La vie de Guy

Le 26/06/2007
-
par Tabasco
-
Thèmes / Semaines Textes De Merde / Semaine 'textes de merde' 04
Pour son retour sur la Zone, Tabasco n'y va pas de main morte et son texte est presque aussi con que son héros. Ca tombe bien, c'est la semaine textes de merde. Le point fort ici : un humour mongolien à se tordre de douleur. Dire que Tabasco pensait clairement nous amuser avec cette chose. C'est court mais ça réussit à être ennuyeux dès la seconde ligne environ. Ignoble.
Guy est un garçon comme les autres. Il a un jacuzzi, comme les autres, un ak47 à plomb, comme les autres. Mais Guy a quelque chose en plus, il a une vie palpitante, il est un débile congénital. Oui, Guy est con et cela depuis la naissance, ce qui en fait un être exceptionnel. Guy fut crée par la connerie elle-même, comme dans Star Wars, il est pour ainsi dire le « Anakin Skywalker » de la débilité. Tout un programme vous me direz. En effet oui, rien qu’une infime partie de la vie de ce diminué mental est un spectacle à elle toute seule. Pour vous le montrer je vais vous conter les péripéties d’une journée virevoltante et palpitante de l’incarnation sur Terre de l’idiotie.
Tout d’abord, Guy se réveille vers 15h du matin tout tranquillement car le soleil se lève en même temps que lui, en effet, Guy dort dans le frigogidaire de sa chambre, entre les Veloutés Fruix et la plaquette de beurre demi-sel Paysan Breton. Il se traîne ensuite jusqu’à la table de sa chambre. Il y arrivera au bout d’une quinzaine de minutes. Guy a une chambre très, très grande… Il se sert un verre d’eau pour faire passer la pâteuse occasionnée par le bédo au lichen et la murge de la veille et met ses chaussettes. D’abord la gauche, puis la droite, et une gorgée de Volvic. Guy se dirige ensuite vers son salon, mais cherche avant les clés de sa voiturette électrique, car Guy a une très, très, très, très grande maison. Arrivant dans son salon où il sert se sert un délicieux Glenfiddich de 15 ans d’âge, il passe devant son ennemi juré : Hugo. Hugo est le cochon de sa sœur. Oui, car dans la famille de Guy, les cochon sont des animaux de compagnie qui peuvent côtoyer un doberman nommé Jean-Claude. Et comme dit Bernard, ou plus affectueusement Berbert, le père de Guy, « Faites gaffe au cochon, il mort »… Mais revenons-en à la rivalité féroce entre Guy et Hugo le cochon. Guy n’a jamais aimé Hugo, alors quand le cochon n’était pas aussi fort et musclé qu’aujourd’hui, Guy s’amusait à le martyriser à grands coups Bâton de Berger, comme pour l’humilier, et à lui mettre dans sa pâtée des petits dés de jambon… Il aimait également beaucoup s’en servir comme de cible mouvante pour ses entraînements avant ses concours de tir. Mais un cochon, ça a de la mémoire... En grandissant, Hugo se souvint des moqueries et de la souffrance qu’il a endurées à cause de Guy. Quand il devint bien gros et gras, il comprit qu’il pouvait enfin se venger alors il se mit à son tour à humilier Guy en lui chargeant dessus et en urinant dans ses chaussures en daim et dans celles de ses amis. Alors la guerre fut déclarée une guerre froide et sans pitié.
Guy passe devant Hugo, le regard défiant celui de l’animal, et il lui asséna un violent coup de chausson en poils de phoques dans les valseuses, car pour avoir un avantage certain sur son ennemi, Guy avait étudié l’anatomie du porc. Une chose que ne pouvait faire Hugo car il ne savait pas lire. Fier de sa victoire foudroyante et courageuse, Guy continue son périple à travers sa maison. Il marche pendant deux bonnes heures espérant pouvoir chasser quelques perdrix ou gallinettes cendrées mais Guy rentrera brecouille dans sa chambre aux alentours de 19h30.
Guy est fatigué par il a eu une journée bien remplie. Il décide alors d’appeler des amis afin de picoler gaiement. Il se couchera finalement, bien au chaud dans sa couette isolante à l’intérieur de son frigo Whirlpool, exténué par tant d’aventures et d’amusement joyeux.
Guy est con et il est bien comme cela, alors vous aussi aidez le, matraquez les roubignolles de Hugo, il le mérite le vilain.