Tobby

Le 10/12/2007
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par Massime
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Thèmes / Obscur / Nouvelles noires
Après une série de textes absurdement cons et jouissifs axés sur des litanies d'insultes, Massime s'essaye à quelque chose de plus sérieux. Autant les graves tares chromosomiques de l'auteur passaient inaperçues dans ses textes débiles, autant là ça pète à la gueule, et ça rend la lecture totalement dégueulasse. A noter, un style extraordinairement pourri. Exscellent texte de merde, on rigole bien. Aux dépends de l'auteur ce coup-ci.
Gérard errait sur le boulevard depuis maintenant 3 heures. Au creux de la nuit, la lumière des lampadaires brillait sur le trottoire détrempé, mais il ne pleuvait plus à présent.
La brume ambiante et sa déperdition mentale se réunissait dans sa tête en un même lieu métaphorique. Les lumières vascillantes de la ville était les seules chose qu'il distinguait encore...il se rappellait encore du drame.
Le froid avait depuis longtemps envahi le corps de Gérard. Mais sa déroute n'en était que plus intense et c'était la preuve comme quoi un grand vide etait présent et auquel il avait la tentation de vouloir y plonger.

Il y a des herbes hautes. Le ciel est gris. Tout est flou

Gérard avait 47 ans depuis 10 jours. Mais cela faisait bien longtemps qu'il n'avait plus fêté son anniversaire au jour le jour. Il trouva un banc dans lequel il mit son désir de s'assoir enfin. Les trottoires sont larges dans ce quartier de Paris et un sentiment de spatialisation envahissait Gérard.

Le vent est saturé d'iode marin. Le sable est humide. Le prochain village semble encore loin.

Pourquoi Gérard s'était-il rendu ici, non loin de la gare st Lazare? Il n'en savait rien lui-même...Peut-être par désir de replonger un peu plus pronfond dans son univers de son enfance. Effectivement il domiciliait ici depuis l'âge de 8 ans.

Le ventre fait mal. La tête aussi. L'ambiance est étrange. Et oui, nous sommes en Vendée

Mais à quoi bon pour Gérard tenter de ressasser un passé révolu et désormais inchangeable? Ce qui est fait est fait. Oui Tobby avait été un compagnon aussi fidèle que le chien est un des meilleurs compagnon de l'homme. Les odeurs de Tobby était encore présente dans l'esprit de Gérard, ses yeux, ses attitudes tout cela était dans la mémoire de l'homme qui se rappelait ses souvenirs comme on feuillette un catalogue.

Les dunes se suivent depuis trop longtemps. Tout est flou. Pourquoi. Mais il fallait survivre.

Les jeunes adeptes de tektonik dont le chemin croisait Gérard ne retenaient pas son attention malgré que les jeunes avaient tendances a l'interpeller pour le alpaguer. Sans doute était-ce moindre par rapport à la violence émise des sentiments incontrôlables torturant Gérard bien plus que les moqueries. Tobby. Le spectre du canidé était tel un fantôme autour de lui dans les halos des réverbères qui flottaient d'une manière magique dans l'air.

Comment peut-on s'égarer de la sorte. Trop sans doute. Il fallait survivre. Survivre contre les jours qui passent sans qu'on retrouve un chemin menant vers une sortie de cette égarement badin.

Plouf une premiere fois. Plouf une deuxième fois. Gérard rendait. Une odeur nauséabonde flottait à présent et une dimension comme quoi Gérard se demandait des nouvelles interrogation sur c'est qui qui domine. Il était à genoux dans la texture pestillentielle, vidé de toutes ses vibrations positives. Tobby. Tobby. Il se demandait pourquoi cela pouvait servir de vivre à présent. Après cela. C'était la faute du fait qu'il s'était perdu dans la région. Pendant les vacances l'alcool avait coulé au-delà des espérances, peut-être trop. Il s'était perdu à des kilomètre carrés de toute habitation. Tobby. Avec Tobby.

Il fallait survivre. Le village est proche à présent. Tout est flou. Il faut partir et tenter d'oublier les souvenirs desquelles on pourrait en souffrir ultérieurement. La gare est proche à présent. Il faut rentrer au berceau de l'enfance passée. Pardon tobby il fallait survivre, pardon tobby, survivre à la faim connu lors d'une telle situation. Pardon pour tobby