La complainte du nain des collines

Le 22/11/2002
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par Arwen
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Thèmes / Communauté / Le microcosme
Bel effort d'Arwen puisque cette fois, seule l'introduction est incompréhensible et bourrée de private-jokes. Ah oui y a aussi la photo qu'il a joint qui n'a aucun rapport avec cette parabole sur la vie de nihil, le nain des collines.
Oyez ! Oyez ! Petites gens et Grandes gens ! Ecoutez la complainte du nain Hill’ s, du pauvre, du malheureux, du pot de peinture blanc mat, du triste sire ! CONNARD ! (Tiens Nihil voici tes 30 euros) - Cette complainte vous est offerte avec un paquet de coton-tige et le support des laboratoires UPSA (aspirine powa) et de Vania - toujours propre ! Au fait, avale t’elle ? Ou n’avale t’elle pas ? that is the question ! Posons lui la question ! « Mademoiselle, avalez vous ? » « Oui ! J’adore le cake à la banane d’Arwen ! » - Le narrateur est ravi ! Il bande comme jamais un nain Hill’S pourrait…Vous avez déjà vu un cadavre blanc comme un cachet d’aspirine © Upsa © bander ? /me va proposer une campagne de désintoxication sur le canal #zone !
Des collines basses, éclairées par un soleil rouge comme le sang. Un cri. Un hurlement de bête blessée. Un cri de vie. Un cri de mort. Un nouveau cadavre. Un futur cadavre. Dans une mare de sang prémonitoire naquit Hill’s, le nain. Portant déjà en lui le germe de la destruction, de la désolation. Déjà cannibale, il a pris une vie - de la viande - le goinfre. La sage-femme se signe et murmure des imprécations… vagues reliquats de latin, appris de-ci de-là auprès d’un prête juste capable de réciter son pater nostrum sans faire trop d’erreurs…

Quelques années ont passé. Un père de moins, un teint pâle, de longues dents blanches avides… prêtes à se planter dans la chair fraîche de vierges gorges, à sucer goulûment du sang. Des soupçons. On le regarde de biais. On le soupçonne. Dieu que c’était bon. Dieu ? Quel Dieu ? Celui qui l’a façonné grand comme le petit poucet des contes et avec une tête de Sim ? Et membré comme une marmotte ? Et affligé d’un affreux teint pâle comme un cadavre fraîchement exsangues… et une haleine… que la décence préfère qualifier de pestilentielle.

Pourtant, ses ongles noirs le prouvent… Il a enterré les cadavres dans un coin de forêt perdu dans cette immensité verte au nord de ses collines natales… A disposition pour d’autres sévices post-mortem. Un coin sinistre comme une morgue, froid comme le regard d’une momie précolombienne, sinistre comme un charnier serbe et écœurant comme la malepeste.

Des années plus tard, le Nain Hill’s retourne encore voir Valérie, Clarisse et Chantal… Elles semblent contentes de le revoir. Elles ont si froid dans leur linceul de verdure décomposée… Elles désirent encore sentir la chaleur de la pipette du Nain… Elles désirent encore sentir cette goutte chaude de semence avide. Elles désirent encore sentir leurs membres rigides secoués frénétiquement par le petit nain des collines durant de longues secondes…

« Des traces. Il y a des traces de pas. On a visité mon sanctuaire… On visite mon sanctuaire » pense Hill’s lorsqu’il remarque des traces de pas. Des pieds nus, griffus émergent du tas de terre. Un bruit. Des gémissements de douleurs mêlées à de la jouissance…Un éclair illumine la scène ! Un grand fracas ! Une succube luisante de sphaigne ! Pikatchu ! Attaque éclair ! Et c’est le corps à corps torride et sanguinolent!

Quelques secondes plus tard… et oui c’est un rapide… et la tête de Nain Hill’s orne de belle manière le collier de crânes de Tulia la vile succube à 3 cents d’euro… Ainsi se termine cette complainte au Nain des Collines.

Paix à son Âme - Resquirat In Paces - Amen

-=Arwen Cum It And It was An Ice-Cream!=-

(to be continued)