La condition humaine

Le 01/03/2008
-
par Mentaltrash
-
Thèmes / Obscur / Nouvelles noires
Après un premier texte catastrophique, Mentaltrash nous propose quelque chose de plus sérieux, une fiction à base de serial-killer, de cul violent et d'insultes. C'est pas de la grande came : le style est quelconque, la psychologie du personnage est lamentable et irréaliste, et les détails intéressants sont tous zappés en cours de route. Résultat, un texte plein de bonnes intentions, mais franchement médiocre.
Je rentre en train, comme tous les soirs.
Une jeune pute est assise sur la banquette d'en face, a 5 mètres de moi, en train de parler a un vieux tout en consultant son téléphone portable. Elle parle avec un détachement naturel caractéristique des putes, fait des familiarités au vieux, lui montre des photos sur son téléphone.
Description de la pétasse:
cheveux noirs et longs,
maquillage lisse et mat,
bottes en cuir de cheval + jupe courte et épaisse.
et longues chaussettes noires s'arrêtant au dessus du genou.

Pas du tout mon style. Mais ça ne m'empêche pas de me la faire. Le gros con descend a la station précédente, et voila qu'elle vient me questionner des yeux a propos de mes coups d'oeil incessants dans sa direction. Et particulièrement dans la direction de la chair visible de ses cuisses. Ce qui me donne l'occasion de m'excuser:
- c'est combien?
- trois cents.
Elle est effectivement potelée, comme je l'avais imagine. Ça me changera de ma grosse.
Je colle mon corps contre la graisse de ses fesses et masse son pull moelleux par derrière.

Les os de sa cage thoracique ressortent suffisamment pour donner a la pièce un début d'atmosphère de cimetière d'éléphants. J'ai pu me finir une deuxième fois dans sa bouche en sang, j'aime bien, ça coule rose, parfois. Je passe un bon moment a regarder l'évolution du dégoulinement, puis je décide finalement d'en prendre une photo avec son téléphone. Katchak. Je la finis avec quelques autres coups de pieds histoire d'entendre encore un peu craquer quelque chose, que ça marque ma mémoire suffisamment pour pouvoir savourer ces souvenirs sonores encore et encore devant une bonne tisane. Crrack. AAAH.

Une semaine plus tard, je retourne a l'hôtel et je demande la même chambre de poule, numéro 444. Malheureusement plus grande trace du crime, tirons nous. Je sors dans le couloir et croise la bonne, en fait une jeune fille au pair, tout a fait mon style : moche, petit cul, potelée, timide, conne, pas de poitrine.
- Vous avez besoin de quelque chose monsieur?
Un peu salope, hop dans la chambre. Elle commence a essayer d'appeler de l'aide la pute, je te lui éclate la gueule a coups de poings et d'avant-bras contre le mur jusqu'à ce que j'entende un craquement dans son crane, et je la finis d'un coup de pied écrasant férocement sa sale gueule sur la moquette déjà bien tâchée par toutes mes intentions. Maintenant je peux y aller doucement pour jouir de tous ses orifices, et cette fois ci j'ai apporte mon appareil.

Au boulot, je dois encore faire et refaire ce projet de publicité télévisée jusqu'à ce que toutes mes idées originales, ou quelque idée un minimum intéressante, disparaisse complètement. Une fois l'épuration terminée je reçois invariablement mon premier compliment. Le deuxième vient quand je réussis a présenter le travail termine, peaufine a l'extrême jusque dans les plus petits détails, ou chaque élément du projet est en équidistance parfaite avec l'eventail des idées formatees de mon supérieur, qui se permet alors de me rappeler que je suis quand même une merde quel que soit le zèle que je montre, quelque soient mes capacités et talents surnuméraires en dehors de ce boulot précis, ici et maintenant, je suis une grosse merdasse inférieure. FERME TA GUEULE CONNARD.

Je rentre en train, comme tous les soirs. Une fille magnifique est assise a cote de moi, une merveille de la nature. Je suis sous le charme, je l'aime, je voudrais qu'elle m'aime. Je lui raconterais ma vie, mon coeur, lui expliquerais comment c'est tripant d'éjaculer dans une bouche pleine de sang encore chaud et de se prendre pour un artiste en admirant le mélange des couleurs, toujours different a chaque fois. Et j'en ai pris un tas, de photos. J'en ai un album entier. Que des photos de dégoulinures roses. De temps en temps c'est un peu plus porté sur le rouge, a d'autres moments il y a comme plusieurs colonnes de différentes couleurs, ou un dégradé... les variations sont infinies. Avec un classement approprie je suis sur que je pourrais faire une exposition valable. Je rêve déjà a ma gloire et au moment ou j'enverrai ma démission assortie d'un procès pour incompétence dans la gestion des ressources humaines a tous ces CONNARDS qui ne vivent que pour apaiser leur médiocrité en écrasant les autres. Bref, je montre donc mes oeuvres a ma bien aimée, un ange aux cheveux noirs, a la peau blanche, a l'esprit curieux et agile. Elle me trouve doué. Elle seule a la sensibilité suffisante pour me comprendre, pour apercevoir mon coeur a travers mes oeuvres d'amateur, et pour m'accepter dans mon entièreté. Oui, m'accepter entièrement, mon passe, mon futur, mon imagination et mon sexe. Me boire et souffrir de plaisir pour moi. A chaque fois que je suis avec elle je peux être honnête, complètement honnête, et elle m'en est reconnaissante et m'embrasse de ses lèvres douces. Je lui dis toujours tout, ou plutôt elle le devine, ce que je pense et ce que je fais, ce que je suis et ce que je vis. Elle sait toujours comment répondre intelligemment, ou m'apporter ce dont je ne savais même pas que j'avais besoin.

FIN