Une journée relativement agacante

Le 13/10/2006
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par Narvinou
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Thèmes / Débile / Vie quotidienne
Beau démarrage sur les chapeaux de roues pour cet extrait de vie quotidienne, mais rapidement ça sombre dans la confusion et les défauts de style prennent le pas. L'auteur sait pas où donner de la tête entre racontage de life, considérations philosophiques à deux balles et scènes pitoyablement gore. Plus le texte avance plus il est pourri, ça vaut à peine le clic pour ouvrir la page.
«Je vais t'arracher les ovaires, te faire fondre ta sale gueule à l'acide sulfurique. Tu m'entend pauvre merde...» Pierre m'explique les fondements de sa méthode de seduction par une petite anecdote. Sa façon de raconter est par ailleurs assez fascinante, il fait plein de grand geste et hurle comme un hystérique. Impressionnant, et aussi très convaincant, on sent bien l'expérience, je l'écoute, bien décidé à apprendre de lui.
«Mais je t'aime connasse ! Ca ne te fait rien que je te dise je t'aime hein salope ? Accepte mon amour ou je t'arrache tes putains de yeux a la con. Tu m'aime hein ? Tu m'aime merde ! Dit que tu m'aime s'il-te-plait !»
Je suis en train de me dire que je redigerai d'une manière ou une autre ce qu'il me dit à l'instant sur mon blog. Ca fait un bout de temps que je n'ai pas mit d'article, pour des raisons personnelles, et voilà une belle source d'inspiration - «SALOPE CONNASSE» - je serais bien bête de ne pas l'utiliser - «SORTONS ENSEMBLE ? ALLEZ, ACCEPTE SALE PUTE OU...» - Et puis, c'est vrai qu'il parle bien. En tout cas, c'est drôlement démonstratif.
«-bon, là tu vois, généralement, après une telle déclaration, tu as peu de chance qu'elle te sorte une excuse du genre "alalah, je préfère que l'on reste amis. Tu comprend, ce serait bête de gâcher une si belle amitié" ou même "t'as une sale gueule, pauvre connard de pervers dégénéré qui ne pense qu'au cul, et y'a pas que le cul, y'a les sentiments, et même que c'est important, mais tu ne comprend pas ça toi, hein sale bourrin ?"»
Depuis tout à l'heure qu'il me raconte son anecdote sur "les méthodes réellement efficace de drague active". Je n'ai toujours pas compris de quelle fille il parlait. Ca m'énerve fondamentalement, ça me frustre, j'aime pas ça, j'y ressent comme une sorte de contrariété assez abominable, mais c'est malpoli d'interrompre trop brusquement. Et les jeunes manquent bien trop souvent de bonnes manières.
«-Là, généralement, vu la puissance de ta déclaration, elle accepte, subjuguée par ton audace, ton excentricité, tout ça, tu vois...»
Je vois, et il continue à parler. Je préfère réfléchir sur la manière dont je vais rédiger les conneries qu'il me débite. Merde, faut que ça sorte, j'en peut plus, je dois parler. Faire surgir de mon ame ce besoin essentiel de m'exprimer.
«-Ta gueule, s'il te plait. Au fait, ça à marché finalement ?»
Je suis fier de mon intervention, je saute d'interminable figure de style qu'il ne m'aurait pas manqué de faire et vais ainsi direct à l'essentiel.
«-Non, mais je l'avais prévenu.»
Il l'avait prévenu c'est vrai. Mais qui ? Hein, qui ? Putain, voilà que cette obsession recommence. Je croyais pourtant m'en être débarrassé. Alors, de qui tu parle enculé, répond moi ! Ne laisse pas ce sentiment d'incompréhension s'intercaler entre nous, j'ai le droit de savoir.
«-Ah oui, de Samantha. D'ailleurs, elle passe, hey, Samantha, ramène toi un peu ici. Allez hop, aux pieds !»
-Me fout pas ta canne blanche dans la gueule je t'en pris Samantha. Pierre, comment t'as bien pu sortir avec ça ? Tu me déçois fortement tu sais.»
j'emploie bien évidement le ton ironique d'usage dans les circonstance. Histoire de ne pas trop froissé les susceptibilités. Surtout du Truc en question.
«-Bah, l'était un peu moins amoché à l'époque. Et puis comme elle se voyait encore dans la glace, elle pouvait se maquiller, enfin j'imagine.
-Bon, Samantha, casse toi maintenant ! Tu ne vois pas que l'on à une discutions privé. Sacripants de jeunes, vous ne respecter donc plus rien -RESTE ICI ET ÉCOUTE MOI !- Quand deux personnes ont une discutions entre elle, la moindre des choses pour les personne non concerné, comme toi en d'occurrence, est de se barrer discrètement. En d'autre terme, je te demande de bien vouloir déplacer les amas de chair infect qui te compose hors de ma vue, oui voilà.»
Elle me répond par un odieux blorgionime. C'est absolument indécent. Ca me stresse, me frustre, et je suis déjà plein de cette frustration. Elle ne pourrait pas communiquer décament cette pauvre tache. J'ai une envie de lui fracasser la tronche, Mais je suis quelqu'un de trop bien élevé pour ça. Pourquoi elle ne cause pas normalement d'abord ?
«-C'est du aux mongols qui ont remplacer son Get 27 par de la javel -ou un autre détergeant, je ne me souviens plus trop précisément- lors de la fête à Compregnac. Ah ah ah ! C'est un peu glauque d'un coté, non ?
-Ouais, un peu, effectivement.»
Je me sens vraiment mal. Ce monde est pourri, je ressens tout d'un coup tout l'égocentrisme puant des gens qui m'entourent. Encré dans leur petit confort bourgeois, je les méprises, je les hais. Et là, j'ai ce besoin de faire ressortir mon ressentiment soudain envers la racaille capitaliste. Je vais en parler à Pierre.
«-Romain ?
-Pierre, des gens crèvent de faim en Afrique. Ils sont Sero positif, ils sont pauvre, ils sont noirs, travaillent souvent jusqu'à l'épuisement pour une misère, n'ont pas de quoi nourrir leur famille. Ils n'ont même pas accès à l'hygiène la plus élémentaire, comme le soin dentaire. Là bas, il y a toujours la guerre, ca pue, c'est malsain. J'en gerbe rien que d'imaginer l'horreur que vivent les gosses d'un pays comme l'Éthiopie. Et là, devant moi, oui derrière toi donc, mais je parlais de manière globale des gens qui nous entoure, je vois tout ces crétins imbus d'eux même pataugeant dans le confort. Je vois tout ses putains de riches partout, emplit dans leur fric puant, et pas si loin, la misère. Tout le monde pourrait être heureux, partager. Mais non, y'a ce vil capitalisme qui pourrit toute valeurs fondamentales de partage, d'amour et de paix. J'en peut plus, j'en claque -Et merde, déjà la fin de la récré- le monde va mal.
-Ca va, c'est que Philo.
-Oui, c'est plutôt cool, vrai. Et puis, faut que je termine le dernier Pratchett. Je n'ai plus qu'une semaine, après, les vacances, et je pourrais enfin me casser de chez moi, non pas que je n'aime pas ma famille, mais bon tu vois quoi.»
Il me répond une banalité, on se fait déplacer par la foule, véritable troupeau de mouton râleur mené par un berger. J'en ai marre de cette société, je vais la dynamité. Putain, je vais encore me retrouver devant. Rien ne va plus dans ce monde de fou, je vous le dit -«Hey toi ! Ici, c'est ma place t'entends !»-
Ah, l'enflure, il résiste, il ne se rend pas compte j'en suis sur.
«-toi, tu ne sais pas le calvaire qu'endure les enfants éthiopiens !
-Mais dégages ! J'étais là avant, fait pas chier, y' a d'autres places.»
Bon dieu, je suis sur qu'il ne comprend pas. Pas d'autre solutions. Au nom des grands principes principes de l'humanité, je dois le faire
«-Allez s'il-te-plait, laisse moi ta place ou je te fait mal.»
Il ne me répond pas. Je le choppe par les cheveux et lui fille un coup de genou dans le plexus, je l'allonge par terre pendant qu'il a encore le souffle coupé, lui bloque les bras avec mes jambes, lui donne un coup de poing sec sur le nez et prend la trousse posé sur son bureau. Je sélectionne les ciseaux. En premier lieu, je lui taille légèrement la pupille de ses yeux, pas de sang ni de pus, juste les contraction du malpoli qui semble être crispé.
Personne ne fait attention à coté de nous, c'est le vacarme, tout le monde est occupé à essayer de ne pas se retrouver devant face au prof, ça crie, ça bouge.
Ensuite, je lui enfonce franchement une des lames du ciseau dans l'oeil gauche. Ce coup, il hurle franchement, je tape d'un coup sec dans sa pomme d'adam, écrasant son larynx, l'empêchant de trop attiré l'attention. Une sorte de pus s'écoule de la plaie ou est toujours planté ladîtes lame.
Je refouille dans sa trousse, ce coup, j'en sors 2 crayons à papier, très appointés. Je les dispose très méticuleusement un dans chacune de ses narines. Je respire. A l'aide de la paume de ma main droite, je tape très sèchement sur le bout du crayon situé dans sa narine droite, l'enfonçant très brutalement. S'ensuit un grand bruit de craquement, sans doute l'ossature nasale. Il est pris d'un grand spasme, puis s'affaisse totalement.
Déçus, je récupère le crayon situé dans sa narine gauche, je m'en servirai pour dessiner -D'ailleurs, vous pouvez voir bon nombre de mes dessins sur ce blog, profitez en- , je retire les ciseaux toujours enfoncé dans son globe occulaire, lui taillade les cheveux n'importe comment. Voilà, bien fait, t'as pas voulu me laisser la place, hein ? Tu vas crever avec une coupe ridicule, ça t'apprendras connard.
Je m'assois à la place qui m'étais de toute façons du. Ejecte son cartable, et pose le mien à coté de la chaise.
«-Que fait Mr. Courré allongé par terre ?
-Il semble s'être évanoui, Mr le professeur, j'y suis pour rien, je le jure.
-D'accord, très bien. Que les deux délégués l'amènent à l'infirmerie.»
Ils traînent Martin, le sortent de la salle. Le prof s'approche du tableau.
Le cour commence.