Alfred

Le 10/12/2006
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par Nev, Astarté
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Dossiers / Lettre de rupture
Nev et Astarté. Qu'est-ce qu'on pouvait attendre de ces deux-là, hormis une bonne bouse tiède et sans inspiration ? Je me régalais d'avance de pouvoir dézinguer cette chierie. Foiré, trois fois foiré. Le texte est nerveux et déborde d'agressivité incontrôlée, avec un narrateur en plein délire de toute-puissance qui écrase sa victime de tout son poids. C'est pas le texte du siècle mais c'est carrément comestible.
T’as joué le jeu. Grosse conne. Je t’ai prise dans mes filets, tu avais les yeux aussi illuminés que ma bite dans ton cul le soir où je t’ai baisée.
Le premier soir, d’ailleurs. Tu étais jolie, bête et naïve. Tu m’as appelé le lendemain, je venais de tirer de la pute roumaine douze euros tous frais compris. Elle aussi était bonne, mais pas autant que toi qui en redemandais gratis. Te revoir m'amusait, tu semblais malléable à souhait, fraîche et docile, à la hauteur de mes espérances. J’étais fier. J’avais trouvé mon jouet. Tu te sentais plus pisser. T’avais un mec, t’as vite adopté la pouffe attitude. J’aurais dû te foutre sur le trottoir, bordel. Rien que pour le plaisir de voir mes potes te tripoter le cul. Non, fallait que je te garde sous ma coupe. Tu étais à moi. A moi seul.
Le temps passait et tu t’accrochais. Tu as voulu devenir une fille bien. « Devenir une fille bien » c’était le but de toute jeune pimbêche dépucelée à 14 ans. Tu avais des projets débiles et irréalistes, tu voulais travailler dans le Social, devenir quelqu'un d'utile, hein salope. Moi je t’écoutais parler. J’en riais. J’étais tout ce que tu cherchais : "le-mec-bien", "la-chaussure-à-ton-pied". Je suis resté, j'avais pas fini de m'amuser.
Après, vint le tour de la bourgeoise bon chic bon genre dehors parce que dedans tu étais de plus en plus en plus soumise. Tu rentrais tous les soirs de ton petit bureau de comptable…Ouais exit les grands projets. Tu pourrais me remercier abrutie, même tes rêves je les ai brisés. Tous. Tu t'agitais autour de moi pour que je me sente bien. La chambre puait l’odeur des autres. Mais tu t’accrochais. Tu t’accrochais comme une chienne... pauvre pétasse. J'avais mon animal de compagnie et tu n'en valais pas plus à mes yeux. Avec un bon trou où enfoncer ma queue.
Ca ne m'amusait plus, j'avais fait le tour.
La nuit parfois je rêvais de toi, tu te faisais joliment défoncer par une voiture. Je voyais ton visage ensanglanté écrasé sur le sol et ton corps désarticulé, fracassé... Et toi comme une batarde en train d'agoniser.
Jamais une seule fois tu n'as doutée de moi hein ? Jamais ? Tu aurais dû. Grosse salope. Je te hais, je te dégueule. Vraiment je te dégueule c'est physique. Je voulais qu’un éclair de lucidité traverse pour une fois tes yeux avant de les crever avec tes doigts. Je voulais t’arracher cette langue qui n’a jamais protesté. Te faire entrer dans ce qui te sert de cervelle que je t'ai jamais aimée, que tout est de ta faute. Puis te fracasser le crâne et la réduire en bouillie et la répandre sur le sol cette putain de cervelle.
Mais tu t'es débrouillée seule hein. T'as décidé de percuter cette bagnole pour de vrai. T’as décidé de pisser le sang toute seule. Tu m’as pas laissé ce plaisir sale pute. Crève maintenant. Crève s’il te plait, fais ça pour moi.