Rouge

Le 30/12/2002
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par Arwen
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Thèmes / Divers / Poèmes de merde
Encore une nouveauté sur le site avec ce poème sanguinaire d'Arwen, à mi chemin entre le Dr Vlad et Jean-Pierre Goldman, dont l'intro est complètement disjonctée.
A savourer au coin du feu - ne pas dépasser les doses prescrites - Ne pas exposer à la flamme vive - Ne pas uriner dessus -ne pas cuire/réchauffer au micro-onde- ne pas mouiller - ne pas carrer dans l'orifice entant au centre de la partie du corps la plus intelligent de Daria - ne pas utiliser dans le cadre de coits - ne pas fumer - ne pas boire - ne pas avaler - ne pas vendre à des fins autres que mercantiles - ne pas offrir - ne pas utiliser pour faire des avions en papier - ne pas imprimer - ne pas se moquer - ne pas aimer - ne pas hair - ne pas utiliser comme bulletin de vote - ne pas porter a ebullition - ne pas faire des règles de 3 avec - ne pas utiliser en guise de couche-culotte féminine en dessous de 36 mois - ne pas poster sur le forum des bizounourz - ne pas hacker - ne pas defacer - ne pas privatiser - ne pas admirer - ne pas sodomiser - ne pas soumettre a des radiations dures - ne pas soumettre au vide spatial - ne pas dire que le crane de Tulia est un espace rempli de vide spatial - ne pas utiliser comme préservatif ( teneur en cuir de vache clouté inférieures aux normes en vigueur ) - ne pas... ne pas! ALLEZ TOUS VOUS FAIRE ENCULER!
Une plaine rouge comme le sang, comme la Vie et la Mort.
De cadavres.ll est entouré d'un tas de corps
Sans vie.Entouré de mouches qui les picorent.
Des troupes ténébreuses de corbeaux aux Morts

Viennent se repaîtrent, eux aussi, ils picorent.
Le sang, le sang, à tout rompre, lui bat les tempes
Le sang, le sang s'écoule le long de ses tempes
Le sang, le sang, le sang, le sang, le sang, encore.

L'astre Soleil n'en fini pas d'agoniser
Son règne se termine,.en lumière rouge
Comme le sang qui a coulé en longs flots, rouge
Abreuvant la terre de la steppe glacée.

La nourrissant de ces existences perdues
De ces ämes arrachées dans la dure douleur
Par la Très Gourmande Faucheuse. Elles sont perdues.
La Terre a avalé le feu dans sa noirceur.

La nuit avale les cieux, les étoiles - lumières
perdues tentent de rappeller l'espoir très tendre.
La Lune escalade les cieux pour trôner,
La cendre succède au feu, au sein de l'obscur.

Le froid saisi l'être perdu. perdu. il est perdu.
Dans les cadavres, dans la foule de ce charnier.
La Faim gronde. Les tripes se tendent. Un appel.
Une voix. Un cri. Un Hurlement, qui l'interpelle,

Qui déchire, qui viole la réalité.
Les sens s'affolent. Dans les yeux, des éclairs.
Un souvenir qui tape. Un coeur blessé voit clair
Placé face à sa propre monstruosité.

L'appel de tout ce sang. Qui tape, tape, tape
Aux portes de la folie, le tambour-sang tape
L'horreur du futur présent. Et la soif du sang.
S'abreuver? il le veux, l'a voulu, l'a fait....Sang!