Soyez heureux pour moi. J'ai trouver un substitut à ma vie, en attendant ce jour où je pourrais m'étouffer dans ma gerbe, déjà à moitié crevée.
Et sur le trottoir.
Et sur le trottoir.
Une apparence cadavérique, je passe inaperçue
43 kilos, les yeux cernés injectés de sang, le teint livide, j'erre. Insomnies, migraines et tourments. Ah que c'est bon !
Je me perds dans cette foule inextricable, les mains moites et le pas lourd.
Déambulant d'endroits en endroits corrompant l'esprit, je vis débauche et dépravation. Plutôt vices que vertus.
Et s'il y a un enjeu au pêcher, qu'il ait au Diable !
Enivrons-nous ! Gorgez votre sang d'ivresse, mes amis. Que la débauche et la licence s'accouple.
Moi je ne suis pas de celles qui font les choses à moitié. Puisqu'il faut boire, autant se droguer.
Les camés, ça passe pas. Au fond, on fait qu'être au chômage et piquer les sacs des vieilles. Mais non, autant être un émigré gay.
Suicide toi, me conseillent certains.
Mais ce qu'il parait on voit sa vie redéfiler devant ses yeux.. Merci, pas pour moi. Plutôt crever.
Puis j'avais quand même pas me laisser en pâture à ces charognards!
Et au fond, la vie est pas si mal. La preuve, les clients offrent de la came en pourboire ces temps-ci.
Le problème est que le point d'extase n'est jamais trop éloigné du point de chute
Je sais où je peux me les mettre mes utopies et mes idées profondes..
La came enchaîne mes faiblesses. Ma santé me joue de mauvais tours.
Mes tripes sont en bordel total, elles veulent jouer les filles de l'air, ces garces.
Envie de gerber mes boyaux comme je gerbe mes principes.
J'suis entrain de pourrir de l'intérieur. Vas-y Dr Love, prescrit moi des pilules.
L'XTC m'enfonce droit aux enfers psychiques. Elans de paranoïa
Et mon putain de miroir qui n'arrête pas de me mentir.
Voilà que cette pute me ris au nez. Une catin je vous dis !
Rétablit la vérité !
J'ai envie de hurler, à entendre mes cris, je jouis.
La came m'a prise au dépourvu. Pourquoi ce si grand besoin de perpétuer l'illusion ? Venin vicieux.
Mais nous deux c'est à la vie à la mort.
Cerveau calciné, sourire figé. Faudrait pas que mon âme soit condamnée à la camisole de force.
J'veux pas marcher où les gens rampent. Cette vie sent la mort. Au moins, ça tient éveillé.
Bon allez, demain je reprends une vie normale.
43 kilos, les yeux cernés injectés de sang, le teint livide, j'erre. Insomnies, migraines et tourments. Ah que c'est bon !
Je me perds dans cette foule inextricable, les mains moites et le pas lourd.
Déambulant d'endroits en endroits corrompant l'esprit, je vis débauche et dépravation. Plutôt vices que vertus.
Et s'il y a un enjeu au pêcher, qu'il ait au Diable !
Enivrons-nous ! Gorgez votre sang d'ivresse, mes amis. Que la débauche et la licence s'accouple.
Moi je ne suis pas de celles qui font les choses à moitié. Puisqu'il faut boire, autant se droguer.
Les camés, ça passe pas. Au fond, on fait qu'être au chômage et piquer les sacs des vieilles. Mais non, autant être un émigré gay.
Suicide toi, me conseillent certains.
Mais ce qu'il parait on voit sa vie redéfiler devant ses yeux.. Merci, pas pour moi. Plutôt crever.
Puis j'avais quand même pas me laisser en pâture à ces charognards!
Et au fond, la vie est pas si mal. La preuve, les clients offrent de la came en pourboire ces temps-ci.
Le problème est que le point d'extase n'est jamais trop éloigné du point de chute
Je sais où je peux me les mettre mes utopies et mes idées profondes..
La came enchaîne mes faiblesses. Ma santé me joue de mauvais tours.
Mes tripes sont en bordel total, elles veulent jouer les filles de l'air, ces garces.
Envie de gerber mes boyaux comme je gerbe mes principes.
J'suis entrain de pourrir de l'intérieur. Vas-y Dr Love, prescrit moi des pilules.
L'XTC m'enfonce droit aux enfers psychiques. Elans de paranoïa
Et mon putain de miroir qui n'arrête pas de me mentir.
Voilà que cette pute me ris au nez. Une catin je vous dis !
Rétablit la vérité !
J'ai envie de hurler, à entendre mes cris, je jouis.
La came m'a prise au dépourvu. Pourquoi ce si grand besoin de perpétuer l'illusion ? Venin vicieux.
Mais nous deux c'est à la vie à la mort.
Cerveau calciné, sourire figé. Faudrait pas que mon âme soit condamnée à la camisole de force.
J'veux pas marcher où les gens rampent. Cette vie sent la mort. Au moins, ça tient éveillé.
Bon allez, demain je reprends une vie normale.