Critiques débiles via conséquences excessives…(défouloir néo génésite)

Le 05/02/2008
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par Cuddle
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Thèmes / Obscur / Humeur noire
Cuddle a eu visiblement du mal à encaisser les critiques sur son premier texte, alors qu'on avait été relativement modérés, je trouve. Peu importe, elle en tire l'énergie nécessaire pour pondre ce texte-vengeance qui fleure bon la frustration et le sentiment d'impuissance face aux ricaneurs laconiques de la Zone. Avec en sus de la bonne brutalité hystérique et grotesque comme on aime, et un peu de maladresse couverte par les pulsions destructrices.
"- Ils se prenaient pour des dieux…
- Et alors ?
- Bin alors, c'étaient des gros cons...ils savaient pas parler autrement qu'en gueulant des : « pute », « salope », « ta gueule »…
- Qu'est-ce que t'as dit ?
- Bin rien, qu'est-ce tu voulais que ça m'foute ? Je me suis juste dit qu’ils avaient du sucer des kilomètres de bites sur le périph’ pour parler comme ça…
- Bah, personne n'est parfait...
- Oui en effet, le monde est juste rempli d'con."
Cette discussion, je l'ai eu hier, avec l'autre-là, le gas du coin qui fume toujours sa clope jusqu'au filtre. Je n'ai pas pu en tirer grand chose...En fait, j'avais l'impression de me parler à moi-même...J'ai réussi à faire une brève synthèse de ce bouleversement étrange qui avait déréglé ma substance sacrée et j’en suis arrivée à cette conclusion psychotique : « Débilité profonde de l’être humain de ne pouvoir comprendre ce que les autres vivent ». « Connerie détestable de ces « choses » qui pensent pouvoir juger sans prévoir aucun procès ».
Aussi, il me fallait assouvir cette animosité naissante par le biais d’un accès de verbigération et de fureur...
Aussi, j'ai eu envie de leur faire violence, une envie, même, que je qualifierais d'"obsessionnelle", de faire souffrir ces "dieux" comme ils font souffrir par leurs critiques acerbes et sans réflexions.

Alors, je me suis lentement détendue, mon pouls a prit une allure démentielle, le sang a battu mes tempes et des envies de mort m’ont envahit…

[…]

Ces abrutis si je pouvais, je les martyriserais…Dédain extrême de cette matière vivante que je dois exterminer… : « L’Homme ».
J’aimerais couper sa langue amère au cutter, j’enfoncerais mes doigts dans ses yeux avec violence jusqu’à-ce que ses orbites soient creuses…
Je ne pourrais m’empêcher de fracasser avec mes poings la cage thoracique de cet être qui ne méritait pas de vivre, pour défoncer avec rage et haine son sternum et ses cotes, jusqu’à-ce qu’ils deviennent poussières. Je briserais ses mains et ses pieds au burin avec conviction pour que ce sentiment extrême de jouissance puisse m’envahir toute entière.
Ensuite, je m’attellerais à mon travail le plus précieux : transpercer son abdomen au couteau et déchirer ses chairs aux ciseaux pour une dissection des plus excitantes. J’ouvrirais son corps en deux avec bestialité et, sans retenue, je le viderais comme un lapin, comme une vulgaire bestiole, sans remords, dépourvue du moindre sentiment. Je sectionnerais ses artères avant d’ôter son cœur, ses poumons, son estomac, son foie et ses reins…Délice incommensurable de se retrouver noyé dans un bain de sang...Puis, je découperais ses intestins, ces immondes saletés qui ne pourraient s’empêcher de glisser entre mes doigts ensanglantés. Mon travail acharné se terminerait par la découpe sauvage de son organe reproducteur, signe de virilité et d’immaturité profonde, pour que l’humiliation soit complète.
Dans un état second, mon être ne pourrait s’empêcher de s’arrêter là, car le martyr devait se transformer en carnage…Aussi, pour être originale, je lâcherais les chiens sur cette carcasse vide et dépourvue de réflexions spirituelles via une intelligence quelconque.
Je m’allongerais sur le sol, drogué à l’ecstasy, baignant dans une mare poisseuse et gluante…J’écouterais le bruit que font les fauves durant leur repas avant d’éclater d’un rire sonore à la limite de l’hystérie…

Voilà ce que méritent ces « Hommes », particules infimes au sein de l’univers, qui se prennent pour des dieux en osant juger idiotement la vie des autres…

Légère punition que je leur donne par la faiblesse de ma sentence.