Ronsardesque

Le 06/04/2007
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par Glaüx-le-Chouette
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Thèmes / Divers / Poèmes de merde
Ah putain, mais que j'aime ces moments Nutella où la zonardise jaillit par surprise des poèmes de merde. Dès le premier vers, on se dit clairement qu'on va se taper une bouse ampoulée telle que celles que Glaüx sait si bien pondre, même si quelques images sympas relèvent plutôt bien le tout. Puis interviennent les giclées de foutre, au moment clé : celui où on ne les attend plus. Rien que pour ça, je dirais que ce texte est culte, avec un gros Q.
Dame,
Je te porte en mon cœur ; et te porte l’obole
De n’avoir au poitrail que rancœur et cloportes
Hérissés à l’envers et les pattes battant
La chamade méchante d’un nom sans noblesse.

Car ton œil est splendeur ; mais sa lumière immole,
En l’âtre creux et noir où le Diable m’emporte,
L’idolâtre crétin dont en vain l’âme attend
La transcendance altière et les molles caresses.

Ma queue seule s’élève ; et raide elle se dresse.
Que ton cul soit calice et le culte salir ;
Intestinale soit ta lumière et ma lyre ;

Je noie tes yeux de sperme et bouffe entre tes fesses
L’ostie que tu échappes - lie du vin de messe ;
Soit. La musique n’est que pucelle faiblesse.