Petit traité de narration destiné à tout les auteurs en herbe qui peuplent ce site.
Qu’est ce qu’un texte accessible ?
Un texte accessible c’est tout d’abord une bonne accroche dès la première ligne:
“Jeannine se faisait bourrer le cul par son chien.”
voilà, le lecteur est immédiatement happé par la description simple et claire d’une situation cocasse, le tout dans un style impeccable et frais.
Et puis très vite l’amorce d’une tension, l’esquisse de l’élément perturbateur:
“Mais jeannine avait mal au cul.”
Ainsi le lecteur est de plus en plus absorbé par le texte car un enjeu y est maintenant présent : que va faire jeannine dans cette position délicate ?
Une fois l’arc de la narration bandé, ne pas se précipiter : non jeannine ne va pas s’en sortir comme ça. Il faut augmenter encore un peu la tension, enfoncer le protagoniste dans la difficulté tout en restant simple et efficace, bref, ACCESSIBLE.
« Malheureusement Jeannine ne parvenait pas à se défaire de son chien qui lui bourrait le cul toujours plus violement, Jeannine se mit à paniquer. »
Notez que le style reste sobre et svelte en toute circonstance.
Une fois la tension à son comble, le lecteur pris par une angoisse à peine soutenable (et donc toujours à 100% dans le texte) l’auteur se doit de relacher délicieusement la pression et de faire glisser délicatement le lecteur dans un havre de sérénité :
« Jeannine se saisi d’un extincteur et fracassa le crâne de son chien. »
Puis la scène finale, le champagne après l’amour, la coda, la cerise qui laissera le lecteur sur un sentiment troublant de bien-être après son voyage dans votre œuvre - tout en restant accessible à chaque seconde !
« Jeannine n'a plus mal au cul mais se dit qu’elle ne se fera plus enculer par un chien. »
C’est net c’est précis, sans bavure, c'est ça qu'on veut, bref la grande classe.
Si vous avez bien suivi cela nous donne :
« Jeannine se faisait bourrer le cul par son chien. Mais jeannine avait mal au cul. Malheureusement Jeannine ne parvenait pas à se défaire de son chien qui lui bourrait le cul toujours plus violement, Jeannine se mit à paniquer. Jeannine se saisi d’un extincteur et fracassa le crâne de son chien. Jeannine n'a plus mal au cul mais se dit qu’elle ne se fera plus enculer par un chien. »
Voilà ce qu’est un texte accessible.
Un texte accessible c’est tout d’abord une bonne accroche dès la première ligne:
“Jeannine se faisait bourrer le cul par son chien.”
voilà, le lecteur est immédiatement happé par la description simple et claire d’une situation cocasse, le tout dans un style impeccable et frais.
Et puis très vite l’amorce d’une tension, l’esquisse de l’élément perturbateur:
“Mais jeannine avait mal au cul.”
Ainsi le lecteur est de plus en plus absorbé par le texte car un enjeu y est maintenant présent : que va faire jeannine dans cette position délicate ?
Une fois l’arc de la narration bandé, ne pas se précipiter : non jeannine ne va pas s’en sortir comme ça. Il faut augmenter encore un peu la tension, enfoncer le protagoniste dans la difficulté tout en restant simple et efficace, bref, ACCESSIBLE.
« Malheureusement Jeannine ne parvenait pas à se défaire de son chien qui lui bourrait le cul toujours plus violement, Jeannine se mit à paniquer. »
Notez que le style reste sobre et svelte en toute circonstance.
Une fois la tension à son comble, le lecteur pris par une angoisse à peine soutenable (et donc toujours à 100% dans le texte) l’auteur se doit de relacher délicieusement la pression et de faire glisser délicatement le lecteur dans un havre de sérénité :
« Jeannine se saisi d’un extincteur et fracassa le crâne de son chien. »
Puis la scène finale, le champagne après l’amour, la coda, la cerise qui laissera le lecteur sur un sentiment troublant de bien-être après son voyage dans votre œuvre - tout en restant accessible à chaque seconde !
« Jeannine n'a plus mal au cul mais se dit qu’elle ne se fera plus enculer par un chien. »
C’est net c’est précis, sans bavure, c'est ça qu'on veut, bref la grande classe.
Si vous avez bien suivi cela nous donne :
« Jeannine se faisait bourrer le cul par son chien. Mais jeannine avait mal au cul. Malheureusement Jeannine ne parvenait pas à se défaire de son chien qui lui bourrait le cul toujours plus violement, Jeannine se mit à paniquer. Jeannine se saisi d’un extincteur et fracassa le crâne de son chien. Jeannine n'a plus mal au cul mais se dit qu’elle ne se fera plus enculer par un chien. »
Voilà ce qu’est un texte accessible.