aux murs renforcés d'acier, quand je l'ai faite construire. Lire dans les pensées des gens alentours, c'est pas une vie : jamais un instant a vous dès que quelqu'un est dans les 100 mètres. Toujours savoir ce que les gens disent de vous après que vous soyez partis, c'est déja déprimant, alors imaginez si vous savez ce qu'ils pensent de vous. D'un autre côté, vous évitez aussi tout impair du style "ah mais elle était mariée ?", puisque elle le sait. Pratique.
Mais personnellement, c'est accablant pour peu que vous ayez un semblant d'empathie. Devoir aider toute âme en détresse, ressentir tout dérangement tel que si vous en étiez la cible, c'est lourd. Et je parle pas de quand il y a plusieurs personnes a la fois. Là, c'est le chaos. Dès 5 personnes, je ne peux m'empêcher de me rouler en boule en hurlant aux gens de déguerpir. J'ai évité de peu le séjour à l'asile en prétextant l'anthropophobie. Calmants et psy, bien évidemment. Psy qui a abandonné au bout de 3 séances, parce que je le prenais a contre pied a chaque hypothèse. De même pour le curé a qui j'en ai parlé. Et le gourou, et la voyante (qui m'a jeté vite fait, cependant c'était une véritable voyante.)
En fait j'ai passé ma vie a aider certaines personnes, et a fuir les autres. Vie de merde. Ca m'a apporté pas mal d'amis, des gens qui me prenaient pour un ange. Suis-je encore humain avec tout ca ? Grand pouvoir, ptet, mais fardeau lourd a porter. Et je me suis fait pas mal d'ennemis aussi, me prenant pour un démon qui les manipule. Pas humain, ouais. Ange, démon, Dieu seul le sait. En attendant, j'aurais pas beaucoup fait avancer les choses. J'ai du rendre tarés autant de types que j'en ai soignés.
Et maintenant, me voila dans le foyer d'une belle femme éprise de moi. Elle ne sait pas mes possibilités. Amoureuse. Sentiment fort, voire implacable. Et je crois que j'en fais autant, si c'est pas elle qui se reflète en moi. C'est un des problèmes, j'ai la même humeur que ceux en face, et j'arrive pas a savoir ce que je pense réellement. Je suis une vraie girouette, en pratique.
Bon, va falloir que je retourne la voir maintenant, suis resté isolé bien assez longtemps. Aaaargh, putain de poils de couilles qui se coincent dans la braguette*. Allons nous noyer en elle.
C’était à prévoir en même temps. Je ne sais même pas pourquoi j’ai réussi à être surpris en rentrant chez moi tout à l’heure. Appart vide, mot sur la table de chevet. Ouais normal. Plus de boulot depuis des mois. Incapable de bander plus de deux minutes. Physique médiocre, mauvais père. Penchant pour la bouteille, les mauvais pornos, les jeux vidéo... J’avais plus grand-chose pour la faire rêver, encore moins pour la retenir.
Je m’assois là et j’essaye de vivre cet instant. De le comprendre, de l’emmagasiner pour plus tard. Pour me le rejouer dans les moindres détails. Je sens mon impatience grandir alors je me remémore tous nos instants. C’est marrant les instants quand on se les remémore, ça marche souvent avec « premier ». Première fois qu’on s’est vus, premier baiser, première baise, premier gosse, première engueulade… C’est pourtant pas ça le plus important. L’essence de tout. Le vrai souvenir, c’est le quotidien. Ces choses que nous ne ferons plus. Se laver les dents côte à côte le matin, les courses le samedi après-midi, la pizza du vendredi, la partie de jambe en l’air du dimanche… Je n’entendrai plus ses ronflements à mes côtés, je ne lui servirai plus son café, je n’essaierai plus de deviner à l’odeur le petit plat qu’elle m’a concocté le soir en rentrant…
A cette évocation, mon cœur se sert. Je ne tiens plus, je sens des sentiments d’une telle force m’envahir. Je me rue vers le réfrigérateur pendant que des larmes roulent sur mes joues. Je l’ouvre en trombe et devant ce qu’il contient je tombe à genoux, submergé par l’émotion.
« Plus jamais grosse pute, ta bouffe de merde ! Je vais enfin pouvoir bouffer du Flory Meuchon tous les soirs ! Mouahahahaha ! »
Elle est pas belle la vie ?
M. Yo :
Tout a commencé quand t’as gagné au loto. Ouais mec, t as gagné au loto. 40 euros quand même, c’est pas rien, mais donc tout naturellement, tu t’es dit « 100% des gagnants ont tentés leur chance ».
T’es rentré chez toi, t’as tourné ton globe (attention, pas ton blog, ton globe, c’est la le piège), t as posé une oreille sans regarder, c’est tombé sur l’Egypte. T as dit « Chérie ? Mon amour ? Mon canard en sucre ? Tu dégages maintenant. Tu vas au Pole Sud. Fait pas cette gueule, morue. C’est le jeu. »
T’as retourné ton globe, sans regarder, et t’es tombé sur le Turkmenistan. « Ah ! » t’écrias-tu gaiement ! « ENCORE LA POLOGNE ! Ah ben c’est le jeu. C’est comme ça Lucette. » Susurras-tu à ton appendice reproducteur.
Ouais. C’est comme ça qu’on commencé tes vacances.
« Le voyage fut bon ? » te demandas l’hotesse.
« Air Polonia ? cheap flying !! » Clamas-tu d’un sourire ravageur. « Pas contre si on pouvait éviter le crash la prochaine fois ! Parce que moi, les crash, debug ! ahah ! Crash debug ! Humour lapin, ma belle, humour lapin ! »
Et te voila donc arrivé en Pologne, le pays ou la vie est moins chère. Ta cible ? Un bar à pute évidemment. Tu connais tous les recoins, C’est en jappant d’excitation morbide que tu poussas la porte d’un rade sinistre, Le tropicoBar, en chantonnant : « Choisissez bien, choisissez Pute ! »
(Toi) « Bonjour. Je suis LapinChien. Je voudrai jouir sous la douche mais je suis en panne d’Herbal Essence. »
(Donald) « Bonjour, je suis le mac donald. Vous etes au bon endroit : quand c’est trop, c’est Tropico ! Alors Mr Chien, vous prendrez laquelle ? »
(Toi) « Je sais pas. C est quoi globalement votre spécialité ? »
(Elles) « Nous… Nous ? Nous NOUS C’est le goût. »
(Toi) « Je vais prendre Marie ! »
(Donald) « Marie ? Ouh la. C’est pas de la tarte, en plus elle est pas cuite. »
(Toi) « C’est pas grave. Ce n’est pas parce que tout est déjà fait qu’il ne faut rien faire ! »
(Marie) « Mais chef, cette homme est un lapin ! »
(Le Mac Donald) « Et alors ? Just do it !! »
(Marie) « Ben oui mais… »
(Toi) « Allez quoi ! Think Different !! »
(Marie) « Mais j’ai honte ! »
(Donald) « C’est tellement bon, la honte. »
Et c’est la que tout s’emballe, ce qui explique ta perte de mémoire.
Marie et toi montez dans une chambre. Elle se déshabille. Tu sors ta carotte et tes ptits poix, CassGrain et Bonduel, qui se mettent à crier « Mangez moi, hé, mangez moi, quoi ».
Marie met Lucette en bouche et mord sous le coup de l’emotion. Cassgrain et Bonduel tombent par terre et roulent sous le lit. Tu hurles « Velouté ?? Ou sont donc mes veloutés ?? » et tournant dans toute la pièce. Marie, affolée, te parle d’un ami à elle en chevrottant « Carglass répare, Carglass remplace… »
Tu hurles à Marie « Mais comment t’as fait ça ? », elle répond l’air ingénu « Même sans les mains !! ».
Tu tentes de reprendre un semblant de dignité, et tu décoche d’un air théâtral : « JAVEL dire à tout le monde !!!!! », ce à quoi elle répond d’un air sincèrement désolé : « Mercurochrome ? Le pansement des héros !! Mercurochrome ? Le pansement des héros !! Mercurochrome ? Le pansement des héros !! Mercurochrome ? Le pansement des héros !! Mercurochrome ? Le pansement des héros !! Mercurochrome ? Le pansement des héros !! Mercurochrome ? Le pansement des héros !! Mercurochrome ? Le pansement des héros !! Mercurochrome ? Le pansement des héros !! Mercurochrome ? Le pansement des héros !! Mercurochrome ? Le pansement des héros !! Mercurochrome ? Le pansement des héros !! Mercurochrome ? Le pansement des héros !! Mercurochrome ? Le pansement des héros !! Mercurochrome ? Le pansement des héros !! Mercurochrome ? Le pansement des héros !! Mercurochrome ? Le pansement des héros !! Mercurochrome ? Le pansement des héros !! Mercurochrome ? Le pansement des héros !! Mercurochrome ? Le pansement des héros !! Mercurochrome ? Le pansement des héros !! Mercurochrome ? Le pansement des héros !! Mercurochrome ? Le pansement des héros !! Mercurochrome ? Le pansement des héros !! »
Apres, tout s’enchaine dans la confusion et finalement, te voila rentré. Mais déjà dés ton réveil, ta première phrase fut : « Allez HOP ! ON Y VA ! EN ROUTE POUR L AVEEEENTURE ! »
Mais mefiez vous : Plus dure sera la chute..
Narak :
Prodimarque attacks
Tiptiptiptitptitptpttpitpitptiptiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiifrubutpogrrrrrbzzzz.
Mon réveil sonne et bordel de merde, il faut encore que je me lève pour allez bosser…enfin bosser, utopiquement on pourrait dire que je bosse, mais en fait je suis intérimaire.
Je me lève.
Je me gratte le cul en me traînant jusqu’à la salle de bain.
J’ai un relent en voyant ma gueule dans le miroir, ma tête ressemble à une brique Lego® jaune comme celles que j’essayais de me foutre dans le fion quand j’avais quatre ans ! Mon Dieu !
Qu’est ce que m’arrive. J’ai une espèce de bosse noire sur le sommet du crâne. J’ai complètement changé de gueule en une nuit et j’ai une saloperie noire sur le crâne. Une putain de tumeur. Non, on dirait un gros bout de plastique. J’essaye de le percer mais je me nique un ongle. Putain je commence à flipper ça y est, je panique carrément même. Putain ! Je commence à frapper dessus comme un malade avec le poing fermé et là j’entend une sonnerie. Mais qu’est ce que c’est que ce trip ?
Du coin de l’œil de vois mon réveil posé sur la table de chevet, on dirait ma tête, on dirait vraiment ma tête. Ok ! C’est vrai que tu t’es pris une sacrée murge hier soir quand même, même que tu t’es retrouvé tout nu dans l’escalier après la fondue savoyarde quand ces enculés de collègues t’ont filé un gage, mais quand même c’est pas le moment de craquer. Tout ça c’est dans ta putain de tête de brique.
Bon, prends une douche ça va te calmer. Les dents, dentifriOUAHAHuHigaaaaaaaAAAAH ! Les murs disparaissent ! Le sol aussi putain ! Je flotte dans un ciel bleu avec des petits cumulo-stratus et Wouh ! Je me sens aussi propre que si on m’avait récuré l’intérieur avec le minaret de la mosquée Hassan II ! C’est merveilleux, de grandes lettres blanches immaculées flottent dans un ciel d’azur ! FRAIS BLANC PUR. Ce message pénètre en moi et me berce comme une tendre cuillerée de miel doré.
Putain mec, reprends le contrôle, essaye de voler de ce coté-ci du lavabo. Fais comme si de rien n’était, c’est ça continue, fais comme si t’avais pas vu la grande pute là bas qui se prend pour une vestale de l’hygiène avec sa toge de pute et sa brosse à dents de pute, merde tu l’as déjà dit ça. C’est pas grave si cela peut t’aider…Pute. Continue de faire comme d’habitude. Pshit le déo, tiens la pute se frotte sur ta jambe ? Cool ! Putain quelle murge hier soir ! Je suis en plein delirium tremens mais c’est funky, avec un peu de bol on est toujours hier soir et je suis toujours shooté ! C’est ça salope, viens là que je te…tiens nettoie toi la langue avec le grattoir de ta brosse à dents, je trouve ça super sensuel. Ouais ! Suce salope ! Attends, je vais te choper la tête ça ira plus…oh mais que tes cheveux sont chatoyants, pleins de reflets tons sur tons sans ammoniaque ! Laisse moi faire des nœuds dans tes cheveux, miraculeux le peigne glisse tout seul ! T’es tellement belle, tu me donne envie de faire des jeux sexuel avec du riz basmati et du Nutell…Mais je sens une étrange protubérance dans mon fondement, qu’est ce que tu fais avec cette, MERDE UN JUDOKA ! Rah ! Culé !
Faut que je me barre d’ici ! Cours ! Cours ! COURS !!! Trouve un truc pour te défendre, magne toi le cul bordel MAGNE TOI ! Prends du ketchup et-hop-et-stop ! Tiens dans ta gueule David Douillet !!! Gniah ! Je n’ai même pas fait de tâches sur mon beau pull en cachemire blanc, tiens je te fais des tâches d’herbe et de myrtille ! T’es dans la merde ! Tiens, et la marmotte elle met le chocolat dans ton cul ! Prends ça PUTAIN DE MARMOTTE ! Tiens j’ai bouffé du tigre ce matin ! DES PUTAINS DE FROSTIES DE KELLOGS® ET LE TIGRE EST EN TOI, ET LE TIGRE TU LE SENS QU’IL EST EN TOI SALOPE !!!! OH !!! LE PETIT COCHON IL A LES FESSES PLEINES DE VILAINES CHOSES HEUREUSEMENT QUE J’AI MOLTONEL® BIEN SÛR ! TIENS OUI TU AIME CA HEIN MON MIGNON TIENS MANGE TA MERDE !
Deuxième thème : "Introspection de l'homme qui pouvait lire dans les pensées des autres..."
Dourak Smerdiakov :
Charognes, je connais vos coeurs,
Miroirs parallèles, j'ai cette
Faculté de lire - ô malheur -
Dans vos cervelles contrefaites.
Je connais vos rages muettes,
Vos pulsions de dégénérés.
Idiot, toi, qui joues les poètes
Et crois tes rêves singuliers.
Idiot, toi, qui parles d'honneur,
Et réagis comme une bête
Aux phéromones de ta soeur.
Et toi, qui clames à tue-tête
Des vérités que tu rejettes
Et contredis dans la soirée
Idiot toi qui poses l'esthète
Et crois tes rêves singuliers
Idiot toi qui te dis penseur
Et va décharger dans les fêtes
Tes idées moins que tes humeurs
Dans la fumée des cigarettes
En songeant que ce serait chouette
D'être ailleurs en train d'enculer
Quelque idiote aux formes parfaites
Et crois tes rêves singuliers
ENVOI
Charognes, je lis dans vos têtes
Cent mille enfers particuliers
Où, mon âme, tu te reflètes
Et crois tes rêves singuliers.
Ariankh :
J'entre dans la pièce, un des rares endroits ou j'ai la paix. Cette petite pièce exïgue, aux murs renforcés d'acier, quand je l'ai faite construire. Lire dans les pensées des gens alentours, c'est pas une vie : jamais un instant a vous dès que quelqu'un est dans les 100 mètres. Toujours savoir ce que les gens disent de vous après que vous soyez partis, c'est déja déprimant, alors imaginez si vous savez ce qu'ils pensent de vous. D'un autre côté, vous évitez aussi tout impair du style "ah mais elle était mariée ?", puisque elle le sait. Pratique.
Mais personnellement, c'est accablant pour peu que vous ayez un semblant d'empathie. Devoir aider toute âme en détresse, ressentir tout dérangement tel que si vous en étiez la cible, c'est lourd. Et je parle pas de quand il y a plusieurs personnes a la fois. Là, c'est le chaos. Dès 5 personnes, je ne peux m'empêcher de me rouler en boule en hurlant aux gens de déguerpir. J'ai évité de peu le séjour à l'asile en prétextant l'anthropophobie. Calmants et psy, bien évidemment. Psy qui a abandonné au bout de 3 séances, parce que je le prenais a contre pied a chaque hypothèse. De même pour le curé a qui j'en ai parlé. Et le gourou, et la voyante (qui m'a jeté vite fait, cependant c'était une véritable voyante.)
En fait j'ai passé ma vie a aider certaines personnes, et a fuir les autres. Vie de merde. Ca m'a apporté pas mal d'amis, des gens qui me prenaient pour un ange. Suis-je encore humain avec tout ca ? Grand pouvoir, ptet, mais fardeau lourd a porter. Et je me suis fait pas mal d'ennemis aussi, me prenant pour un démon qui les manipule. Pas humain, ouais. Ange, démon, Dieu seul le sait. En attendant, j'aurais pas beaucoup fait avancer les choses. J'ai du rendre tarés autant de types que j'en ai soignés.
Et maintenant, me voila dans le foyer d'une belle femme éprise de moi. Elle ne sait pas mes possibilités. Amoureuse. Sentiment fort, voire implacable. Et je crois que j'en fais autant, si c'est pas elle qui se reflète en moi. C'est un des problèmes, j'ai la même humeur que ceux en face, et j'arrive pas a savoir ce que je pense réellement. Je suis une vraie girouette, en pratique.
Bon, va falloir que je retourne la voir maintenant, suis resté isolé bien assez longtemps. Aaaargh, putain de poils de couilles qui se coincent dans la braguette*. Allons nous noyer en elle.