Sur la route

Le 16/12/2007
-
par Le Duc
-
Thèmes / Obscur / Autres
Un nouveau texte du Duc est toujours un évenement. Sauf que depuis le dernier coup, ce con a a appris à parler français. Enfin presque. Les tournures sont toujours maladroites, les métaphores absurdes (d'autant qu'ici il s'amuse à filer la comparaison entre la vie et une route jusqu'au comble de la stupidité). Mais il manque cette espèce de suprême confusion mentale qui rendait ses anciens textes légendaires. Le Duc est devenu un auteur lambda. Dommage.
Pour moi, comme pour la majorité des gens, la vie que l’on arpente touts les jours peut être comparée à une route. Où chaque mètres représente un instant de notre vécu.
Cette « route » est parsemée, continuellement, d’une multitude de carrefours. Qui représente chaque choix que l’on fait. Et qui nous mène généralement, soit sur un chemin de terre, soit sur une autoroute qui, inexorablement, nous mène.. dans une impasse.
Le seul défaut de ces routes est qu’il nous ai impossible de faire demi-tour et qu’on n’a ni carte ni GPS.
J’ai toujours été marginal. J’ai la forte impression d’avoir un jour foncé tout droit, et quitter les sentiers battus pour me planter dans un marécage boueux. Où je me suis lamentablement embourbé, et où j’attends, désespérément, une âme charitable qui voudrais bien me tracter hors de ce bourbier, avant d’y sombrer.
En attendant cette utopie, je fais le point sur comment j’en suis arriver là, où es ce que je me suis planté de direction pour la première fois ? Au premier carrefour, je crois.

Note pour moi-même : la marginalité, ça pue.

En même temps, je me demande où es-ce que file toutes ces bagnoles qui ce suivent dans des immenses embouteillages. Il me semble distinguer au loin, un panneau d'affichage, qui indique « casse ».
En les regardant de mon marécage je me dis ; mais quel bande de blaireaux, et je me doute qu’ils ce dissent la même chose, pour ceux qui me remarque.

Note pour moi-même : On est tous le blaireau d’un autre

Je continus à observer mon entourage, et je remarque d’autres « marginaux » qui sortent des sentiers battus. Certains ont de la chance et évitent les marécages pour ce retrouver sur des routes faites d’or et de paillettes. Et fonts ensuite les fières sous les klaxons admiratifs.
Ils ont raisons, je ferais le fière moi aussi, je suis jaloux. Mais à bien y regarder, leurs chemins et dangereux ; les paillettes, ça rend la route glissante.

Note pour moi-même : les paillettes, un instant d’inattention et c’est l’accident.

Je remarque aussi quelques blindés, qui n’hésitent pas à écraser les autres voitures pour avancer. Suivit de quelques jeeps, qui s’engouffrent dans leurs sillages en écrasant, un peu plus, les épaves laissées là ; ça m’écœure, mais je remarque que cette stratégie est payante : en effets, les convois avancent tout droit sans s’arrêter

Note pour moi-même : écraser les plus faibles, ça paye.

Conclusion : Quelques soit les chemins que l'on prend, la route est difficile et est parsemée d'obstacles. Tout ça en plus, pour arriver irrémédiablement à la même finalité. Peut être, que s'enfoncer dans un marécage n'est pas une mauvaise chose en soit finalement.