Piano bar

Le 04/01/2007
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par Sarine
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Thèmes / Obscur / Nouvelles noires
Ce texte, c'est du Herpès tout craché, pour ceux qui connaissent un peu les anciens auteurs du site. Ecrit à l'arrache, mais avec une certaine volonté agressive, de la complaisance dans la violence gratuite et le gore, et un coté assez fun. Ca se réclame pas artistique (du moins j'espère pas), mais c'est pas prise de tête. Inutile et vaguement divertissant, c'est déjà pas mal.
à la une ce matin "le serial killer a fait une nouvelle victime"
Ses doigts caressent les touches de son piano noir, sa mélodie semblait venir de nulle part, d'un autre monde. Musique mélancolique, le genre de musique que les briget jones écoutent après la énième rupture en se bourrant la gueule à grands coups de whisky ou d'un breuvage qui y ressemble. Grande, toute courbée sur son clavier, tout juste éclairée pas une bougie dont la flamme tremblante vacille, dessinant sur sa peau laiteuse de mystérieuses ombres ; les cheveux noirs, longs, raides ; ses yeux invisibles sous ses paupières closes. Sa robe se tend sur son ventre, une femme enceinte, mes préférées, car ce n'est pas une vie que je détruis, mais deux. J'approche sans bruit. Elle joue toujours sa putain de musique qui m'agresse les oreilles. Elle se retourne. C'est son portrait craché, la même expression sur le visage, la même fausse innocence, salope ; je veux qu'elle crie, qu'elle me supplie. Hurle salope, crains moi, effraye toi bordel ! Elle s'est déjà à moitié levée, je ne saurais jamais si elle a pensé à s'enfuir. Comme toutes les autres je l'empoigne et l'accule contre le clavier, les notes résonnent, étrange mélodie au gré des mouvement de son corps sur les touches. Elle se débat, la salope. Je la maintiens contre le piano, une main sur sa bouche pour l'empêcher de crier, l'autre déjà sous sa robe, je cherche à tâtons sa culotte, l'arrache. L’excitation me rend dur mais je veux prendre mon temps. Elle lui ressemble encore plus à cet instant... quelle jouissance d'enfoncer deux doigts profondément dans son intimité, son visage se tord de douleur tandis que ma main se presse contre son sexe avec violence. Je sens une chose visqueuse me couler sur la main, cette salope est impure. Cette fois c'est mon sexe qui la pénètre durement, ma main s'écrase contre ses lèvres et y étouffe un cri. Chaque coup de rein se fait plus fort, plus dur, plus violent en elle, elle pleure. Arrête de chialer salope! Pour elle c'est des longues minutes de souffrance, pour moi c'est seulement quelques secondes de jouissance. Un dernier coup de rein, je me déverse en elle et me retire aussitôt, un mélange visqueux et collent de sang et des semences coule sur ses cuisses écartées. J'en ai pas fini avec toi salope. Je la force à s'agenouiller devant moi, à prendre mon sexe déjà amorphe dans sa bouche. Je l'agrippe par. Les cheveux et maintiens sa tête contre mes jambes arquées. Je sais d'avance que je ne jouirai pas mais le simple fait que jouer avec elle comme d'une poupée est orgasmique. Je la repousse, pantelante sur le tapis. Elle hurle et pleure à s'en crever les poumons, mais déjà son souffle s'épuise. elle n'oppose aucune résistance quand je le retourne, relève sa robe et lui enfonce un, puis deux doigts dans son anus, je la pénètre ainsi deux, trois fois de suite, elle gémit, ses cris s'écrasent sur le tapis. À nouveau je la retourne et enfonce mes doigts souillés dans sa bouche, les frottent à sa langue frénétiquement. Arrive enfin mon moment favori, je sors de ma poche les bas en nylon, SES bas en nylon, ceux que je lui ai pris après l'avoir tuée, elle la première, pour la punir de qu'elle m'avait fait, cette salope. C’est presque un soulagement que je leur offre en les délivrant ainsi de cette vie que j'ai pulvérisée. Je sers autour de son cou délicat, encore et encore, elle étouffe, s'étrangle, le violet gagne son visage, sa langue pend hors de sa bouche, son corps est secoué de spasmes jusqu'a ce qu'il s'affaisse sur le tapis. Lentement je mets en scène mon crime, dans la position exacte où j'ai trouvé celle qui m'a tant fait souffrir, cette salope que j'ai surprise nue sur le piano avec cet enfant de salaud, elle était souillée, elle avait souillé l'enfant, notre enfant qu'elle portait. Je la pose sur le piano, ses membres disloqués forment une position étrange, quasi mystique...

Dans le journal ils disent qu'elle était enceinte de 4 mois. Exactement comme la première.