L'ombre

Le 10/03/2007
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par Saoc
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Thèmes / Obscur / Introspection
Le premier texte de Saoc pourrait bien être un monologue de comptoir dans un film écrit par Jean-Claude Van Damme : une vieille psychologie à deux francs énoncée par un héros qui croit s'élever au-dessus de la masse, jusqu'au jour où gnagnagna. La lecture est d'autant plus chiante que le texte est bourré de fautes qui foutent le sens des phrases en l'air, et énervent le lecteur au point de le faire parler d'un belge karatéka.
Ce matin j'ai vue une ombre. Ce genre d'ombre qui ne fait pas peur parcequ'on en voit tout les jours, un peu comme celle des nuages.
Pourtant elle était differente, peut-être parcequ'elle annoncé quelquechose de nouveaux.
Moi j'ai pas vécue dans les cités, ni dans les grandes villes... mais une cité dortoire où quelques jeunes font parfois les cons, rien de bien méchants. Juste assez pour que le jour où on aille ailleurs on sache ce qu'est une voiture brulée. C'est plus de la culture ou de l'information que de la délinquance.
Chaque jour je voit c'est gens à qui je ne ressemble pas qui me cotoie sans chercher à aller plus avant, fort de ma différence et heureux de leur laisser la leur. Je les voient se battre pour des pacotilles comme si la vie n'était qu'une futilité pour eux et je ne peut m'empecher de les mépriser un peu et de ne voir dans la multitude des êtres qui ne me ressemble pas que des gens sans conscience, et incapable malgré eux de m'égaler.
Je ne suis pas un crack pour les cours, un génie de l'informatique, un playboy invétéré... non mon truc à moi c'est de penser. Je pense, je réfléchit, je cogite sous toute les déclinaisons possibles, si bien que les rouages de la pensé n'ont presque plus de secret pour moi et que votre ésprit m'est presque ouvert. Le votre, le leur... tout ces ésprits étriqués incapables de ne penser à autre chose qu'à ce qu'il est définie de penser pour leur âge, époque, sexe!
Tout le monde aujourd'hui pense savoir manipuler les autres, car aujourd'hui il faut du charisme pour survivre c'est comme sa, la loi de la foule là décidé. Mais moi, l'ombre je la vois. Cetteombre béate qui avale la multitude, mais elle est immobile, c'est la multitude qui se cache dans l'ombre comme si la lumière finalement l'éffrayé et je voit la marque de cette ombre sur chacun de leur ésprit, cette marque sombre qui réduit leurs facultés qui les rends idiots, comme si le troupeaux de Dieu avais une vrai signification, loin des métaphores.
Mais ce matin dans la cité dortoir une nouvelle à secoué l'ordre dans lequel je vivais, enfin l'ordre, ce n'est pas un ordre commun, mais mon ordre celui que j'ai établie moi avec mes règles, garantes de celles de la société jusqu'au point ou il n'est plus dérangeant de ne plus les respecter et en respectant d'autre qui n'appartienne pas à la société ou je vie. Cette ordre vascille doucement... il n'est pas en danger, non loin de là, il est juste en suspend. Il écoute les battements de mon coeur, sa vie en dépend puisque moi seul fait vivre cette ordre unique. Et dans mon ésprit une autre ombre danse devant mes yeux, celle d'un homme allongé sur le sol, un homme que la vie a quitté. Cet homme c'est mon père, mais devant la différence qu'il as fait naitre ainsi entre lui et moi je ne peut m'empecher de le méprisais un peu, de voir sur lui la marque de l'ombre ou s'enfonce toujours un peu plus cette humanité que je repousse.
Pourtant ce matin dans l'ombre de mon père j'ai vue quelqu'un... ce quelqu'un c'était moi, etj'était dans l'ombre... l'ombre de mon père... et de me voir dans l'ombre je n'ai pas put m'empecher de me mépriser un peu. Alors j'ai sentie sur mon coeur une vague sombre que je n'avais jamais remarquée,mais qui était là,maintenant je m'en rend compte, depuis bien longtemps déjà. Pourtant elle était différente, peut-etre parcequ'elle annoncé quelquechose de nouveaux.